Dans la foulée du Renouveau pédagogique au collégial amorcé en 1993, plus de pouvoir a été accordé aux collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps). Cet accroissement de l'autonomie locale a engendré une hausse de l'implication des enseignants des collèges, dans l'instigation de l'innovation sociale dans les cégeps notamment. Or, il semble que les enseignants qui appartiennent aux générations X et des baby-boomers n'enregistrent pas le même niveau de participation à l'innovation sociale instaurée au collégial et ne sont pas mobilisés par les mêmes initiatives de changement. Ces constats sont tirés d'une étude qualitative réalisée dans un collège de la province de Québec. Ils ont d'ailleurs été prédits par Mannheim et Bourdieu, les auteurs qui ont inspiré le cadre de référence encadrant cette investigation. À la lumière des résultats et du cadre théorique, il appert que cette situation s'explique par le fait que l'appartenance générationnelle, associée à un niveau de participation et à des types et des visées de l'innovation sociale, est en fait associée principalement à un parcours de vie qui lui, est fortement influencé par le contexte socio-économique d'une époque donnée.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19251 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Tremblay Corriveau, Sarah |
Contributors | Maran, Jean-Noël |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | viii, 145 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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