Prenant comme exemple les associations musicales collectives (harmonies, fanfares, brass bands) ayant existé depuis 1930 à Magog, dans les Cantons de l’Est, cette recherche analyse les diverses dimensions de 1’integration sociale à un groupe, ainsi que les manifestations de l’identité individuelle et collective qui s’y traduisent. Par l’examen des pratiques rituelles et des coutumes de ces associations, nous observons l’importance des manifestations privées, renvoyant à un besoin de sociabilité formelle, ainsi que des manifestations publiques de ces regroupements qui ont marqué le relief musical et culturel de diverses localités du Québec.