Certains chercheurs veulent que les gouvernements modifient les déterminants de
l’environnement urbain du transport actif dans des régions à bas statut socioéconomique pour
réduire les inégalités en activité physique et santé. Mais, des individus de différents sousgroupes
de la population pourraient réagir différemment à l’environnement urbain. Plusieurs
chercheurs ont examiné si l’influence d’un environnement urbain propice aux piétons sur le
transport actif diffère entre les personnes ayant un statut socioéconomique de quartier différent
et ont obtenu des résultats mixtes. Ces résultats équivoques pourraient être dus à la façon dont
les mesures de l’environnement urbain étaient déterminées. Plus spécifiquement, la plupart des
études ont examiné l’effet de la propicité à la marche des lieux résidentiels et n’ont pas pris en
compte les destinations non-résidentielles dans leurs mesures. Cette étude a examiné le statut
socioéconomique du quartier comme modérateur de la relation entre l’environnement urbain et
le transport actif en utilisant des mesures d’environnement urbain qui proviennent de toute la
trajectoire spatiale estimé des individus. Les trois variables de l’environnement urbain, la
connectivité, la densité des commerces et services et la diversité du territoire avaient une plus
grande influence sur le transport actif de ceux avec un haut statut socioéconomique. Nos
résultats suggèrent que même quand la configuration de l’environnement urbain est favorable
pour le transport actif, il peut y avoir des barrières sociales ou physiques qui empêchent les
gens qui habitent dans un quartier à bas statut socioéconomique de bénéficier d’un
environnement urbain favorable au transport actif. / Researchers have called for policymakers to modify the built environment determinants of
active travel in low SES areas in the hopes of reducing disparities in physical activity and
health. However, different population sub-groups may be differently responsive to the built
environment. Researchers have examined whether the influence of walkable built
environments on active transportation differs for those of different socio-economic status and
have obtained mixed results. These equivocal findings could be due to the way the built
environment measures were determined. More specifically, most studies have examined
walkability in residential settings ignoring non-residential destinations. This study examined
socio-economic status as a moderator of the relationship between the built environment and
active transportation using a trip level analyses with measures of built environment exposure
derived from the estimated spatial trajectory of transport trips. All three of the environmental
variables, connectivity, density of business and services, and land-use mix, were found to have
a greater association with AT if the individual undergoing the trip was from a high
socioeconomic status neighbourhood. Our findings suggest that even when the built
environment is favourable for AT there may be social or physical barriers that prevent those
from low socio-economic status neighbourhoods from benefitting from built environments that
are conducive to active transportation.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/13805 |
Date | 05 1900 |
Creators | Steinmetz-Wood, Madeleine |
Contributors | Kestens, Yan |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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