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Models and theories of lambda calculus

Dans cette thèse on s'intéresse surtout aux sémantiques principales du λ-calcul (c'est- a-dire la sémantique continue de Scott, la sémantique stable, et la sémantique fortement stable) mais on introduit et étudie aussi deux nouvelles sémantiques : la sémantique relationnelle et la sémantique indécomposable. Les modèles du λ-calcul pur peuvent être définis soit comme des objets réflexifs dans des catégories Cartésiennes fermées (modèles catégoriques) soit comme des algèbres combinatoires satisfaisant les cinq axiomes de Curry et l'axiome de Meyer-Scott ( λ-modèles). En ce qui concerne les modèles catégoriques, on montre que tout modèle catégorique peut être présenté comme un λ-modèle, même si la ccc (catégorie Cartésienne fermée) sous-jacente n'a pas assez de points, et on donne des conditions su santes pour qu'un modèle catégorique vivant dans une ccc \cpo-enriched" arbitraire ait H pour théorie équationnelle. On construit un modèle catégorique qui vit dans une ccc d'ensembles et relations (sémantique relationnelle) et qui satisfait ces conditions. De plus, on montre que le λ-modèle associe possède des propriétés algébriques qui le rendent apte a modéliser des extensions non-déterministes du -calcul. En ce qui concerne les algèbres combinatoires, on montre qu'elles satisfont une généralisation du Théorème de Représentation de Stone qui dit que toute algèbre combinatoire est isomorphe a un produit Booléen faible d'algèbres combinatoires directement indécomposables. On étudie la sémantique du λ-calcul dont les modèles sont directement indécomposable comme algèbres combinatoires (sémantique indécomposable); on prouve en particulier que cette sémantique est assez générale pour inclure d'une part les trois sémantiques principales et d'autre part les modèles de termes de toutes les λ-théories semi-sensibles. Par contre, on montre aussi qu'elle est largement incomplète. Finalement, on étudie la question de l'existence d'un modèle non-syntaxique du λ-calcul appartenant aux sémantiques principales et ayant une théorie équationnelle ou inéquationnelle r.e. (récursivement énumérable). Cette question est une généralisation naturelle du problème de Honsell et Ronchi Della Rocca (ouvert depuis plus que vingt ans) concernant l'existence d'un modèle continu de λβ ou λβη. On introduit une notion adéquate de modèles effectifs du λ-calcul, qui couvre en particulier tous les modèles qui ont été introduits individuellement en littérature, et on prouve que la théorie inéquationnelle d'un modèle effectif n'est jamais r.e. ; en conséquence sa théorie équationnelle ne peut pas être λβ ou λβη. On montre aussi que la théorie équationnelle d'un modèle effectif vivant dans la sémantique stable ou fortement stable n'est jamais r.e. En ce qui concerne la sémantique continue de Scott, on démontre que la théorie in équationnelle d'un modèle de graphe n'est jamais r.e. et qu'il existe beaucoup de modèles de graphes effectifs qui ont une théorie équationnelle qui n'est pas r.e.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00715207
Date18 February 2008
CreatorsManzonetto, Giulio
PublisherUniversité Paris-Diderot - Paris VII
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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