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L'établissement des jeunes couples : réseaux et soutien social

La présente thèse s'inscrit dans les pratiques de soutien. Elle s'appuie sur le concept de réseau. La recherche a été effectuée à partir d'entrevues et de questionnaires obtenus auprès de 20 couples avec enfants, vivant à Québec et à Lévis, qui ont entrepris de réaliser leur établissement. Deux types de liens y sont explorés, soit les liens forts ou tissés serrés et les liens faibles ou mi-serrés, ceux-ci étant constitués de non intimes, par exemple, des collègues de travail, des camarades d'études, des groupes associatifs et volontaires, etc. L'entrée dans la modernité a scindé les liens sociaux en deux composantes, soit les liens forts représentés par la parenté immédiate et les amis, ainsi que les liens faibles, soit diverses connaissances, formelles et informelles. Malgré leur nombre et leur utilité, les liens faibles sont souvent négligés dans les recherches sur le soutien. Il s'agissait, dans cette étude, de savoir si les liens de parenté étaient encore vivaces et ensuite, de déterminer dans quelle proportion le soutien pouvait être obtenu des réseaux à liens faibles ou mi-serrés, lorsque l'aide des proches n'était pas disponible. Il nous importait également de connaître la variété des significations que les répondants et les répondantes attribuaient à cette assistance, selon la notion des représentations sociales. Par ailleurs, cette thèse confirme la compétence que détiennent les sujets pour contourner les contraintes - se rapportant, ici, à l'obtention d'un soutien - tel que défini dans la pensée structuraliste constructiviste. Les liens de parenté n'ont pas perdu leur vivacité, bien au contraire. Nous avons relevé leur prégnance dans la présente étude de même que le climat d'affectivité qui régnait dans les familles rencontrées. Nos informateurs et informatrices préfèrent l'assistance des parents qui dispensent une aide autant matérielle que morale. Cependant, cette assistance est réduite lorsque les couples habitent loin de la parenté, comme c'est le cas dans notre étude pour près de la moitié des répondants(es). Notre enquête démontre que les familles reçoivent une moyenne d'assistance plus élevée de la part de leurs réseaux à liens faibles que de leurs réseaux à liens forts. Cette aide vient suppléer le déficit d'assistance des proches. La majorité des couples adhérent à des réseaux à liens faibles informels et à des groupes formels répondant à diverses vocations, en partant des organismes communautaires jusqu'aux associations sportives, culturelles ou récréatives.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réseaux, soutien, assistance, liens forts, liens tissés serrés, liens faibles, liens mi-serrés, connaissances, familles, couples, établissement.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.4757
Date06 1900
CreatorsGirard, Marie Ginette
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeThèse acceptée, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/4757/

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