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L'identité morale des gestionnaires : une analyse socio-historique, pragmatique et théologique.

Dans la première partie de notre thèse, nous analyserons l'évolution des discours sur l'identité morale des gestionnaires dans le champ des théories de la gestion.

Au terme de ce parcours, nous laisserons le lecteur avec une meilleur idée de l'héritage moral des theories de la gestion (d'où venons-nous?), de l'avenir qu'elles annoncent (que voulons-nous?) et des forces en présence qui expliquent les mutations actuelles (qu'est-ce qui explique que l'on veuille prendre ce tournant?).

Dans la deuxième partie de notre thèse, nous actualiserons la pensée de Jean-Marc Ferry. Notre objectif sera de prendre le chemin tracé par ce spécialiste européen de la question de l'identité morale en vue de développer une pédagogie qui permettra aux gestionnaires d'honorer à fond les exigences éthiques contemporaines.

Dans la troisième partie de notre thèse, nous verrons comment les ressources de la théologie peuvent appuyer les efforts qui sont déployés pour construire l'identité morale des gestionnaires. Notre souci est de dégager une voie ou un cadre de dialogue qui permettra aux ressources de la foi chrétienne d'appuyer les efforts humains qui cherchent à orienter la gestion vers plus de respect de l'humain, de la société et de l'environnement.

En écrivant cette thèse, nous faisons trois paris. Le premier est celui du dialogue . À ce chapitre, l'idée que nous voulons communiquer est qu'il y a quelque chose d'immensément riche à gagner en favorisant une rencontre entre le meilleur de ce que la gestion, la philosophie et la théologie peuvent offrir aux discussions sur l'identité morale des gestionnaires.

Notre deuxième pari est celui de la lucidité . À ce niveau, notre premier espoir est que notre travail fera apparaître que le devenir des personnes (et par elles celui des sociétés) est l'enjeu fondamental qui se cache en-dessous du questionnement de l'éthique sectorielle centré sur la résolution de problèmes pratiques.

Notre troisième pari est celui de la confiance . Sans absoudre les gestionnaires de leur part de responsabilité pour les problèmes du monde, nous avons pris l'option de croire que l'évolution du travail et de l'économie nous offre aujourd'hui autant de chances d'humanisation que d'occasions de dérives plus poussées vers une exploitation des personnes et une dégradation de la nature. (Abstract shortened by UMI.)

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/9268
Date January 2000
CreatorsLecours, Pierre.
ContributorsLarouche, Jean-Marc,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format454 p.

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