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Prévention du cancer du col de l'utérus : médecin généraliste et inégalités de santé aux prémices de la mise en place nationale du dépistage organisé / Prevention of cervical cancer : general practitioner and health inequalities at the beginning of the national implementation of organized screening

Les inégalités de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus (CCU) sont multifactorielles et la prévention primaire du CCU par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) oncogènes pourrait présenter des similarités. Médecin de premier recours de l’ensemble de la population, le médecin généraliste (MG) pourrait avoir une place importante dans la limitation de ces inégalités et nous voulions l’explorer avant l’implémentation du dépistage organisé national français (DONF) du CCU.La comparaison des données de remboursement de deux départements français dont l’un participait à l’expérimentation de dépistage organisé, a mis en évidence une participation au dépistage plus importante dans le département d’expérimentation. Le gradient de participation diminuant avec l’augmentation du niveau de défavorisation était plus fort dans le département d’expérimentation, et plus encore en milieu rural. Nos données ne nous ont pas permis d’explorer ces aspects pour la vaccination contre les HPV.Interrogés sur leurs préférences pour limiter ces inégalités dans le cadre du DONF, gynécologues et MG étaient favorables au ciblage des femmes non dépistées, par invitations centralisées impliquant le médecin traitant déclaré ou en leur fournissant la liste des femmes non dépistées de leur patientèle. Le ciblage des femmes de plus de 50 ans ou défavorisées, de même que les autoprélèvements de dépistage des HPV, étaient rejetés par les praticiens.L’ensemble de nos travaux confirmaient l’importance d’un universalisme proportionné lors de l’implémentation du DONF. L’adhésion des praticiens, dont les MG, nécessitera une information sur la motivation des mesures proposées. / Unequal participation in uterine cervical cancer screening (UCC) is multifactorial and primary prevention of UCC by vaccination against oncogenic human papillomavirus (HPV) may have similarities. As primary care physicians for the overall population, general practitioners (GPs) could be a major contributor in limiting these inequalities. We aimed to explore these contributions before the implementation of the French national organized screening (FNOS) of UCC.The comparison of reimbursement data from two French departments, one of which experimented a regional organized screening, revealed a greater participation in screening in the experimental department. The participation gradient decreasing with the increase of deprivation was stronger in the experimental department, and moreover in rural areas. Our data did not allow us to explore these aspects for HPV vaccination.Asked about their preferences to limit these inequalities when implementing the FNOS, gynecologists and GPs were in favour of targeting unscreened women, by centralized invitations involving the declared attending physician, or by providing them with a list of unscreened women among their patients. Targeting women over 50 years old or deprived women, as well as HPV self-sampling, were options rejected by practitioners.Our results confirmed the importance of a proportionate universalism when implementing the FNOS. The involvement of practitioners, including GPs, will require information on the rational of the proposed measures.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2019NORMC408
Date08 November 2019
CreatorsRaginel, Thibaut
ContributorsNormandie, Baud, Lydia
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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