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Breaking the shell of whiteness: naming whiteness in Quebec

Academic literature abounds with work on the objects of racism, and on the effects this system of domination has on racialized populations. Yet, this literature is limited when it comes to those who maintain and profit from racism. In Québec, literature about whiteness is almost absent in English, and inexistent in French. Historically, whiteness has been constructed as superior through the process of racialization, where racialized others are excluded from humanity. This exclusion becomes the justification for the exploitation of their labour, their resources, their land. Through the constant construction of otherness, whiteness remained -and remains- invisible. This thesis seeks to understand how whiteness was deployed in Québec as a system of domination. How do white Québécois understand the white identity, along with their relationship with racialized groups? White Québécois college students were interviewed about their interpretation of whiteness, of otherness, of racism and of their participation in the system of racism. Their interpretations were analysed in light of critical white studies, critical pedagogy, and post-colonial writers. This study reveals that not only whiteness has remained invisible in Québec, but that it shapes the vision whites have of racialized populations and of racism. Furthermore, this study illustrates how racism and white privilege are maintained at the core of Québecois/Canadian society. / La littérature académique abonde d'écrits portant sur les objets du racisme, ainsi que sur ses effets en tant que système de domination pour les populations racisées. Par contre, on retrouve peu de textes qui traitent des populations qui maintiennent le racisme et qui en profitent. Au Québec, les écrits sur la « blancheur » sont très rares en anglais et inexistants en français. Historiquement, la blancheur a été construite comme étant supérieure à travers un processus de racialisation, où l'autre racisé était exclu de toute humanité. Cette exclusion était justificative de l'exploitation de son labeur, de ses ressources et de sa terre. Dans sa construction constante de l'autre, la « blancheur » restait –et reste- invisible. Ce mémoire cherche à comprendre comment la « blancheur » s'est installée en tant que système de domination. Il tente de découvrir comment l'identité blanche est comprise au Québec et quelle est sa relation avec les populations racisées. Afin de répondre à ces questions, des cégépiens blancs ont été questionnés sur leur interprétation de la blancheur ainsi que sur leur participation au système du racisme. Leurs interprétations sont ensuite analysées à la lumière des études critiques de la « blancheur », de la pédagogie critique et des auteurs postcoloniaux. Cette étude révèle que non seulement la « blancheur » est restée invisible au sein de la société québécoise, mais qu'elle façonne la vision que nous avons des groupes racisés et du racisme. Cette étude démontre également que le racisme et les privilèges blancs sont au centre de la société québécoise/canadienne.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.18681
Date January 2008
CreatorsWaddell, Amelie
ContributorsPeter Leonard (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Social Work (School of Social Work)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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