Après une période de rejet, la littérature est aujourd'hui revenue dans les classes de langue en tant que document authentique. Si cette position n'est plus contestée dans les discours théoriques, dans les faits, de nombreux enseignants mettent encore de coté ce support pédagogique qui véhicule presque malgré lui de nombreux sous-entendus. <br />Afin d'étendre le corpus dit " littéraire " et d'introduire dans la classe des documents motivants et présentant de nombreux avantages, nous proposons d'utiliser le terme " littérature " au pluriel, incluant les paralittératures, la littérature francophone ou la littérature dite " classique ". Cette ouverture peut notamment motiver les apprenants par l'utilisation de textes moins marqués, désacraliser l'exploitation des textes littéraires ou encore refléter davantage le marché actuel du livre. De plus, la diversité qualitative et thématique des littératures est un facteur qui permet d'adapter le support d'apprentissage au niveau de l'apprenant ou du groupe-classe.<br />Les littératures étant très vastes, nous avons porté notre attention sur un genre en particulier : le roman policier, qui est entré récemment dans les programmes scolaires français. Nous proposons une étude comparative d'un corpus constitué de descriptions urbaines issues d'une part de romans réalistes, et d'autre part de romans policiers du type polar urbain. Nous procédons ensuite à diverses expériences pour valider l'acquisition par les apprenants d'une compétence générique participant à la compétence lectoriale.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00403124 |
Date | 06 July 2009 |
Creators | Riquois, Estelle |
Publisher | Université de Rouen |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0024 seconds