Dans un contexte idéologique où la question de la baisse du niveau revient de façon récurrente dans l'espace public, nous nous sommes servie du test de L'alouette (Lefavrais, 1967) pour mener une étude comparative du niveau en lecture des élèves du CP au CM2. Les résultats indiquent qu'à quarante ans d'écart, le niveau en lecture a diminué de six mois. Au-delà de cette baisse relative, apparaît un fait tout aussi intéressant : celui d'un accroissement des écarts. On constate alors un décrochage des élèves les plus en difficulté et un décollage des élèves les plus performants. Le test de L'alouette étant basé sur une conception traditionnelle de la lecture, nous y avons vu là, l'occasion de mettre à l'épreuve les modèles dominants en lecture : les modèles développementaux. De cette façon, nous nous sommes demandée dans quelle mesure le test de L'alouette nous informe quant à l'apprentissage de la lecture et plus particulièrement en ce qui concerne le caractère discontinu ou continu de la lecture. Les résultats obtenus semblent aller dans le sens d'une discontinuité certes, mais qui ne serait pas absolue. Ainsi, dès le début de l'apprentissage les élèves utiliseraient une procédure lexicale en plus de la procédure par médiation phonologique. L'une ou l'autre étant dominante à certains moments de l'apprentissage.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00961020 |
Date | 02 October 2013 |
Creators | Izard, Amélie |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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