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Impacts des interactions entre le statut nutritionnel et parasitisme gastro-intestinal sur les réponses animales chez les petits ruminants / Impacts of interactions between nutritional status and gastrointestinal parasitism on animal responses in small ruminantsnal des petits ruminants

Les infestations par les strongles gastro-intestinaux (SGI) constituent une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les petits ruminants élevés au pâturage et entraînent donc des pertes de production. En raison de l'émergence de la résistance aux anthelminthiques et des préoccupations des consommateurs concernant les résidus chimiques dans les produits animaux, des stratégies alternatives de contrôle sont nécessaires. L'objectif n'est plus l'éradication totale de la population parasitaire, mais plutôt un meilleur contrôle de ces populations pour atteindre un équilibre favorable à la production animale entre l'hôte et les parasites. Une stratégie prometteuse pour le contrôle des SGI est l'amélioration de la réponse de l'hôte par le statut nutritionnel des animaux. Bien que les chèvres soient plus sensibles que les moutons aux infestations par les NGI, la plupart des programmes de recherche visant à caractériser les interactions hôtes-NGI est menée chez les ovins. Contrairement à l’idée que les résultats acquis chez le mouton seraient applicables aux chèvres du fait de leur proximité, de nombreuses études soulignent des différences significatives entre ces modèles. L’objectif de ce travail de thèse était d’étudier l’impact du statut nutritionnel en termes de quantité de protéines et d’énergie et de la qualité des protéines apportée par la ration sur les réponses (production vs réponse contre le parasitisme) de caprins Créole infestés expérimentalement par Haemonchus contortus. Nous avons montré que le statut nutritionnel permettait de réduire la sévérité et la durée de l’anémie régénérative et de la thrombopénie induite par H. contortus chez le caprin Créole. La ration enrichie en protéines était associée à de la résilience vis-à-vis de l’infestation plutôt que de la résistance. / Gastrointestinal nematode (GIN) infections are a major cause of morbidity and mortality in small ruminants at pasture and therefore lead to production losses. Due to the emergence of anthelmintic resistance and consumer concerns about chemical residues in animal products, alternative control strategies are needed. The objective is no longer the total eradication of the parasite population, but rather a better control of these populations to achieve a favorable balance between the host and the parasites to improve animal production. A promising strategy for NGI control is to improve the host response through the nutritional status of the animals. Although goats are more susceptible than sheep to NGI infestations, most research programs to characterize host-NGI interactions are conducted in sheep. In contrast with the idea that the results obtained in sheep will be applicable to goats because of their proximity, many studies highlight significant differences between these models. The objective of this research project was to study the impact of nutritional status in terms of protein and energy quantity and protein quality provided by the diet on the responses (production vs response against parasitism) of Creole goats experimentally infested by Haemonchus contortus. We have shown that nutritional status reduces the severity and duration of regenerative anemia and H. contortus-induced thrombocytopenia in Creole goats. The protein-enriched diet was associated with resilience to infection rather than resistance

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018ANTI0284
Date26 October 2018
CreatorsCeriac, Steve
ContributorsAntilles, Archimède, Harry, Bambou, Jean-Christophe
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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