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Étude portant sur la recherche d'une procédure alternative pour la détection des cyanobactéries et des cyanotoxines

L'objectif de la présente étude était de proposer des outils de détection des cyanobactéries et des cyanotoxines pouvant être utilisés par les gestionnaires de l'eau directement sur le site dans le but d'améliorer la procédure de détection ainsi que de parfaire les connaissances liées à l'utilisation de méthodes alternatives. En premier lieu, une revue des méthodes de détection disponibles a permis d'évaluer le potentiel de chacune à être intégrée dans une procédure alternative de détection. La comparaison de ces méthodes à l'aide d'un tableau servant d'aide à la décision a permis d'identifier deux outils prometteurs : la fluorimétrie et les tests immunoenzymatiques. Le premier vise à évaluer l'abondance des cyanobactéries via la mesure de la concentration de phycocyanine (pigment associé aux cyanobactéries, alors que le deuxième vise à quantifier les toxines. Les critères retenus pour cette comparaison étaient la facilité d'utilisation, le coût du matériel, la rapidité des analyses, la sensibilité des tests ainsi que la fiabilité des résultats. En second lieu, une évaluation de quatre trousses de quantification des microcystines, toxines produites par les cyanobactéries, a été effectuée. Les trousses de microplaques des compagnies Abraxis et Envirologix ainsi que les trousses en éprouvettes des deux mêmes compagnies ont été comparées selon 14 critères divisés dans trois catégories : les critères de gestion, d'utilisation et d'analyse. Il en ressort que la trousse en microplaques d'Abraxis est la plus fiable et la plus ergonomique. Sa sensibilité élevée, le nombre élevé de variantes de microcystines détectées ainsi que la grande gamme de concentrations détectées par cette trousse ont également fait de celle-ci l'outil le plus adéquat pour la quantification des microcystines parmi les trousses étudiées. En troisième lieu, la présente étude met en relation les paramètres physicochimiques de l'eau ainsi que les mesures de la concentration de phycocyanine par fluorimétrie et de la concentration des microcystines par test immunoenzymatique afin d'identifier les paramètres importants à intégrer dans la procédure de détection des cyanobactéries et des microcystines. Selon les modèles quantitatifs créés, les deux paramètres qui expliquent le plus la concentration des microcystines sont la concentration de la phycocyanine et la saturation de l'oxygène mesurée à la surface de l'eau. Le modèle qualitatif, beaucoup plus intéressant et applicable sur le terrain, a permis de déterminer qu'à partir d'un seuil de concentration de phycocyanine de 0,02 RFU, il est possible de déterminer s'il est nécessaire d'analyser la concentration des microcystines de l'échantillon. L'utilisation du fluorimètre et l'intégration de ce dernier modèle dans le suivi des cyanobactéries et des microcystines permettraient aux gestionnaires de l'eau d'améliorer la procédure de détection autant sur le plan financier que sur celui de la qualité des données obtenues.

Identiferoai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/6569
Date January 2013
CreatorsAudet-Lecouffe, José
ContributorsAyotte, Patrick
PublisherUniversité de Sherbrooke
Source SetsUniversité de Sherbrooke
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeMémoire
Rights© José Audet-Lecouffe

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