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Evaluation in vitro de la sensibilisation cutanée aux xénobiotiques : Pertinence d’un modèle de co-culture épiderme reconstruit humain/cellules THP-1 / In vitro evaluation of skin sensitization to xenobiotic : Relevance of a reconstructed human epidermis/ THP-1 cells co-culture

La dermatite de contact allergique (DCA) est une réaction exacerbée du système immunitaire cutané vis-à-vis d’un allergène de contact. La prévalence de la DCA étant de 20 % au sein de la population mondiale, il est important d’identifier les composés allergisants. Différentes réglementations européennes, telles que le règlement REACh ou la directive cosmétique, interdisent l’utilisation de test sur l’animal. C’est dans ce contexte que différentes méthodes alternatives ont été développées pour évaluer la sensibilisation cutanée. La stratégie actuelle d’évaluation du potentiel sensibilisant consiste à réaliser un ensemble de tests alternatifs, chacun mimant un évènement clé du mécanisme : l’hapténisation, l’activation des kératinocytes ou des cellules dendritiques.Cependant, ces tests utilisent principalement des monocultures et ne prennent donc pas en compte les interactions cellulaires qui peuvent avoir lieu in vivo. De plus, les évaluations de la pénétration et du métabolisme cutanés sont négligées dans les tests développés.Afin de mimer la fine orchestration des événements intervenant lors de la sensibilisation cutanée, nous proposons un modèle d’épiderme humain reconstruit (RhE) co-cultivé avec la lignée cellulaire THP-1, servant de substitut aux cellules dendritiques. Nous avons caractérisé, et étudié la pertinence de ce modèle à l’aide de molécules chimiques de référence. Ce travail a permis l’identification de biomarqueurs, tels que CD54, IL-8 et CCL3, spécifiques à l’évaluation in vitro de la sensibilisation cutanée des xénobiotiques. / Allergic contact dermatitis is an exacerbated reaction of skin immune system toward contact allergen. The prevalence of DCA being 20 % among the world population, it is important to identify allergens. Different European regulations such as the REACh regulation or the cosmetic directive prohibit the use of the test on animals. It is in this context that different methods have been developed to evaluate skin sensitization. The current sensitization potential assessment strategy consists of a set of alternative tests, each of which reproduce a key event of the mechanism: the haptenation, the activation of keratinocytes or dendritic cells.However, these tests are mainly based on monocultures and therefore do not account for the cellular crosstalk that happen in vivo. In addition, the evaluations of skin penetration and metabolism are neglected in the developed tests.In order to mimic the fine orchestration of the events involved in skin sensitization, we propose a model of reconstructed human epidermis (RhE) co-cultivated with the THP-1 cell line, as a substitute for dendritic cells. We have characterized and studied the relevance of this model using reference chemical molecules. This work has enabled the identification of biomarkers, such as CD54, IL-8 and CCL3, specific to the in vitro evaluation of skin sensitization to xenobiotics.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2019SACLS395
Date23 October 2019
CreatorsThelu, Amélie
ContributorsParis Saclay, Kerdine-Rômer, Saadia
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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