Ideologies of intellect: a critical examination of the hype surrounding cognitive enhancement

In the field of bioethics, the relatively recent phenomenon of cognitive enhancement—the idea that one might improve upon their typical, or "healthy," level of intellect through the use of pharmaceuticals developed to treat medical conditions—has garnered considerable interest from bioethicists and the popular media. The high level of coverage related to this phenomenon has prompted concern that a misrepresentation of the scientific facts related to the safety and efficacy of the drugs involved may encourage public interest, with potentially negative effects on social conformity and loss of diversity.One drug in particular, donepezil, has become known as a "cognitive enhancement agent" based mainly on the findings of one small-scale study. Its genesis from contested Alzheimer's drug to revolutionary "smart-pill" has provoked questions related to the level of evidence driving this reconceptualization. Recent reviews have determined that the findings of the primary study were limited, and additional analysis of a possible link between donepezil and a cognitive enhancement effect have also found the study to be lacking. This thesis characterizes how media and bioethics literature has shaped the discourse of donepezil as a cognitive enhancement agent in the absence of solid scientific evidence. A systematic content analysis was conducted to determine how media and bioethics articles portray donepezil and present the results of the landmark study. We found much hype of the possibility that donepezil could produce cognitive enhancement effects in typical individuals. Additionally, we identified a complex interaction between high expectations for a cognitive enhancement effect and ambiguous conclusions at the level of the primary paper. Together, these factors contribute to the portrayal of donepezil as a cognitive enhancement agent in secondary literature and point to important consequences for individual decision making, clinical care, and policy development. Further, hype of the phenomenon of cognitive enhancement implies that there is general interest in the goal of increasing intelligence and inspires interest in further examining why we are so involved in this end. Propagating the ideology driving those captivated by cognitive enhancement may negatively affect people with intellectual disabilities. To explore the connection between the desire to enhance cognition in typical individuals and a potential negative effect on people with intellectual disabilities, we introduce a distinct example of media hype related to drugs that target intelligence in this population. Failure to question the underlying assumptions that are driving the cognitive enhancement debate amongst individuals with typical intelligence risks further devaluing the lives of people with intellectual disability and subverting current social movements to empower these individuals and build a truly accepting and diverse society. / L'utilisation, par des individus sains, de médicaments pour améliorer leurs fonctions cognitives suscite l'attention autant des bioéthiciens que des médias. L'importante couverture médiatique de ce récent phénomène soulève la préoccupation qu'une fausse représentation des données scientifiques, relativement à la sécurité et à l'efficacité de ces médicaments, pourrait, par conséquent, éveiller l'intérêt du public. Potentiellement, cela pourrait causer des effets négatifs au plan social, par exemple, en encourageant la conformité et donc une perte de la diversité.Un médicament en particulier, le donépézil, s'est vu reconnu comme étant un « produit d'amélioration des fonctions cognitives ». Cette affirmation est basée essentiellement sur les résultats d'une seule étude, marquante dans le débat entourant le donépézil. L'évolution de ce médicament, passant d'un traitement contesté pour la maladie d'Alzheimer à une « pilule d'intelligence » (ou smart-pill), a soulevé des questions relativement aux données probantes justifiant ce nouvel étiquette de « produit d'amélioration des fonctions cognitives ». Par ailleurs, des articles de revue de littérature ont récemment conclu que les résultats de l'étude en question sont limités, et le lien entre le donépézil et l'amélioration des fonctions cognitives n'est pas clair.Le présent mémoire a pour objectif d'examiner comment la couverture médiatique et le débat bioéthique a influencé le discours sur le donépézil en tant que produit d'amélioration des performances cognitives, et cela, malgré l'absence de données probantes. Pour ce faire, nous avons procédé à une analyse systématique du contenu des médias et d'articles spécialisés en bioéthique afin d'examiner comment le donépézil et les résultats de l'étude y sont présentés. Nous avons identifié un enthousiasme débordant concernant la possibilité que le donépézil puisse améliorer les fonctions cognitives d'individus sains ainsi qu'une interaction complexe entre les attentes élevées et des conclusions ambigües au niveau de l'étude principale. Ensemble, ces facteurs ont contribué à la représentation du donépézil en tant qu'agent d'amélioration des fonctions cognitives dans la littérature et laissent supposer des conséquences importantes pour la prise de décision, les soins de santé et le développement de politiques.L'engouement entourant l'effet du donépézil au niveau de l'amélioration des performances cognitives démontre un intérêt général par rapport à la possibilité d'accroître l'intelligence et confirme ainsi la nécessité d'un examen plus approfondi à savoir pourquoi un tel but est recherché. L'augmentation, au sein de la population, du désir d'accroître l'intelligence pourrait avoir comme conséquence de nuire aux personnes atteintes d'une déficience intellectuelle. Afin d'établir le lien entre le phénomène de l'amélioration des fonctions cognitives d'individus sains et l'effet négatif potentiel sur les personnes atteintes d'une déficience intellectuelle, nous présentons dans ce mémoire un exemple d'engouement des médias autour de médicaments qui cible l'intelligence chez cette population. Ne pas s'interroger sur les présomptions sous-jacentes qui motivent le phénomène de l'amélioration des fonctions cognitives chez des individus sains risque de causer plus de tort dans le débat du « traitement » de la déficience intellectuelle et de rendre impuissants les mouvements sociaux qui visent à améliorer l'acceptabilité sociale et à promouvoir la diversité au sein de la société.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.106307
Date January 2012
CreatorsWade, Lucie
ContributorsEric Racine (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (Department of Medicine)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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