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Proposition de combinaisons optimales de contractions volontaires maximales isométriques pour la normalisation de 12 muscles de l'épauleMarion, Patrick 12 1900 (has links)
Afin d’être représentatif d’un niveau d’effort musculaire, le signal électromyographique
(EMG) est exprimé par rapport à une valeur d’activation maximale. Comme l’épaule est
une structure articulaire et musculaire complexe, aucune contraction volontaire isométrique
(CVMi) proposée dans la littérature ne permet d’activer maximalement un même
muscle de l’épaule pour un groupe d’individus. L’objectif de ce mémoire est de développer
une approche statistique permettant de déterminer les CVMi optimales afin de maximiser
les niveaux d’activation d’un ensemble de muscles de l’épaule.
L’amplitude du signal EMG de 12 muscles de l’épaule a été enregistrée chez 16 sujets
alors qu’ils effectuaient 15 CVMi. Une première approche systématique a permis de
déterminer les 4 CVMi parmi les 15 qui ensemble maximisent les niveaux d’activation
pour les 12 muscles simultanément. Ces 4 contractions ont donné des niveaux d’activation
supérieurs aux recommandations antérieures pour 4 muscles de l’épaule. Une seconde approche
a permis de déterminer le nombre minimal de CVMi qui sont nécessaires afin de
produire un niveau d’activation qui n’est pas significativement différent des valeurs d’activation
maximales pour les 16 sujets. Pour 12 muscles de l’épaule, un total de 9 CVMi
sont requises afin de produire des valeurs d’activation qui sont représentatives de l’effort
maximal de tous les sujets.
Ce mémoire a proposé deux approches originales, dont la première a maximisé les
niveaux d’activation qui peuvent être produits à partir d’un nombre fixe de CVMi tandis
que la deuxième a permis d’identifier le nombre minimal de CVMi nécessaire afin de
produire des niveaux d’activation qui ne sont pas significativement différentes des valeurs
d’activation maximales. Ces deux approches ont permis d’émettre des recommandations
concernant les CVMi nécessaires à la normalisation de l’EMG afin de réduire les risques
de sous-estimer l’effort maximal d’un ensemble d’individus. / As a means to provide information on the intensity of the muscle activity, the electromyographic
(EMG) signal must be expressed as a percentage of a maximum activation
value. Because of the anatomical complexity of the shoulder, no single maximum voluntary
isometric contraction (MVIC) has been found to maximally activate the same muscle for
a group of subjects. The objective of this study is to develop a statistical approach to
determine the optimal MVICs that can maximise the activation levels for several shoulder
muscles.
The amplitude of the EMG signal of 12 shoulder muscles was recorded as 16 subjects
performed 15 MVICs in standardised positions. A first systematic approach was used to
determine the optimal 4 MVICs amongst 15 that could maximise the activation levels
of 12 shoulder muscles simultaneously. The activation levels produced by these 4 MVICs
were significantly higher than those produced by previous recommendations. A second
approach was adopted to identify the minimum number of MVICs that were required
to produce muscle activation levels that did not significantly differ from the maximum
activation values. For 12 shoulder muscles, 9 MVICs were necessary to produce muscle
activation levels that were representative of the maximum effort of all 16 subjects.
This study proposed two novel approaches, the first of which maximised the EMG
activation levels that can be produced by a fixed number of MVICs while the second
approach identified the minimum number of MVICs required to produce EMG activation
levels that were not significantly different from the maximum values of activation. These
two approaches provided guidelines with regards to the MVICs that are necessary to
normalize the EMG signals of 12 shoulder muscles while reducing the risks of underestimating
the maximum capacity of each individual.
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Optimiser le réchauffement chez le nouveau-né asphyxié soumis à l'hypothermie thérapeutiqueMahdi, Zamzam 12 1900 (has links)
L'encéphalopathie hypoxique ischémique néonatale (EHI) reste la cause principale de mortalité chez le nouveau-né à terme. Un tiers des survivants vont développer des séquelles neurologiques, dont la paralysie cérébrale (PC), l'épilepsie et un retard intellectuel. Afin d'améliorer leur pronostic, ces nouveau-nés sont soumis à l'hypothermie thérapeutique (HT) qui débute au plus tard 6 heures après la naissance, pour une durée totale de 72 heures, suivie d'un réchauffement graduel (0.5°C/h). Il a été démontré que cette thérapie à effet neuroprotecteur diminue considérablement l'étendue des lésions cérébrales et la fréquence des séquelles neurologiques. Or, des études animales suggèrent que l'hypothermie sans sédation avec opioïdes n'est pas bénéfique. Selon les observations qui ont été réalisées, les porcelets traités avec la thérapie, mais sans l’administration d’analgésique ont manifesté des signes d’instabilités et de tremblements exagérés. On ignorait jusqu’à présent dans quelle mesure ces résultats tirés des expérimentations animales pouvaient être généralisables au nouveau-né.
Ainsi, mon projet de maîtrise vise à mieux comprendre les facteurs qui risquent de compromettre les effets bénéfiques de la thérapie de refroidissement, dans le but d’optimiser la neuroprotection et d’améliorer le développement des nourrissons atteints d’EHI. Nous avons comme objectif principal d’évaluer l’association entre les doses d’opioïdes consommées pendant l’HT, le degrée de tremblement, et l’évolution de l’index de discontinuité à l’EEG au fil des 72h de l’HT, du réchauffement et jusqu’à 12 heures post-HT. Pour répondre à l’objectif, nous avons conduit une étude chez 21 nouveau-nés avec EHI soumis à l’HT, et dont les principaux résultats ont montré des associations significatives entre les fortes doses d’opioïdes administrés à l’enfant (r = - 0.493, p = 0.023), les frissons réduits pendant l’HT (r = 0.513, p = 0.017) et l’amélioration du rythme cérébrale d’EEG. Ces résultats sont décrits de manière plus approfondie dans le Chapitre 2 qui présente la version de l’article soumis à la revue Journal of Pediatrics, et le Chapitre 3 qui présente un retour sur la littérature à la lumière de nos trouvailles. Quant au Chapitre 4, nous y élaborons les possibilités de perspectives futures et les retombées cliniques de nos résultats. À long terme, nous espérons que nos travaux permettront l’ouverture d’une nouvelle piste d’amélioration de la neuroprotection, en favorisant systématiquement une meilleure prise en charge de la douleur et du stress induit par le refroidissement. / Neonatal hypoxic-ischemic encephalopathy (HIE) remains the leading cause of death and mortality in the term infant. A third of the survivors will develop neurological sequelae including cerebral palsy (CP), epilepsy and mental retardation. In order to improve their prognosis, these newborns undergo therapeutic hypothermia (TH), which begins no later than 6 hours after birth, maintained for a total duration of 72 hours and followed by gradual rewarming (0.5°C/h). This neuroprotective therapy has been shown to significantly decrease the extent of brain injury and the frequency of neurological sequelae. Results from animal studies revealed that ongoing hypothermia without proper anesthesia is not beneficial. Based on the observations that have been reported, piglets treated with TH with no analgesics have shown signs of instability and excessive tremors. Until now, the extent to which these results from animal experiments could be generalized to the newborn remained unknown.
Thus, the purpose of my master’s project was to better understand the clinical factors that may compromise the beneficial effects of TH, in an attempt to optimize neuroprotection and improve the neurological outcome of HIE infants. Our main objective was to assess the associations between opioid doses consumed during TH, shivering recorded during TH, and the evolution of EEG discontinuity index over the course of TH, rewarming and up to 12 hours post-TH. To meet the objective, we conducted a study in 21 newborns with HIE undergoing TH, and the results have shown significant associations between high doses of opioid administered (r = - 0.493, p = 0.023), reduced shivering stress (r = 0.513, p = 0.017) and improved EEG background activity. The key findings of the study are described in more detail in Chapter 2, which presents the original manuscript submitted for publication to the “Journal of Pediatrics”, and Chapter 3, which presents a review of the literature in light of our results. In Chapter 4, we discuss future perspectives and the clinical significance of our results. At last, we hope that our study will open up new avenues for improving neuroprotection, by systematically promoting a better management of pain and cooling-induced stress.
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