L’oeuvre philosophique de David Hume repose sur un incontournable paradoxe. Dans le premier livre du Traité de la nature humaine, le projet d'une science expérimentale de la nature humaine se trouve curieusement juxtaposé à l'expression d'un scepticisme radical. Notre objectif consiste principalement à rendre compte, au-delà de cette contradiction apparente, de la cohérence de la position épistémologique de Hume. Nous tenterons de mettre en évidence la compatibilité des conceptions humiennes de science et de scepticisme. Nous chercherons également à souligner l'invraisemblance de l'interprétation traditionnelle qui dissout la tension entre science et scepticisme en réduisant la philosophie humienne à un scepticisme autodestructeur.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26324 |
Date | 23 April 2018 |
Creators | Ouellet, Dominique |
Contributors | Boss, Gilbert |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xi, 108 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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