Ce travail porte sur la fissuration des réparations minces en béton soumises à un chargement hygrothermique et a pour objectif l'étude du processus et des mécanismes de propagation des fissures, notamment à l'interface. La méthodologie repose sur deux approches principales. La première consiste en une étude expérimentale du comportement in situ des réparations en béton soumises à des cycles de mouillage-séchage. La seconde est une étude par modélisation numérique de la fissuration due au séchage dans les réparations minces en béton. Les résultats montrent que le séchage seul et la fissuration qui en découle ne sont pas préjudiciables à l'adhérence et que le comportement des éléments réparés est monolithique. En effet, les fissures qui atteignent l'interface sont freinées ou se propagent dans le support, mais elles ne provoquent pas le décollement de la couche de réparation. Globalement, les résultats obtenus démontrent que les réparations minces adhérentes en béton se comportent très bien au séchage et que, dans des conditions de mise en oeuvre adéquates et avec des matériaux de qualité, elles constituent donc une alternative de réhabilitation tout à fait viable dans plusieurs situations.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:pastel.archives-ouvertes.fr:pastel-00000639 |
Date | 08 1900 |
Creators | Laurence, Olivier |
Publisher | Ecole des Ponts ParisTech |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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