Quand l'Union soviétique s'est dissoute en 1991, 25 millions de Russes se sont retrouvés dispersés dans les autres ex-republiques soviétiques. Cette minorité russe représente toujours une importante portion de la population des anciennes républiques soviétiques, notamment en Lettonie (28,5%). Après avoir fait partie de l'URSS contre son gré, la Lettonie a adopté une politique de citoyenneté restrictive et plusieurs résidants russes sont toujours considérés comme des non-citoyens. Comment vivent ces non-citoyens? Cette minorité russe est également qualifiée de diaspora. L'hypothèse de cette thèse est que les Russes en Lettonie ne considèrent pas la Russie comme leur chez-soi, même si celle-ci exerce des pressions sur la Lettonie. Leur chez-soi est plutôt la Lettonie, mais ils ne s'y sentent pas chez eux. Utiliser le terme 'diaspora' est-il juste si cette population n'est pas orientée vers l'extérieur? Comment protéger sa culture sans brimer les droits des minorités?
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/28081 |
Date | January 2009 |
Creators | Charbonneau, Philippe-Antoine |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 119 p. |
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