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Epidémiologie de la vascularite à IgA (purpura rhumatoïde) : incidence, étiologie / Epidemiology of IgA Vasculitis : incidence, etiology

Le purpura rhumatoïde, récemment renommé vascularite à IgA (IgAV) est, en Occident, la vascularite systémique la plus fréquente de l’enfant. Cette vascularite leucocytoclasique IgA-médiée des petits vaisseaux touche principalement la peau, les articulations, le tube digestif et les reins. L’évolution est le plus souvent favorable mais certains patients peuvent développer une pathologie rénale chronique. L’étiologie de l’IgAV étant inconnue, les études épidémiologiques sont importantes afin de générer des hypothèses étiologiques. La première partie de cette thèse consacrée à l’épidémiologie de l’IgAV, consiste en une revue de la littérature résumant l’ensemble des connaissances actuelles d’épidémiologie descriptive de l’IgAV ainsi que les facteurs de risque génétiques ou environnementaux rapportés. La seconde partie est une étude prospective sur 3 ans décrivant les caractéristiques épidémiologiques des cas incidents d’IgAV survenus chez les enfants habitant le département du Val de Marne, localisé au sud-est de Paris. Grâce à une analyse capture–recapture à 4 sources, nous avons estimé l’incidence annuelle de l’IgAV à 30/100 000 enfants < 15 ans. La faible variation de l’incidence de l’IgAV dans le temps et dans l’espace et l’existence d’une saisonnalité de la maladie suggèrent un facteur déclenchant infectieux ubiquitaire et non émergent. La troisième partie de cette thèse, s’intéresse à la question du rôle de la vaccination dans le déclenchement de l’IgAV. En l’absence d’études pharmaco-épidémiologiques robustes, nous avons réalisé une étude en case-crossover, qui est une variante d’une étude cas–témoin traditionnelle afin d’étudier l’effet de la vaccination sur le risque à court terme d’IgAV. Nos résultats indiquent que les vaccins communément réalisés chez l’enfant n’augmentent pas significativement le risque d’IgAV dans les 3 mois suivant la vaccination. Les résultats de cette thèse améliorent nos connaissances de l’épidémiologie de l’IgAV et suggèrent que les infections, mais pas les vaccins, jouent un rôle dans l’étiologie de la maladie. D’autres études épidémiologiques sont toutefois nécessaires, en particulier dans les populations non étudiées et multi-ethniques, afin de mieux cerner le rôle des facteurs génétiques dans la survenue de la maladie. / Henoch-Schönlein purpura, recently renamed immunoglobulin A vasculitis (IgAV), is the most common systemic vasculitis in childhood in Western countries. The sites predominantly affected by this IgA-mediated, leukocytoclastic, small-vessel vasculitis are the skin, joints, gastrointestinal tract and kidneys. IgAV is often self-limiting, although chronic kidney disease can develop in some patients. Because the cause of IgAV is unknown, epidemiological studies are important to provide clues to understanding its etiology. The first part of this thesis, devoted to the epidemiology of IgAV, is a literature review summarizing the currently available knowledge on descriptive epidemiological aspects of IgAV and environmental and genetic risk determinants. The second part is a prospective survey describing the epidemiological characteristics of IgAV in Val de Marne, located in the southeast suburbs of Paris, France. With a 3-year study and 4-source capture–recapture analysis, we estimated the annual incidence of IgAV at 30/100,000 children (age ≤ 15 years). The few secular and geospatial variations in IgAV incidence and the observation of a seasonal pattern in IgAV incidence lend support to a role for a ubiquitous and communicable infectious trigger. The third part of the thesis addresses the concern suggested mainly by case reports of vaccination as a potential trigger of IgAV. In light of the lack of robust pharmacoepidemiological studies, we performed a case–crossover study, a variant of a traditional case–control study, to investigate the effect of vaccination on short-term risk of IgAV. The results indicated that vaccines commonly administered to children do not significantly increase the risk of IgAV in the 3 months after vaccine exposure. The results of this thesis enhance our knowledge of IgAV epidemiology and suggest that infections but not vaccines may play a role in the etiology of the disease. More epidemiological investigation is required, particularly in understudied areas and multiethnic populations, to gain insight in the burden of genetics in IgAV etiology.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017SACLS185
Date03 July 2017
CreatorsPiram, Maryam
ContributorsUniversité Paris-Saclay (ComUE), Mahr, Alfred
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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