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Trois essais sur les relations entre les invariants structuraux des graphes et le spectre du Laplacien sans signe

Le spectre du Laplacien sans signe a fait l'objet de beaucoup d'attention dans la communauté scientifique ces dernières années. La principale raison est l'intuition, basée sur une étude des petits graphes et sur des propriétés valides pour des graphes de toutes tailles, que plus de graphes sont déterminés par le spectre de cette matrice que par celui de la matrice d'adjacence et du Laplacien. Les travaux présentés dans cette thèse ont apporté des éléments nouveaux sur les informations contenues dans le spectre cette matrice. D'une part, on y présente des relations entre les invariants de structure et une valeur propre du Laplacien sans signe. D'autre part, on présente des familles de graphes extrêmes pour deux de ses valeurs propres, avec et sans contraintes additionnelles sur la forme de graphe. Il se trouve que ceux-ci sont très similaires à ceux obtenus dans les mêmes conditions avec les valeurs propres de la matrice d'adjacence. Cela aboutit à la définition de familles de graphes pour lesquelles, le spectre du Laplacien sans signe ou une de ses valeurs propres, le nombre de sommets et un invariant de structure suffisent à déterminer le graphe. Ces résultats, par leur similitude avec ceux de la littérature viennent confirmer l'idée que le Laplacien sans signe détermine probablement aussi bien les graphes que la matrice d'adjacence.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:pastel.archives-ouvertes.fr:pastel-00956183
Date27 November 2013
CreatorsLucas, Claire
PublisherEcole Polytechnique X
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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