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Tolérance à la détresse et douleur chronique

Zvolensky, Vujanovic, Bernstein et Leyro (2010) conceptualisent la tolérance à la détresse comme la combinaison de la tolérance à l’ambiguïté, la tolérance à l’incertitude, la tolérance à l’inconfort, la tolérance à la détresse émotionnelle et la tolérance à la frustration. Ce mémoire vise à évaluer si la tolérance à la détresse est associée à l’intensité de la douleur ainsi qu’à l’interférence de la douleur sur le fonctionnement quotidien. Il évalue également si la dramatisation de la douleur est un médiateur de ces associations. Pour ce faire, 80 participants ayant une douleur chronique depuis au moins trois mois ont été recrutés à l’aide d’une invitation par courriel envoyé aux étudiants et aux membres du personnel de l’Université Laval. Les données sociodémographiques et psychologiques ont été collectées au moyen d’un questionnaire électronique. Les résultats illustrent que seule la tolérance à la détresse émotionnelle est indépendamment associée à l’expérience de la douleur. Elle explique 10 % de la variance dans le niveau d’intensité de la douleur (ß = -0,60 95% intervalle de confiance (IC) -1,02 - -0,19, t (78) = -2,91, p < 0,01) et 15 % de la variance dans le niveau d’interférence de la douleur sur le fonctionnement quotidien (ß = -0,97 95% IC -1,49 - -0,45, t (78) = -3,71, p < 0,01). Le degré de dramatisation de la douleur n’apparaît pas comme un médiateur significatif de ces associations dans l’échantillon étudié. Ainsi, la tolérance à la détresse émotionnelle semble être un facteur psychologique d’intérêt qui influence, à la fois, l’intensité de la douleur et le fonctionnement quotidien. Toutefois, la relation entre les concepts et la dramatisation de la douleur doit être approfondie. / As defined by Zvolensky, Vujanovic, Bernstein and Leyro (2010), distress tolerance is the combination of tolerance of ambiguity, tolerance of uncertainty, tolerance of physical discomfort, tolerance of negative emotion and tolerance of frustration. The purpose of this study is to assess if distress tolerance is associated with pain intensity and with pain interference. Furthermore, this study assesses if pain catastrophizing is a mediator of associations between the distress tolerance and chronic pain. A total of 80 participants having chronic pain for more than 3 months were recruited. In order to achieve this research, an email invitation was sent to students and staff members at Laval University. Sociodemographic and psychological data were collected in an electronic questionnaire. Multiple linear regression analysis indicates that tolerance of negative emotion is the only independent effect associated with chronic pain. Tolerance of negative emotion explains 10% ofthe variance in the level of pain intensity (ß = -0,60 95% IC -1,02 - -0,19, t (78) = -2,91, p < 0,01) and15% of the variance in the level of pain interference (ß = -0,97 95% IC -1,49 - -0,45, t (78) = -3,71, p <0,01). Note that, in the studied sample, the degree of pain catastrophizing does not appear to be a significant mediator in these associations. Tolerance of negative emotion seems to be a psychological factor of interest which influences pain intensity and pain interference. However, the relationship between the concepts and pain catastrophizing needs to be deepened.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/68163
Date25 February 2021
CreatorsTrépanier, Andréanne
ContributorsFoldes-Busque, Guillaume
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xi, 75 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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