Return to search

Etude itérative des liens entre utilisabilité et acceptabilité d'un dispositif de saisie et de reconnaissance de l'écriture manuscrite

Les interfaces de saisie et de reconnaissance automatique d'écriture manuscrite sur Pocket PC, bien que témoignant de performances théoriques élevées (McKenzie, 2002), ne sont pourtant pas jugés utilisables, et donc, acceptables, par leurs utilisateurs qui leur préfèrent le clavier virtuel (Ortelli, 2003, Költringer & Grechenig, 2004). Notre travail vise à comprendre ce problème d'acceptabilité, et s'articule autour de deux axes. Le premier consiste à améliorer la machine (ergonomie) tandis que le second consiste à comprendre l'utilisateur (efficience mentale et attitudes). Nous proposons tout d'abord une série de deux expériences et un test utilisateur dont le but est d'améliorer l'ergonomie d'une interface de saisie et de reconnaissance d'écriture manuscrite (DIGIME, développée en partenariat avec l'IRISA, Institut de Recherche en Informatique et Systèmes aléatoires), et ce afin d'en améliorer l'utilisabilité. Pour ce faire, nous mettons à contribution les modèles de la charge cognitive (Sweller, 1991), du format de présentation des illustrations (Mayer, 2001), ainsi que des critères ergonomiques (Bastien & Scapin, 2001). Les améliorations obtenues au niveau de l'ergonomie (expé 1) et du didacticiel (expé 2) ne s'avèrent pas suffisantes pour concurrencer les méthodes de saisies alternatives (expé 3). Par conséquent, dans un second temps, nous mettons en place trois autres expériences (dont un test de perception) qui tentent de mettre en relation processus rédactionnels, charge mentale (Kellogg, 1996) et acceptabilité (Davis, 1989). Les résultats montrent que s'il est vain de prendre en compte les avis des participants sans leur performance (expé 4), l'efficience mentale de l'écriture ne permet pas d'envisager de prévoir l'acceptabilité de DIGIME, de même que tout autre jugement porté sur cette interface (expé 5 et 5 bis). Ce cycle itératif de conception nous permet néanmoins de conclure que le défaut d'utilisabilité des logiciels de reconnaissance d'écriture est dû à un problème d'apprenabilité. L'acceptabilité s'en ressent, principalement du fait de la concurrence des claviers virtuels dont le fonctionnement, calqué sur les claviers matériels, est connu du plus grand nombre

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00585247
Date09 April 2009
CreatorsDeconde, Guillaume
PublisherUniversité Rennes 2, Université Européenne de Bretagne
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

Page generated in 0.0018 seconds