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Convertible bonds financing : Shareholder wealth effects, Sequential Investments and Call Policies / Le financement par émission d'obligations convertibles : effets d'annonce, investissements séquentiels et politique de remboursement anticipé

Cette thèse apporte une lumière sur divers aspects du financement par émission d’obligations convertibles sur le marché ouest européen entre 1994 et 2016. La première étude analyse la réaction du marché à l’annonce d’obligations convertibles en période de crise. Nos résultats montrent une réaction significativement plus négative en période de crise qu’en période normale. L’étude des déterminants de cette réaction indique que les investisseurs intègrent le potentiel des obligations convertibles à réduire les coûts de financement externes. Cependant, la réaction négative du marché est au moins partiellement due à la suspicion d’une possible surévaluation de l’émetteur et cette suspicion est exacerbée en périodes de crise financière. Par ailleurs, nous montrons qu’une part de la réaction négative enregistrée à l’annonce des convertibles est probablement due aux ventes à découvert opérées par les arbitragistes. La deuxième étude de cette thèse teste la théorie du financement séquentiel de Mayers (1998) qui prédit que le recours aux obligations convertibles permet de financer de façon optimale des investissements séquentiels. Nous évaluons l’importance du call émetteur dans la mise en œuvre optimale du financement séquentiel en comparant les activités de financement et d’investissement des firmes ayant rappelées par anticipation leurs obligations convertibles à celles d'entreprises du même secteur les ayant remboursées normalement à leur échéance. Nos résultats indiquent que la clause de rachat anticipé permet aux émetteurs de minimiser les coûts d’émissions et signale une stratégie de financement séquentiel sous sa forme « forte ». De plus, le modèle des doubles différences indique que les firmes ayant rappelées leurs convertibles par anticipation investissent plus que les entreprises les ayant remboursées normalement aux dates de rappel et ce en considérant les effets temporels et autres variables de contrôle. Le dernier chapitre de cette thèse traite de la politique de remboursement anticipé des obligations convertibles. Nous montrons à l’instar des études précédentes que les firmes retardent le rappel de leurs convertibles par rapport au point optimal de rappel préconisé par Ingersoll (1977). L’analyse des différentes théories justifiant le rappel tardif des obligations convertibles débouche sur des résultats cohérents avec l’hypothèse de détresse financière mais rejette celles liées à l’existence de la période de notification. / This thesis focuses on three aspects of convertible bonds financing using a Western European sample between 1994 and 2016. The first study of this thesis is related to the shareholder wealth effects at the announcement of the convertible bonds issuance during financial crises. We find that the market reaction is more negative during crises’ periods compared to that in normal periods. Analysis of the determinant of this reaction indicates that the market recognizes the potential of convertible bonds to reduce agency and adverse selection costs. However, we also find that the signal of overvaluation sent by the issuance mitigates the investors’ optimism about the ability of the convertible bonds to alleviate external financing costs and this bad signal is exacerbated during the financial crises. Furthermore, we find that firms that are short-sale constrained incur less negative market reaction. The second study tests the sequential financing theory of Mayers (1998) which supports that firms issue callable convertible bonds in order to implement optimal sequential financing strategy. We point out in this study the importance of the call provision by comparing the investment and financing activities of Western European firms that early called their convertible bonds to those in the same industry that redeemed their bonds at maturity. We find that the inclusion of such provision allows firms (callable convertible bonds issuers) to better control issuance costs and signals a “strong” sequential financing strategy. We also find that the calling firms invest more than the non-calling firms at the call date and the difference-in-differences model shows that this difference is due to the call decision, after controlling for time fixed effects and other control variables. The last chapter of this thesis addresses the issue of convertible bonds call delay. As previous studies, we find that the companies do not call their bond at the optimum point identified by Ingersoll (1977). Unlike previous researches in the same area, our study considers the main theoretical rationales for convertible bonds call delay. We find strong evidence for the financial distress hypothesis, little evidence for cash flow advantage and signaling theories but no evidence for the notice period justification.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016REN1G028
Date08 December 2016
CreatorsAdoukonou, Olivier Yvon
ContributorsRennes 1, Viviani, Jean-Laurent, André-Le Pogamp, Florence
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish, French
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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