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Les guerres, les accords de cessation des hostilités et le processus de paix au Congo Brazzaville / Wars, the cessation of hostilities and agreements peace process in the republic of congo

Les tensions ethno-politiques au Congo-Brazzaville de la période post conférence nationale souveraine sont un nouveau phénomène pour un pays antérieurement calme. Durant une décennie (1993-2002), le pays a vécu les années maudites de son histoire. Trois guerres civiles qui ont non seulement déstructuré son économie, mais également fragilisé la concorde et la cohésion nationale. Au sortir de cette conférence nationale, l'armée est restée neutre dans la prise de décision mais trois hommes politiques deviennent des figures emblématiques: Pascal Lissouba, Bernard Kolélas et Denis Sassou-Nguesso. Ces trois acteurs disposent chacun lors de ces conflits de milices qui combattent pour leur cause. Les cocoyes, zoulous et aubevillois sont celles du président Pascal Lissouba, les ninjas sont pour la cause du Maire de la ville de Brazzaville Bernard Kolélas, devenu chef de l'opposition après son accord avec l'Alliance URD-PCT et Apparentés. Tandis que Sassou-Nguesso, battu par le président Lissouba lors de l'élection présidentielle de 1992, va créer les Cobras. Lors du conflit de décembre 1998 opposant les Cobras et les Ninjas dans le Pool, une autre figure apparaît : le révérend pasteur Fréderic Bitsangou avec sa milice, les Nsilulus. La résistance opposée par cette milice à celle des cobras, conduit les nouvelles autorités de signer deux accords de cessation des hostilités. Ces deux accords sont à l'origine de la publication de la loi sur l'amnistie des faits de guerre et des opérations de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants. Au plan politique, ce processus de paix est l’œuvre du dialogue national sans exclusive, socle de l'unité et de la réconciliation nationale entre les anciens ''ennemis''. Le gouvernement procédera tant à la réinsertion des ex-combattants qu’au ramassage des armes dans les zones de conflits. Le programme post-conflit initié par les institutions financières internationales d'annulation de la dette a mis le pays sur les bons rails. Le refus de l'opposition du changement de la constitution de janvier 2002 peut-il encore faire sombrer le pays dans la violence ? Le processus de référendum voulu par le PCT et la majorité présidentielle est-il une bonne initiative ? Le peuple est-il prêt a accepté le troisième mandat de l'actuel chef de l’État ? Autant de questions qui restent en suspens. / The ethno-political tensions in Congo - Brazzaville post sovereign national conference period are a new phenomenon for a previously peaceful countries. For a decade (1993-2002), the country has lived through the years of his cursed history. Three civil wars that not only deconstructed its economy, but also undermined the harmony and national cohesion. Coming out of this national conference, the army remained neutral in the decision but three politicians become emblematic figures: Pascal Lissouba and Bernard Kolélas Denis Sassou-Nguesso. These three players each have in these conflicts militias who fight for their cause. The Cocoyes, Zulu and aubevillois are those of President Pascal Lissouba, ninjas are the cause for the Mayor of the city of Brazzaville Bernard Kolélas, became leader of the opposition after its agreement with the Alliance and Related URD-PCT. While Sassou-Nguesso, beaten by President Lissouba during the 1992 presidential election, will create the Cobras. At the December 1998 conflict between the Cobras and Ninjas in the Pool, another figure appears: Pastor Reverend Frederic Bitsangou with his militia, the Nsilulus. The resistance from the militia that of cobras, led the new authorities signed two ceasefire agreements. These two agreements are the source of the publication of the law on amnesty for acts of war and disarmament, demobilization and reintegration of former combatants. Politically, this peace process is the work of inclusive national dialogue, the foundation of unity and national reconciliation between former 'enemies'. The government will proceed as the reintegration of ex-combatants at collecting weapons in conflict zones. The post-conflict program initiated by the international financial institutions to cancel debt put the country back on track. Can the refusal of the opposition to change the constitution of January 2002 still sink the country into violence? The referendum process wanted by the PCT and the presidential majority is it a good move? Are the people ready to accept the third term of the current head of state? These questions remain unanswered

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA080147
Date26 November 2015
CreatorsOkiemba, Rock
ContributorsParis 8, Rey, Pierre-Philippe
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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