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Temps de travail au sein des ménages, normes légales sur le marché du travail et bien-être subjectif / Working time within households, legal norms on the labour market and subjective wellbeing

Cette thèse s’inscrit dans la démarche de l’Économie du bien-être au sens où elle répond au double enjeu qui guide cette discipline, à savoir faire des mesures de bien-être subjectif des sujets d’analyse en soi et des outils visant à améliorer l’analyse économique. La première partie de cette thèse explore l’interaction existant entre temps de travail au sein des couples et le bien-être subjectif. Le Chapitre 1 démontre qu’être simultanément sur-employés peut avoir un effet positif sur le bien-être des deux membres du couple. Le Chapitre 2 démontre que les femmes travaillant plus que leurs maris subissent des baisses de bien-être. Ce Chapitre présente une posture nouvelle dans la littérature au sens où il prouve que cette baisse de bien-être ne semble pas imputable aux normes de genre mais à l’absence de justice dans la distribution des tâches au sein du ménage. La seconde partie de cette thèse adopte une posture différente au sens où le bien-être subjectif y devient un outil permettant l’évaluation de politiques du marché du travail. Le Chapitre 3 démontre que les réductions du temps de travail implantées en France et au Portugal à la fin des années 1990 ont amélioré en moyenne la satisfaction des travailleurs vis-à-vis de leur emploi et de leur temps de loisir. Le Chapitre 4 évalue l’effet direct et les externalités causés par la hausse de la contribution Delalande en France en 1999. Cette contribution visait à protéger l’emploi des seniors. Ainsi, l’augmentation de cette contribution a augmenté la perception de sécurité des seniors concernés mais ceci s’est fait aux détriments de leurs plus jeunes collègues, qui ont vu leur perception de sécurité de l’emploi diminuer. / The present thesis contributes to the literature by exploring how relative working time within households and changes in legal norms on the labour market are linked to subjective wellbeing. Bydoing so, this thesis matches the objectives of the Economics of Wellbeing in that it both considers subjective wellbeing as a subject of study per se and a tool for economic analyses. The first part ofthis thesis examines how relative working time in household affects subjective wellbeing. Chapter 1 demonstrates that being simultaneously overemployed may translate into higher wellbeing of both couple members. Chapter 2 shows that women working more than their husbands are likely to experience wellbeing losses. However, this Chapter is innovative in that it demonstrates that these losses in utility are not caused by violation of gender norms but because of the unfairness of the time allocation within household. The second part of this thesis adopts a different perspective sinceit takes subjective wellbeing as a tool to perform welfare analysis of labor market reforms. Chapter3 estimates the impact of working time reductions implemented in Portugal and France at the end ofthe 1990’s and concludes that workers experienced increases in job and leisure satisfaction. Chapter4 evaluates the impact of the increase in the Delalande tax in 1999. This tax aimed at keeping older workers in the labor force. Then, this Chapter shows that perceived job security of older workers increased thanks to the higher Delalande tax but this has been done at the cost of lower perceived job security of their younger colleagues.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA01E040
Date20 September 2017
CreatorsLepinteur, Anthony
ContributorsParis 1, Clark, Andrew, Margolis, David Naum
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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