Dans la quête des pays du Sud de moyens de développement économiques en vue d'améliorer le bien-être collectif de leurs populations, ces dernières décennies ont connu une concurrence accrue entre les pays en développement pour attirer le plus grand volume d'investissement directs étrangers. Cette concurrence est devenue de plus en plus acharnée "race to the bottom" en raison de la difficulté accrue d'obtention de crédits auprès d'organismes de financement internationaux. Les investissements directs étrangers (IDE) constituent non seulement des sources de financement mais aussi un transfert de technologie et de savoir-faire industriel vers leurs économies. Une question centrale dans cette thèse, que nous avons tenté d'examiner en profondeur de manières théorique et empirique, consiste à comprendre les mécanismes qui ont engendré le phénomène d'IDE et les facteurs qui l'encouragent. Parmi les nombreux pays en développement qui ont tenté de préparer un terrain attrayant pour les IDE, certains ont moins bien réussi. Ceci n'a pas empêché une deuxième vague de pays de se précipiter vers ce phénomène, convaincus que les IDE sont le moteur du développement. C'est là que vient notre deuxième question centrale où nous tentons d'établir un lien entre les IDE et la croissance économique. Notre travail empirique classe les pays en cinq zones régionales tout en mettant un accent particulier sur les pays du Maghreb et du Moyen Orient. Nous montrons que, pour être attrayant aux IDE, un pays devait être politiquement stable, doté d'infrastructures suffisantes, d'institutions efficaces et d'une population éduquée. Par ailleurs, il existe des biais spécifiques à certaines régions. La région du Maghreb et du Moyen Orient, par exemple, souffre d'un biais défavorable à l'accueil d'IDE. Nous tenterons d'expliquer et d'analyser les causes de ce biais. Concernant le lien IDE-Croissance, nous montrons, toutes choses étant égales par ailleurs, que les IDE ne commencent à avoir un effet positif sur la croissance qu'à partir d'un certain seuil de niveau de capital humain de la population. / The quest for progress towards economic development in the countries of the South has increased competition between these nations in the last two decades, as they each try to attract the largest volume of FDI. This competition has become a race to the bottom due to the increased difficulties in obtaining credit. Many developing countries have attempted to attract FDI. Some have been less successful than others, in this regard; however this did not prevent a second group of countries undertaking the same policy. The decision makers seem to be convinced that FDI is the engine of development and the main question in this thesis is to better understand the phenomenon of FDI, its mechanisms and determinants. The second question is an assay to establish a link between FDI and economic growth. Our work classifies countries into five zones with an emphasis on the Maghreb and the Middle East. We show that to be attractive for FDI; a country should be politically stable, with adequate infrastructure, effective institutions and an educated population. Natural resources and bilateral investment treaties are decisive factors for the attraction of FDI. In addition, there are biases specific to certain regions. The Maghreb and the Middle East suffer from negative biases that are preventing this zone from attracting FDI. We try to explain and analyze the causes of this limited volume of FDI received. On the link FDI-growth, we found that FDI does not begin to have a positive effect on growth until there is a certain threshold level of human capital in the population.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PA030021 |
Date | 12 January 2012 |
Creators | Tumi, Salaheddin |
Contributors | Paris 3, Albagli, Claude |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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