L'association Vivre en Ville avec la Ville de Toulouse, EDF et la SEMVAT, a créé des postes d'agents de médiation dans les services publics toulousains. A partir d'une enquête qualitative compréhensive, ce travail interroge le sens de ces " nouveaux métiers " de la médiation. Dans un premier temps, ces emplois se sont révélés une réponse au chômage des jeunes et à l'insécurité urbaine. Nous avons alors posé la question de leur professionnalisation. Néanmoins, les agents de médiation étaient recrutés à cause de leurs difficultés d'insertion professionnelle, et du fait de leur appartenance ethnique. Et ils se sont rapidement enfermés dans une identité de jeunes en insertion à qui l'on déléguait le " sale boulot " du contact avec les publics problématiques. Ce questionnement autour de l'insertion des jeunes issus des quartiers " sensibles " pose la question du déni des catégories ethniques dans la politique de la ville toulousaine.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00264463 |
Date | 02 March 2007 |
Creators | Larroque, Esther |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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