L'industrie automobile tient une place à part dans l'histoire du capitalisme, dont elle détermine jusqu'à l'appellation de sa dernière grande période : le " fordisme ". Depuis la fin du 20ème siècle, elle se trouve confrontée à une double contrainte environnementale : l'épuisement annoncée des carburants fossiles et la lutte contre les pollutions, atmosphériques notamment. Le transport routier représente en effet 20% des émissions de GES. L'objectif de ce travail est d'analyser la réaction de cette industrie pour internaliser cette double contrainte, en se centrant sur la dimension " innovation ". La grille théorique proposée par Schumpeter et prolongée par les auteurs évolutionnistes est mobilisée pour tester l'hypothèse suivante : l'industrie automobile est en train d'amorcer un nouveau sentier de dépendance pour s'émanciper de cette double contrainte. Dès lors, le passage au moteur hybride, lu comme une éco-innovation de rupture, marque la fin du " lock in " sur le sentier précédant caractérisé par la dépendance au moteur à combustion interne.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00993653 |
Date | 16 December 2013 |
Creators | Benezra, Charles |
Publisher | Université de Grenoble |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0017 seconds