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Analyse de ruptures de cohérence évènementielle liées à l'emploi des connecteurs dans des textes de rédacteurs fonctionnels québécois francophones

Sans formation spécialisée en rédaction, des adultes utilisent leurs habiletés rédactionnelles en tant qu'étudiants, chercheurs d'emploi, employés ou entrepreneurs. Nous les appelons rédacteurs fonctionnels. Ces derniers publient leurs textes sur un blogue, dans un magazine ou dans un livre édité. Ces textes font souvent l'objet d'une révision linguistique. Au moment d'en effectuer la lecture, les réviseurs doivent parfois relire des passages pour saisir la relation entre des informations. Cette difficulté de lecture semble provoquée parfois par l'absence d'un connecteur, parfois par l'emploi d'un connecteur qui ne permet pas au lecteur d'identifier une relation vraisemblable entre les évènements. Les connecteurs sont des outils linguistiques servant à marquer les relations (ex. cause, restriction, but). Leur présence, bien qu'elle ne soit pas toujours requise, et leur emploi judicieux contribuent à faire en sorte que l'arrimage des énoncés au niveau évènementiel soit réussi. Or, dans certains cas, l'absence ou l'emploi d'un connecteur fait en sorte que le lecteur doit déployer un grand effort cognitif pour identifier cette relation entre les énoncés. Ces phénomènes engendrent une rupture de cohérence au niveau évènementiel. Dans ce mémoire, nous avons voulu comprendre les conditions dans lesquelles la cohérence au niveau évènementiel peut être perturbée par l'absence ou l'emploi plus ou moins adéquat de connecteurs. Pour ce faire, nous avons analysé 18 rédigés par 12 rédacteurs fonctionnels québécois francophones. Il ressort de notre analyse que la compétence des rédacteurs de notre corpus, en ce qui a trait à l'emploi des connecteurs, est très inégale. Si des ruptures ont été observées dans 12 textes (d'une à huit ruptures par texte), il reste que six textes ne présentent aucune rupture. Nos résultats font état de 41 ruptures, dont 33 résultent de l'absence d'un connecteur. De ce nombre, 13 ruptures touchent l'articulation de l'addition et 9, l'articulation de la conclusion.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/72962
Date28 March 2022
CreatorsPivin, Felicia
ContributorsGagnon, Odette
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (vi, 129 pages), application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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