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Impacts d'une régie de tarissement court pour les troupeaux laitiers québécois

Les vaches sont généralement taries 60 jours entre deux lactations. Des études récentes ont démontré qu'une régie de 30 à 35 jours pourrait être plus adaptée aux vaches hautes productrices d'aujourd'hui qui produisent encore passablement de lait 60 jours avant le vêlage et sont donc difficiles à tarir. Cependant, la majorité de ces études incluent un nombre restreint de vaches et n'ont pas assez de puissance statistique pour évaluer les effets sur le métabolisme, la santé et la reproduction. De plus, la plupart des études ne mesurent pas les impacts sur des lactations complètes ni les retombées économiques de cette pratique. L'objectif de ce projet de doctorat était donc de combler certaines des lacunes de la littérature et d'évaluer dans une seule étude les impacts à moyen terme d'une régie de tarissement court sur la productivité, la santé et la reproduction des vaches ainsi que l'impact de cette régie sur la rentabilité des fermes. Cette étude incluait 850 vaches dans 13 fermes commerciales. Dans chaque ferme et à tous les deux mois, les vaches étaient assignées à une régie de tarissement court (35 jours) ou conventionnel (60 jours) selon leur parité, la production laitière de la lactation précédente et l'intervalle vêlages prévu. Chaque troupeau a été visité toutes les deux semaines pendant deux ans et les données complètes de production, reproduction, santé, état de chair ainsi que toutes autres observations pertinentes ont été recueillies pendant toute la durée de l'étude. Les résultats démontrent qu'une régie de tarissement de 35 jours permet d'obtenir du lait supplémentaire en fin de lactation et n'affecte pas la production de lait corrigé pour l'énergie dans la lactation suivante. À l'exception d'une augmentation des rétentions placentaires chez les vaches multipares, aucun effet nélàste sur la santé, le métabolisme et la reproduction n'a été noté suite à une régie de tarissement court. Toutefois, ce type de régie a permis une diminution générale de l'acétonémie en début de lactation. Malgré que les résultats obtenus varient d'une ferme à l'autre, le calcul de l'impact économique suggère que cette nouvelle pratique est avantageuse pour une ferme québécoise moyenne et devient donc une stratégie intéressante à considérer pour la plupart des producteurs laitiers.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22017
Date17 April 2018
CreatorsSantschi, Débora
ContributorsGirard, Christiane, Pellerin, Doris
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatix, 121 f., application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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