The Idylls of the King, d’Alfred Tennyson, fut dès sa parution (1859) très populaire. Son sous-titre initial, « The True and the False », constitue le fil directeur des quatre poèmes du recueil, qui se développent autour d’interprétations erronées. Lever le voile sur la véritable identité d’une personne, voir la réalité en face, ou même comprendre qui l’on est vraiment : les Idylls se résument à une longue et difficile recherche de la vérité à laquelle s’ajoute une question morale, le bien et le mal en chaque personne. Les Idylls mettent en garde le lecteur contre les apparences trompeuses et les êtres corrompus. Le recueil inspira de nombreux artistes, notamment préraphaélites. À l’époque édouardienne, les Idylls, devenues un « classique », firent à nouveau l’objet d’éditions illustrées. Comment les artistes (Eleanor Fortescue Brickdale, Florence Harrison, Jessie M. King et John Byam Shaw), généralement issus du Préraphaélitisme, illustrent-ils la thématique de la vérité ? La thèse montre comment le thème de la vérité est transposé et adapté dans les illustrations : malgré une apparente correspondance entre les Idylls et les images, les illustrateurs édouardiens se détachent des points de vue développés par le poète et ses personnages, et les critiquent implicitement. Par ailleurs, ils mettent en relief la dimension imaginaire du texte : leurs images permettent alors de s’évader des poèmes, en stimulant les facultés créatrices du lecteur. / Published in 1859, Alfred Tennyson’s Idylls of the King was an instant literary success. Its original subtitle, “The True and the False”, is the central theme of the four poems of the volume, which all deal with misperceptions, misunderstandings and misinformation. The Idylls can be seen as a long and challenging pursuit of the truth, since they show the heroes lifting the veil on their partner’s real identity, facing the truth, or trying to define their true selves. The poems also raise moral questions related to good and evil within men and women. In other words, the Idylls may be read as a warning against misperceptions and corrupt behaviours. The Idylls became a source of inspiration for many artists, including the Pre-Raphaelites. During the Edwardian era, Tennyson’s work, raised to the status of a classic, was again published in illustrated editions. How did the artists chosen here—Eleanor Fortescue Brickdale, Florence Harrison, Jessie M. King and John Byam Shaw, most of them affiliated to Pre-Raphaelitism—illustrate the question of Truth and Falsehood? This thesis shows how the theme of truth is depicted and adapted in the illustrations. Despite their apparent faithfulness to the poems, the Edwardian illustrators distance themselves from the poet’s or the characters’ point of view, while implicitly criticizing it. Besides, they highlight the imaginary dimension of the text. Thus, their illustrations stimulate the reader’s fancy and his or her inner dream world.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016LORR0087 |
Date | 07 July 2016 |
Creators | Aubriet, Hélène |
Contributors | Université de Lorraine, Stevanovitch, Colette, Gadoin, Isabelle |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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