Le milieu carcéral enferme le détenu dans une sensorialité particulière. La proximité permanente des murs, l’odeur carcérale, les fouilles comme toucher quotidien, le brouhaha permanent et les saveurs invariables s’imposent chaque jour aux personnes incarcérées. Les sens en sont perturbés et doivent s’adapter. Les conséquences psychologiques, physiques et financières sont alors non négligeables. Le corps-sujet du détenu ayant disparu, le corps-objet tente tant bien que mal de trouver des stratégies pour lutter contre ces sous-stimulations ou stimulations répétitives. Les détenus pourraient rêver de leur sortie, mais celle-ci est bien moins idéale que celle imaginée. Mais qu’en pensent les soignants de la prison ? Ne peuvent-ils pas faire quelque chose pour les détenus ? Sont-ils au moins conscients de ces troubles ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre dans ce mémoire, grâce à des entretiens semi-directifs menés auprès de psychiatres, médecins généralistes et infirmières pratiquant dans ce milieu.
| Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/39670 |
| Date | 27 September 2019 |
| Creators | Van De Vyvere, Mathilde |
| Contributors | Quirion, Bastien |
| Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
| Source Sets | Université d’Ottawa |
| Language | French |
| Detected Language | French |
| Type | Thesis |
| Format | application/pdf |
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