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Liberal educational responses to religious diversity: defending the need for a supplemental dimension of citizenship education in liberal democratic societies

This dissertation explores the relationship between liberal/secular and religious educations. I begin by tracing what I believe to be the source of tension between liberal/secular and religious educations to two highly influential liberal theories that have affected civic education in particular. I begin with an analysis of John Dewey's naturalistic approach to metaphysics and religion, arguing that Dewey's attitude to religious traditions, when used as a basis for civic education, is insufficient. Specifically, I argue that in Dewey's conception, religious doctrines, principles, ideals, beliefs, and ultimately religious traditions as a whole, are important only instrumentally. Furthermore, I conclude that the only possible outcome once one accepts a prior commitment to Dewey's metaphysics (or anti-metaphysics) is that reflection and deliberation on the 'religious' will denude it of its distinctively religious character. My major conclusion is that such a view of religion and the religious is egregiously deficient when evaluated in light of the liberal principle of respect for religion and religious diversity. I then move to a critical examination of the second highly influential liberal theory, political liberalism. The conclusion that I highlight in my critique of Rawlsian political liberalism is that a civic education based on the political ideals of political liberalism can pretty much ignore religious conceptions without detriment to the development of young citizens' deliberative capacities. I strongly challenge this conclusion, because I see engagement with religious conceptions as valuable – even necessary – for good citizenship, and for enabling citizens of diverse societies to do justice to/for each other. In the second half of the dissertation, I propose a theoretical framework for this supplemental dimension which is based on virtue epistemology. I focus specifically on the recent work of James Montmarquet, particularly his notion of subjective justification, which I incorporate as an ideal basis for engagement which focuses on reason-giving and validates the role that religious traditions can play in moral and civic deliberation. / Cette thèse explore la relation entre l'éducations libérale/séculiers et religieux. Je commence par tracer ce que je crois être la source de tension entre éducations libérale/laïques et religieux à deux théories libérales très influent qui ont affecté l'éducation civique en particulier. Je commence par une analyse de l'approche naturaliste John Dewey à la métaphysique et la religion, en faisant valoir que l'attitude de Dewey aux traditions religieuses, lorsqu'il est utilisé comme une base pour l'éducation civique, est insuffisante. Plus précisément, je soutiens que dans la conception de Dewey, les doctrines religieuses, les principes, les idéaux, les croyances et traditions religieuses en fin de compte dans leur ensemble sont importants purement instrumentale. En outre, je conclus que la seule issue possible une fois que l'on accepte un engagement préalable à la métaphysique de Dewey (ou anti-métaphysique) - est que la réflexion et de délibération sur le «religieux»-t-elle priver de son caractère nettement religieux. Ma conclusion majeure est que ce point de vue de la religion et religieux est flagrante carence lorsqu'ils sont évalués à la lumière du principe libéral de respect pour la religion et de la diversité religieuse. Je passe ensuite à un examen critique de la seconde théorie libérale très influent, le libéralisme politique. La conclusion que je souligne dans ma critique du libéralisme politique rawlsien est que l'éducation civique sur la base des idéaux politiques du libéralisme politique ne peut ignorer à peu près les conceptions religieuses sans porter préjudice au développement des capacités des jeunes citoyens de délibération. Je conteste fermement cette conclusion, parce que je vois son engagement avec les conceptions religieuses aussi précieux - voire nécessaire - de civisme, et pour permettre aux citoyens de diverses sociétés de rendre justice à / pour l'autre. Dans la seconde moitié de la thèse, je propose un cadre théorique de cette dimension supplémentaire qui est basé sur l'épistémologie vertu. Je me concentre plus particulièrement sur les travaux récents de James Montmarquet, en particulier sa notion de la justification subjective, que je déclare constituer comme une base idéale pour un engagement qui met l'accent sur la raison qui donne et valide le rôle que les traditions religieuses peuvent jouer dans la délibération morale et civique.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.103678
Date January 2011
CreatorsBevan, Ryan
ContributorsKevin Michael McDonough (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Integrated Studies in Education)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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