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L'effet "rendement du dividende" et son impact sur la valorisation des actifs financiers : une étude menée à partir de la stratégie Dow 10 appliquée au marché français

L'objectif principal de ce travail est de contribuer au débat initié par Roll (1977) et Basu (1977) depuis plus d‟une trentaine d‟années sur l‟invalidité du MEDAF à expliquer la formation des prix des actifs financiers. Cette étude se focalise plus particulièrement sur la capacité suggérée du ratio rendement du dividende à être un proxy de risque indépendant du bêta. Elle teste l‟aptitude d‟une stratégie value très populaire basée sur l‟effet « rendement du dividende » à réaliser des performances anormales. Les résultats montrent que les bonnes performances de la stratégie Dow 10 ne sont attribuables ni à sa capacité de sélectionner des titres performants ni à son aptitude à anticiper les mouvements du marché. De plus, mis en compétition avec la régression de Litzenberger et Ramaswamy (1979) et un modèle répliquant la méthodologie de Fama et French (1993), le modèle d‟évaluation des actifs financiers de Sharpe s‟impose comme le meilleur modèle de prévision des rentabilités. Afin de montrer que le coefficient bêta capture l‟effet « rendement du dividende », nous suggérons une nouvelle formulation du MEDAF. Nous proposons une décomposition du coefficient bêta en deux facteurs de risque : un risque systématique de base et un risque lié au facteur rendement du dividende. Globalement, l‟hypothèse de l‟efficience des marchés semble être vérifiée. En effet, l‟application de notre modèle améliore de 3% le pouvoir explicatif du MEDAF et les coefficients de notre régression sont significatifs au seuil de 1%. L‟effet « rendement du dividende » est un facteur de risque déjà capturé par le bêta de Sharpe. / The main objective of this work is to contribute to the debate initiated by Roll (1977) and Basu (1977) since more than thirty years on disability of the CAPM to explain the financial assets pricing. This study focuses specifically on the ability of the suggested ratio of dividend yield to be an independent risk proxy beta. It tests the ability of a value strategy based on the popular "dividend yield" effect to achieve abnormal performance. The results show that the good performances of the Dow 10 are not attributable to its ability to select stocks with high scores or his ability to anticipate market movements. Moreover, being in competition with the regression of Litzenberger and Ramaswamy (1979) and a model replicating the methodology Fama and French (1993), the Sharpe‟s asset pricing model stands out as the best model for forecasting returns. To show that the beta captures the dividend yield effect, we propose a new formulation of the CAPM. We propose a decomposition of beta into two risk factors: a systematic basis risk and a risk factor related to dividend yield. Overall, the efficient market hypothesis seems to be verified. Indeed, the application of our model improves the explanatory power of 3% of the CAPM and our regression coefficients are significant at 1%. The “dividend yield” effect is a risk factor already captured by the Sharpe‟s regression.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011CLF10357
Date06 June 2011
CreatorsAkpa, Jacques
ContributorsClermont-Ferrand 1, Védrine, Jean-Pierre
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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