De 1919 à 1940, le corps des tirailleurs sénégalais s’affirma davantage au sein de l’armée coloniale. Auréolée de ses succès relatifs dans la Grande Guerre, l’armée noire fut dès lors pensée comme une armée permanente, ayant vocation à combattre sur les fronts extérieurs. Dès juillet 1919, le recrutement reposa sur un appel par tirage au sort avec possibilité de remplacement. Des règles précises se mirent donc en place afin d’encadrer l’ensemble des étapes amenant ces soldats depuis l’Afrique occidentale et équatoriale française vers la métropole ou le bassin méditerranéen. L’hivernage et l’alimentation furent ainsi abordés avec davantage de soin. Le corps des sous-officiers africains offre quant à lui un panel de parcours présentant au plus près les carrières de ces hommes, leurs origines et les soldats qu’ils furent. Leur formation et leurs résultats aux différents examens permet également de mieux cerner les attentes de l’état-major et de la 8e direction. En définitive, le corps des tirailleurs sénégalais fut davantage pensé afin de l’améliorer. Pour autant en 1940, ces efforts de pensée n’avaient abouti à aucune réforme en profondeur et l’armée noire connut les mêmes déboires que l’armée française. / From 1919 to 1940, The Senegalese Infantry Corps firmly established itself within the colonial army. Crowned by its relative success in World War I, the black army was subsequently considered a permanent army, tasked with fighting worldwide. After July 1919, recruitment relied on a draft lottery with the possibility of substitution.Detailed rules at the time were put in place to offer a means of placing soldiers from West African and Equatorial French colonies in France itself or in the Mediterranean basin. In this way, winter quarters and food supplies were given greater consideration.The African non-commissioned officer corps offered a training experience to further the careers of these men, considering their origins and their abilities as soldiers. Their training and their results on different tests also helped to better understand the expectations of the French Army General Staff and their respective divisions.In the end, the Senegalese Infantry Corps was assumed to be a stronger component of the French army. But in 1940, it became apparent that none of these efforts bore substancial reform and the black army suffered the same setbacks as the regular French army.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017MON30036 |
Date | 15 December 2017 |
Creators | Guyon, Anthony |
Contributors | Montpellier 3, Heyriès, Hubert |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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