Actuellement, le concept « idole » a basculé dans la sphère triviale du culte de personnes et renferme, néanmoins, des traces du sens antique du mot. Le terme d’idole met l’accent sur le moment de la vénération et c’est précisément là que réside la difficulté : la combinaison de l’adoration et de la plasticité d'une image va à l’encontre de la théologie de l’Ancien Testament de la vénération unique et sans image de JHWH. Le point de départ de cette étude est le mot grec eidôlon, qui est ancré dans le sujet de l’image des divinités depuis la Septante et qui fait office de terme fixe pour désigner les déités étrangères. Il en ressort qu’il n’existe pas d’expression standard pour une image de culte dans la culture grecque. La comparaison et l’analyse exacte des équivalents hébreux et grecs forment la majeure partie de la thèse. Dans le cas d’eidôlon il n’existe pas d’équivalent standard mais un bon nombre de termes hébreux qui sont tous reproduits par le terme grec dans la LXX. Par ailleurs, le terme eidôlon apparaît dans des textes d’importance cruciale pour la foi israélite (voir sa fréquence dans le deuxième commandement du Décalogue et dans le Chant de Moïse). Il s’agit d’une manœuvre stratégique et théologique des traducteurs, car ce terme renferme tous les éléments majeurs des divinités étrangères. Il existe donc une différenciation claire entre le dieu d’Israël et toutes les autres divinités. / The concept “idol” derives from ancient Greek, which is still used today. Nowadays, an Idol designates first and foremost the cult of personality but the traces of the ancient meaning are partly preserved. The term idol focuses on the veneration of foreign deities and their pictorial representations. Therefore, idols contrast with the monotheism and an iconism of the god of Israel. This study elaborates the original meaning of the Greek word eidôlon which becomes the standard expression for divine images since its usage in the Septuagint and afterwards. It seems that there did not exist a major term for cult images in the Greek culture. The comparison and the exact analysis of the Hebrew and Greek equivalents form the major part of the thesis. In the case of eidôlon there does not exist a Hebrew standard equivalent but a variety of Hebrew lexemes which are all translated by the Greek word in the Septuagint. In general, eidôlon appears in important and authoritative texts (Exodus 20: the Second Commandment,Deuteronomy 32: The Song of Moses). Concerning the choice of terminology, eidôlon is astrategic and theological move of the translators because this Greek expression includes allmajor characteristics of foreign deities. A clear distinction between JHWH the god of Israel andall other deities becomes clear.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018STRAK017 |
Date | 28 September 2018 |
Creators | Plangger, Stefanie |
Contributors | Strasbourg, Bons, Eberhard |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | German |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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