Dans les salles de classe de géographie, les photographies trouvent leur chemin jusqu’aux élèves entre autres grâce aux cahiers d’apprentissage. Nous analysons neuf chapitres provenant de cahiers d’apprentissage de géographie produits au Québec pour des élèves du 1er cycle du secondaire. Nous constatons que les photographies qui s’y trouvent aident les lecteurs à s’immerger dans les territoires qu’ils étudient, et cela au moyen de procédés photographiques alliant une grande quantité de détails à un cadrage subjectif. La plupart des photographies sont accompagnées d’une légende, laquelle permet d’identifier ce qui est représenté sur les photographies. Parfois, les photographies servent à capter l’attention des lecteurs afin qu’ils consultent cette légende parce que des informations pertinentes s’y trouvent. Dans ces cas, l’écrit reste préféré à l’image comme façon de transmettre de l’information. Près d’une photographie sur trois est liée à une activité d’apprentissage. Ces activités prennent plusieurs formes. Elles permettent partiellement de développer le raisonnement géographique : moins de la moitié d’entre elles sont associées à des opérations intellectuelles ; elles ne donnent pas l’occasion aux élèves de travailler avec plusieurs échelles spatiales et temporelles ; elles ne leur offrent pas la possibilité de mettre en oeuvre une démarche inductive. Lorsqu’il est demandé aux élèves de consulter une photographie pour réaliser une activité, la photographie n’est pas nécessaire dans plus de la moitié des cas. / In geography classrooms, photographs find their way to students through learning workbooks. We analysed nine chapters from geography workbooks produced in Quebec for students in Cycle 1 of secondary school. We noted that the photographs help readers to immerse themselves in the territories they are studying, using photographic processes that combine a large amount of detail with subjective framing. Most of the photographs are accompanied by a caption, which helps to identify what is represented in the photographs. Sometimes the photographs are used to capture the reader's attention so that they consult the caption, which contains relevant information. In these cases, writing remains preferred over images as a way of conveying information. Besides, nearly one in three photographs is linked to a learning activity. These activities take several forms. They only partially develop geographical reasoning: less than half of the activities are associated with intellectual operations; the learning activities don’t afford students the occasion to work with several spatial and temporal scales; they also don’t give students the opportunity to apply an inductive approach. When students are asked to consult a photograph in order to complete an activity, the photograph is not necessary in more than half the cases.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33256 |
Date | 08 1900 |
Creators | Viens, Gabriel |
Contributors | Lanoix, Alexandre |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.0026 seconds