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Investissement direct et sous-traitance internationale dans les pays du Sud : le cas de la Tunisie.

Depuis le début des années 1980, l'ouverture de l'économie mondiale a conduit à une évolution rapide des flux d'IDE essentiellement vers les pays en voie de développement. Cette croissance est le résultat du changement structurel de l'activité économique vers la spécialisation verticale internationale. Ainsi, elle a fait émerger un nouveau principe d'analyse pour arbitrer entre l'IDE et la sous-traitance internationale.Notre travail s'intéresse au cas de la Tunisie et examine l'évolution des IDE entrants, essentiellement après la signature de l'accord de partenariat avec l'Union Européenne en 1995. Cet accord représente le point fort du processus d'ouverture de l'économie Tunisienne censé consolider les déterminants économiques traditionnels. Notre analyse empirique des flux entrants entre 1992 et 2008 pour l'ensemble des 58 pays originaires des investissements étrangers en Tunisie, montre que ces investissements se sont concentrés principalement dans le secteur énergétique et dans la branche des textiles et habillement. La principale motivation des investisseurs étrangers demeure la recherche d'une main d'œuvre bon marché, dans une logique de division internationale du travail. En outre, mis à part quelques opérations de privatisation générant des flux importants et concentrés dans la télécommunication et la cimenterie, le processus de libéralisation de l'activité économique n'a pas eu les effets escomptés sur les flux entrants d'IDE.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00662538
Date20 July 2011
CreatorsRahmouni, Oubeid
PublisherUniversité Paris-Est
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
Languagefra
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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