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Nietzsche et le problème de la souffrance

La philosophie pessimiste de Schopenhauer sera confrontée avec la pensée nietzschéenne. Nous allons démontrer que la tragédie attique coïncide avec une affirmation de la souffrance. Nietzsche fait la distinction entre une vie ascendante et déclinante. C’est l’aptitude à affronter et surmonter la souffrance qui servira de critère entre les forts et les faibles. Le plaisir et la douleur sont des interprétations de la volonté de puissance en réaction à une excitation. Nous distinguerons la vie qui lutte pour la puissance et celle qui lutte pour sa conservation. Pour Nietzsche, il faut s’ouvrir à la souffrance pour créer et vivre supérieurement. Le surhumain, en opposition avec la pitié, sera l’horizon de dépassement des hommes. Nietzsche s’en prend à l’idéal ascétique. Par une analyse généalogique de la mauvaise conscience, il découvre le rôle pernicieux qu’ont joué les prêtres dans le processus d’intériorisation de la douleur. Nous exposerons sa critique acerbe du christianisme.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25764
Date23 April 2018
CreatorsLavoie, Benjamin
ContributorsRicard, Marie-Andrée
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xi, 160 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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