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In search of protection : sexual minority women in Canadian refugee determination

Le Canada accepte des demandes d’asile sur la base de l'orientation sexuelle depuis
plus de 20 ans. Quoi qu’il en soit, cette recherche permet de douter du fait que les demandes
sur la base de l’orientation sexuelle déposées par des femmes soient traitées de façon
adéquate. Pour garantir l’accès à la protection des femmes appartenant à des minorités
sexuelles, une analyse du risque de persécution fondé sur l'orientation sexuelle doit incorporer
des considérations de genre ainsi que divers autres facteurs d’ordre social et culturel. À partir
d’une étude de cas de demandes du statut de refugié déposées par des femmes sur la base de
l’orientation sexuelle et rejetées par la Commission de l'immigration et du statut de réfugié
entre 2010 et 2013, cette recherche identifie des procédés décisionnels problématiques qui font
obstacle au droit d’asile de ces femmes. Les résultats de cette étude révèlent qu’une analyse
intersectionnelle, laquelle prend acte des formes variées et multiples de l’oppression dans un
contexte social donné, est d’importance cruciale pour une évaluation éclairée et non tronquée
des risques de persécution pour les minorités sexuelles féminines. À la lumière de ces
résultats, ce mémoire propose qu’une analyse intersectionnelle accompagne une nécessaire
formation pour les membres de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du
Canada sur des questions particulières à des minorités sexuelles. / Canada has accepted refugee claims on the basis of sexual orientation for more than 20
years; however, research suggests that claims brought by women on the basis of sexual
orientation have not always received fair adjudication. To ensure equitable access to
protection for sexual minority women, an analysis of their risk of persecution must incorporate
gender and other social and cultural factors that influence their experiences. Based on a case
study of claims brought by women on the basis of sexual orientation between 2010 and 2013,
which were subsequently rejected by the Canadian Immigration and Refugee board, this
research identifies decision making that poses obstacles to sexual minority women’s access to
refugee protection. The findings from this case study demonstrate that an intersectional
analysis, which considers various forms of oppression within a particular social context, is
crucial to a complete and informed assessment of the risk of persecution for sexual minority
women. In light of these findings, this paper proposes that an intersectional analysis
accompany continued training for Immigration and Refugee Board members on issues
particular to sexual minorities.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11941
Date08 1900
CreatorsTremblay, Mélanie
ContributorsLemay, Violaine
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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