L'objectif de ce mémoire est de vérifier si les investisseurs mettent en place les processus de l'évitement actif conforme à ce que prédit la théorie de la dissonance cognitive de Festinger (1957). Nous faisons circuler deux questionnaires à deux groupes d'investisseurs afin d'étudier leur changement d'habitude d'exposition à deux sources d'information, soit l'actualité financière et l'état de leurs placements personnels, durant la chute des marchés boursiers de septembre 2008 à mars 2009. Les résultats recueillis auprès de 266 participants montrent de manière concluante que ceux-ci n'évitent pas l'information dissonante comme le prédit la théorie de Festinger (1957). Néanmoins, nous découvrons qu'en accord avec Festinger (1964), les investisseurs qui travaillent dans le domaine des finances et de l'économie n'évitent pas de s'informer de l'actualité financière qui leur est présumée utile. De plus, nous constatons un évitement de l'information dissonante plus prononcé chez les plus de 50 ans de notre échantillon. Nous croyons que ce dernier résultat s'explique par leur inconfort plus grand face aux pertes à court terme dû à leur horizon de placement plus court ou à leur dépendance aux revenus de placements. Finalement, deux raisons sont avancées afin d'expliquer l'absence d'évitement actif, soit l'aspect imprévisible et exceptionnel de la chute boursière, amenant une déresponsabilisation des investisseurs, et le cadre de décision de la répartition d'actifs en fonction du risque.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22638 |
Date | 17 April 2018 |
Creators | Soucy, Martin |
Contributors | Chrétien, Stéphane |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 190 p., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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