La thèse porte sur le traitement de trois classiques de la littérature italienne durant les vingt-deux années du régime fasciste italien. Ces trois classiques sont : Vittorio Alfieri (1749-1803), Ugo Foscolo (1778-1827) et Giacomo Leopardi (1798-1837). Elle analyse d'une part la place qui est réservée à ces trois poètes dans les histoires littéraires de l'époque, en la comparant avec la production analogue précédente, et les questions esthétiques et thématiques qu'abordent le plus souvent les critiques littéraires, qu'ils soient d'inspiration fasciste ou antifasciste. Elle étudie d'autre part la spécificité du régime totalitaire, et sa vocation à s'approprier le culte de ces trois poètes et à en contrôler les lectures, principalement par le biais de l'enseignement - via les manuels et les programmes scolaires - et des institutions officielles qu'il crée de toute pièce ou qu'il « phagocyte ». En s'appuyant sur un corpus très varié, comportant les textes critiques méconnus ou oubliés des années 1920 et 1930 ainsi que des documents scolaires, des textes officiels, des lettres et différentes formes de témoignage, cette étude pose la question plus générale de l'instrumentalisation de la littérature dans le totalitarisme et du caractère particulier du fascisme italien.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00372189 |
Date | 29 November 2008 |
Creators | Lanfranchi, Stéphanie |
Publisher | Université Paris VIII Vincennes-Saint Denis |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0013 seconds