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Etude expérimentale des propriétés de fusion du manteau inférieur

Au cours de la dernière phase d'accrétion, les planètes terrestres ont connu des impacts géants violents et très énergétiques. A la suite du chauffage causé par les impacts, la Terre primitive était partiellement ou totalement fondue, et un océan magmatique a été formé dans la couche externe de la Terre. Le refroidissement successif de l'océan magmatique a causé la cristallisation fractionnée du manteau primitif. Cependant, il reste beaucoup d'incertitudes à propos de l'accrétion de la Terre primitive, comme la profondeur et la durée de vie d'un (ou plusieurs) océan(s) magmatique(s), l'effet de la recristallisation du manteau sur la ségrégation chimique entre les différents réservoirs de la Terre et ainsi de suite. La connaissance des propriétés de fusion du manteau profond est important aussi pour examiner la possibilité d'une fusion partielle actuellement. L'objectif était d'aborder quelques problèmes concernant le manteau inférieur terrestre : Quelle est la séquence de fusion entre les phases dominantes dans le manteau inférieur ? Est-ce qu'on peut expliquer la zone à ultra-basse vélocité (ULVZ) avec la fusion partielle d'un manteau pyrolytique (ou chondritique) ? Quel est le partage du fer entre les phases silicatées liquides et solides dans le manteau profond ? Est-ce qu'on peut donner des informations nouvelles sur les propriétés d'un océan magmatique profond à partir des courbes de fusion du manteau primitif ? Dans cette étude les courbes de fusion et les relations de fusion ont été analysées en utilisant la cellule à enclume de diamant chauffé au laser (LH-DAC) pour des pressions entre 25 et 135 GPa et des températures jusqu'à plus que 4000 K, i.e. pour des conditions de P-T qui correspondent au manteau inférieur terrestre entier. Les compositions utilisées ont été le raccord entre MgO et MgSiO3 et une composition de type chondritique pour le manteau terrestre. J'ai utilisé deux techniques in-situ de radiation-synchrotron pour déduire les propriétés de fusion à hautes pressions ; la diffractométrie au rayons-X et la fluorescence au rayons-X. Les nouveaux résultats obtenus dans cette étude sont : (...)

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00697344
Date24 June 2011
CreatorsLo Nigro, Giacomo
PublisherUniversité Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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