Les galaxies massives sont moins nombreuses que ce qui est attendu avec le modèle standard (le modèle Λ-CDM). Ceci ce traduit par une formation d’étoiles moins importante que prévue dans les galaxies. Pour expliquer celà, il est globalement accepté que des processus stoppent le formation d’étoiles. Pour les galaxies massives, ceci est expliqué par l’action des trous noirs supermassifs. En accrétant du gaz, le trou noir central produit de l’énergie et de l’impulsion. Quand l’accrétion devient importante, le trou noir forme un noyau actif de galaxie, et l’énergie peut ralentir la formation d’étoiles, par chauffage du gaz, de la turbulence, ou par ablation du gaz (feedback négatif). Cependant, il existe des cas de feedback positif qui favorise la formation d’étoiles en comprimant le gaz. En particulier, une partie des noyaux actifs produisent des jets de plasma qui sont observés en émission radio. Ces jets radio peuvent intéragir avec du gaz le long de leur direction de propagation. Des telles interactions sont susceptibles de déclencher de la formation d’étoiles (formation induite par les jets). Ma thèse porte sur les interactions jet-gaz dans des radio galaxies proches. J’ai étudié l’effet du jet sur l’efficacité de la formation d’étoiles pour des interactions à des échelles globales (quelques kiloparsecs) et intermédiaires (quelques centaines de parsecs). Pour celà, j’ai observé et cartographié le gaz moléculaire, qui est un élément clé de la formation d’étoiles. Cette phase froide est observable grâce aux équipements au sol actuels de radio astronomie, comme ALMA, APEX, NOEMA et le 30m de l’IRAM. / Massive galaxies are less abundant than predicted by the standard model of galaxy formation (the Λ-CDM model). This means that galaxies form less stars than expected. To explain this behaviour, it is commonly accepted that some processes are at play and quench star formation. For massive galaxies, it is explained by the feedback of the supermassive black holes. While accreting gas, the central black hole produces energy and momentum. When gas accretion becomes important, the black hole forms an active galactic nucleus, and the energy is expected to quench star formation, via gas heating, turbulence or gas removal (negative feedback). However, evidence is found of so-called AGN positive feedback that favours star formation by compressing the gas. In particular, a fraction of the AGN population produces jets of plasma that are observed in radio emission. These radio jets may interact with gas that is located along the direction of propagation. Such interactions are invoked to trigger star formation (jet-induced star formation). My PhD focused on the jet-gas interaction for nearby radio galaxies. I explored the effect of the jet on the star formation efficiency in such interactions at global (few kiloparsecs) and intermediate (few hundreds parsecs) scales. To do so, I searched and mapped the molecular gas (via CO emission lines) that is a key ingredient for star formation. This cold gas is observable using current radio astronomy ground-based facilities, like ALMA, APEX, NOEMA and the 30m telescope.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PSLEO005 |
Date | 29 September 2016 |
Creators | Salomé, Quentin |
Contributors | Paris Sciences et Lettres, Salomé, Philippe, Combes, Françoise |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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