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Que le vent emporte le mythe : la guerre de l'eau au Proche-Orient n'a pas eu lieu

Cette étude de cas traite de la relation « raréfaction et guerre hydrique ». Largement exploité par la littérature, l'exemple type de l'épuisement des eaux du Jourdain engage selon la pensée dominante, les États riverains, en l'occurrence le Liban, la Syrie, la Jordanie et Israël, à l'usage de la violence armée. Certains auteurs poursuivent en affirmant que les principales guerres forgeant le conflit israélo-arabe, à savoir celle de 1967 et 1982, ont été déclenchées par l'eau et son partage. Nous proposons que la raréfaction relative des eaux du Jourdain n'a pas provoqué une guerre de l'eau. A contrario, le fort degré de compétitions et de tensions entourant la ressource a plutôt encouragé les acteurs du bassin à développer un processus de négociations et de coopération dans le domaine. Les accords multilatéraux et bilatéraux traitant de la répartition, mais aussi de la qualité de l'eau en sont le digne résultat. Comme le souligne Wolf, ce mythe relève d'une incompréhension de l'enjeu hydrique de la région, voire de la manifestation du symptôme de « l'hydroparanoïa ».
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Eau, Raréfaction, Jourdain, Proche-Orient, Guerre, Conflit israélo-arabe, Coopération.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3464
Date11 1900
CreatorsCaouette, Geneviève
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeMémoire accepté, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/3464/

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