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Imagem e criação de si a partir da arte : possibilidades ético-estéticas em educação infantilIdzi, Taila Suian January 2016 (has links)
Cette recherche part de la problématique concernant les puissances des rencontres entre l’art et l’enfance afin de penser le soi. Pour ce faire, nous nous appuyons sur la perspective théorique des dernières études de Michel Foucault, où l’auteur s’est penché sur la constitution du sujet dans l’Antiquité Classique. C’est ainsi donc – à partir de l’étude des techniques de soi gréco-romaines, notamment celles liées à l’écriture de soi – que l’on vise à penser les formes de rapport à soi actuellement possibles à travers les liens entre l’art et l’enfance. Plus précisément, nous avons pour but de discuter les manières dont il est possible de parler, penser, écrire et créer des images de soi aujourd’hui dans un contexte scolaire – particulièrement en ce qui concerne l’école maternelle – tout en dialoguant avec des oeuvres d’artistes contemporains insérées dans des pratiques pédagogiques et méthodologiques de recherche. Pour cela, nous avons sélectionné certains artistes qui réalisent, en quelque sorte, un travail sur eux-mêmes à partir de la création d’images, à savoir José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger et Rosana Paulino. Le choix de ces artistes est en effet dû au fait que tous ont en commun une relation particulière avec eux-mêmes, basée sur le geste comme un moyen d’enregistrement de soi dans les matières ordinaires de tous les jours. Méthodologiquement, dans un processus de composition en tant qu’enseignante et chercheuse, sept propositions pédagogiques et méthodologiques ont été organisées ayant pour base des oeuvres produites par ces artistes. Ces propositions ont été ensuite déployées et mises en service dans 12 regroupements avec un groupe de 13 enfants, âgées entre 5 et 6 ans, dans une école publique à Porto Alegre, de septembre jusqu’à décembre 2015. J’ai attribué à ces regroupements – situés à la confluence de l’art et de l’enfance – le nom d’imagialogues (images + dialogues, conversadorias en portugais): ce concept a été pensé à la lumière du processus de constitution en tant que curateur éducatif, c’est-à-dire de transposition de l’activité de curateur artistique au contexte éducationnel. Cela consiste à mettre en débat de différents objets artistiques, ainsi que de documents visuels, d’oeuvres d’art et même ce qui est produit en salle de classe dans le but de faire ressortir des relations encore inexistantes entre eux. Le matériel produit a été analysé à partir de deux discussions: la première portait sur la façon dont les images photographiques pourraient, dans leurs lacunes, représenter l’absence d’images. Contrairement à ce qui pourrait se définir comme quelque chose de négatif ou encore sur le point d’être achevé, ces absences ont été prises comme une métaphore pour la réflexion sur les relations particulières entre les enfants, le soi et l’autre : un autre absent, mais pas moins actif. La deuxième discussion a dégagé les moyens possibles d’établir des relations avec le temps et les images dans la contemporanéité, exprimée dans les gestes des enfants et dans leurs façons de se rapporter aux matières et événements quotidiens, axés sur le lien entre le tangible et l’intangible, entre l’éphémère et le permanent. Pour conclure, nous avons parié sur la puissance de l’art pour la production d’images uniques qui permettent la création et l’intensification des relations des enfants avec eux-mêmes et avec les autres: autrement dit, des images de soi. / A presente investigação parte do questionamento a respeito das potências dos encontros entre arte e infância para pensar o si mesmo. Para tanto, temos com horizonte teórico os últimos estudos de Michel Foucault, nos quais o autor se debruça sobre a constituição do sujeito na Antiguidade Clássica. É, portanto, a partir do estudo das técnicas de si greco-romanas, precisamente aquelas ligadas à escrita de si, que se busca pensar as possíveis formas de relação consigo hoje, por meio das relações entre arte e infância. Mais precisamente, o objetivo desta pesquisa é discutir de que maneiras é possível, hoje, falar, pensar, escrever e criar imagens de si no contexto escolar – particularmente, no da educação infantil – em diálogo com obras de artistas contemporâneos inseridas em práticas pedagógicas e metodológicas de pesquisa. Para isso, foram selecionados alguns artistas que, de certa forma, realizam um trabalho sobre si mesmos a partir da criação de imagens: José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger e Rosana Paulino. A escolha desses artistas se deve ao fato de que todos eles têm em comum uma relação particular consigo calcada no gesto, como forma de inscrição de si nas matérias ordinárias do cotidiano. Metodologicamente, no processo de se compor como professora e investigadora, foram organizadas sete proposições pedagógico-metodológicas com base em obras produzidas por esses artistas. Tais proposições foram desdobradas e postas em funcionamento em 12 encontros com um grupo de 13 crianças, em idades entre 5 e 6 anos, em uma escola de municipal de ensino fundamental da rede pública de Porto Alegre, de setembro a dezembro de 2015. Atribuí a esses encontros – radicados no cruzamento entre arte e infância – o nome de conversadorias: são desdobramentos de um conceito de curadoria educativa e consistem em colocar em debate distintos objetos artísticos, materiais visuais, obras de arte e o próprio material que é produzido em sala de aula, no intuito de dar a ver relações ainda inexistentes entre eles. O material produzido foi analisado a partir de duas discussões: a primeira delas tratou das formas pelas quais as imagens fotográficas poderiam, em suas lacunas, dar a ver imagens de ausências. Menos do que se configurarem como algo negativo ou em vias de ser completado, as ausências foram tomadas como metáfora para pensar as relações particulares entre as crianças, o si mesmo e o outro: um outro ausente, mas nem por isso menos atuante. A segunda discussão privilegiou as possíveis formas de estabelecer relações com o tempo e com as imagens na contemporaneidade, expressas nos gestos das crianças e nos modos de se relacionarem com as matérias e com os eventos cotidianos, pautados no elo entre o tangível e o intangível, entre o efêmero e o permanente. Como conclusão, o trabalho de pesquisa apostou em favor da potência da arte para a produção de imagens singulares que permitam a criação e intensificação das relações das crianças consigo e com os outros: em outras palavras, imagens de si.
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Imagem e criação de si a partir da arte : possibilidades ético-estéticas em educação infantilIdzi, Taila Suian January 2016 (has links)
Cette recherche part de la problématique concernant les puissances des rencontres entre l’art et l’enfance afin de penser le soi. Pour ce faire, nous nous appuyons sur la perspective théorique des dernières études de Michel Foucault, où l’auteur s’est penché sur la constitution du sujet dans l’Antiquité Classique. C’est ainsi donc – à partir de l’étude des techniques de soi gréco-romaines, notamment celles liées à l’écriture de soi – que l’on vise à penser les formes de rapport à soi actuellement possibles à travers les liens entre l’art et l’enfance. Plus précisément, nous avons pour but de discuter les manières dont il est possible de parler, penser, écrire et créer des images de soi aujourd’hui dans un contexte scolaire – particulièrement en ce qui concerne l’école maternelle – tout en dialoguant avec des oeuvres d’artistes contemporains insérées dans des pratiques pédagogiques et méthodologiques de recherche. Pour cela, nous avons sélectionné certains artistes qui réalisent, en quelque sorte, un travail sur eux-mêmes à partir de la création d’images, à savoir José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger et Rosana Paulino. Le choix de ces artistes est en effet dû au fait que tous ont en commun une relation particulière avec eux-mêmes, basée sur le geste comme un moyen d’enregistrement de soi dans les matières ordinaires de tous les jours. Méthodologiquement, dans un processus de composition en tant qu’enseignante et chercheuse, sept propositions pédagogiques et méthodologiques ont été organisées ayant pour base des oeuvres produites par ces artistes. Ces propositions ont été ensuite déployées et mises en service dans 12 regroupements avec un groupe de 13 enfants, âgées entre 5 et 6 ans, dans une école publique à Porto Alegre, de septembre jusqu’à décembre 2015. J’ai attribué à ces regroupements – situés à la confluence de l’art et de l’enfance – le nom d’imagialogues (images + dialogues, conversadorias en portugais): ce concept a été pensé à la lumière du processus de constitution en tant que curateur éducatif, c’est-à-dire de transposition de l’activité de curateur artistique au contexte éducationnel. Cela consiste à mettre en débat de différents objets artistiques, ainsi que de documents visuels, d’oeuvres d’art et même ce qui est produit en salle de classe dans le but de faire ressortir des relations encore inexistantes entre eux. Le matériel produit a été analysé à partir de deux discussions: la première portait sur la façon dont les images photographiques pourraient, dans leurs lacunes, représenter l’absence d’images. Contrairement à ce qui pourrait se définir comme quelque chose de négatif ou encore sur le point d’être achevé, ces absences ont été prises comme une métaphore pour la réflexion sur les relations particulières entre les enfants, le soi et l’autre : un autre absent, mais pas moins actif. La deuxième discussion a dégagé les moyens possibles d’établir des relations avec le temps et les images dans la contemporanéité, exprimée dans les gestes des enfants et dans leurs façons de se rapporter aux matières et événements quotidiens, axés sur le lien entre le tangible et l’intangible, entre l’éphémère et le permanent. Pour conclure, nous avons parié sur la puissance de l’art pour la production d’images uniques qui permettent la création et l’intensification des relations des enfants avec eux-mêmes et avec les autres: autrement dit, des images de soi. / A presente investigação parte do questionamento a respeito das potências dos encontros entre arte e infância para pensar o si mesmo. Para tanto, temos com horizonte teórico os últimos estudos de Michel Foucault, nos quais o autor se debruça sobre a constituição do sujeito na Antiguidade Clássica. É, portanto, a partir do estudo das técnicas de si greco-romanas, precisamente aquelas ligadas à escrita de si, que se busca pensar as possíveis formas de relação consigo hoje, por meio das relações entre arte e infância. Mais precisamente, o objetivo desta pesquisa é discutir de que maneiras é possível, hoje, falar, pensar, escrever e criar imagens de si no contexto escolar – particularmente, no da educação infantil – em diálogo com obras de artistas contemporâneos inseridas em práticas pedagógicas e metodológicas de pesquisa. Para isso, foram selecionados alguns artistas que, de certa forma, realizam um trabalho sobre si mesmos a partir da criação de imagens: José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger e Rosana Paulino. A escolha desses artistas se deve ao fato de que todos eles têm em comum uma relação particular consigo calcada no gesto, como forma de inscrição de si nas matérias ordinárias do cotidiano. Metodologicamente, no processo de se compor como professora e investigadora, foram organizadas sete proposições pedagógico-metodológicas com base em obras produzidas por esses artistas. Tais proposições foram desdobradas e postas em funcionamento em 12 encontros com um grupo de 13 crianças, em idades entre 5 e 6 anos, em uma escola de municipal de ensino fundamental da rede pública de Porto Alegre, de setembro a dezembro de 2015. Atribuí a esses encontros – radicados no cruzamento entre arte e infância – o nome de conversadorias: são desdobramentos de um conceito de curadoria educativa e consistem em colocar em debate distintos objetos artísticos, materiais visuais, obras de arte e o próprio material que é produzido em sala de aula, no intuito de dar a ver relações ainda inexistentes entre eles. O material produzido foi analisado a partir de duas discussões: a primeira delas tratou das formas pelas quais as imagens fotográficas poderiam, em suas lacunas, dar a ver imagens de ausências. Menos do que se configurarem como algo negativo ou em vias de ser completado, as ausências foram tomadas como metáfora para pensar as relações particulares entre as crianças, o si mesmo e o outro: um outro ausente, mas nem por isso menos atuante. A segunda discussão privilegiou as possíveis formas de estabelecer relações com o tempo e com as imagens na contemporaneidade, expressas nos gestos das crianças e nos modos de se relacionarem com as matérias e com os eventos cotidianos, pautados no elo entre o tangível e o intangível, entre o efêmero e o permanente. Como conclusão, o trabalho de pesquisa apostou em favor da potência da arte para a produção de imagens singulares que permitam a criação e intensificação das relações das crianças consigo e com os outros: em outras palavras, imagens de si.
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Imagem e criação de si a partir da arte : possibilidades ético-estéticas em educação infantilIdzi, Taila Suian January 2016 (has links)
Cette recherche part de la problématique concernant les puissances des rencontres entre l’art et l’enfance afin de penser le soi. Pour ce faire, nous nous appuyons sur la perspective théorique des dernières études de Michel Foucault, où l’auteur s’est penché sur la constitution du sujet dans l’Antiquité Classique. C’est ainsi donc – à partir de l’étude des techniques de soi gréco-romaines, notamment celles liées à l’écriture de soi – que l’on vise à penser les formes de rapport à soi actuellement possibles à travers les liens entre l’art et l’enfance. Plus précisément, nous avons pour but de discuter les manières dont il est possible de parler, penser, écrire et créer des images de soi aujourd’hui dans un contexte scolaire – particulièrement en ce qui concerne l’école maternelle – tout en dialoguant avec des oeuvres d’artistes contemporains insérées dans des pratiques pédagogiques et méthodologiques de recherche. Pour cela, nous avons sélectionné certains artistes qui réalisent, en quelque sorte, un travail sur eux-mêmes à partir de la création d’images, à savoir José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger et Rosana Paulino. Le choix de ces artistes est en effet dû au fait que tous ont en commun une relation particulière avec eux-mêmes, basée sur le geste comme un moyen d’enregistrement de soi dans les matières ordinaires de tous les jours. Méthodologiquement, dans un processus de composition en tant qu’enseignante et chercheuse, sept propositions pédagogiques et méthodologiques ont été organisées ayant pour base des oeuvres produites par ces artistes. Ces propositions ont été ensuite déployées et mises en service dans 12 regroupements avec un groupe de 13 enfants, âgées entre 5 et 6 ans, dans une école publique à Porto Alegre, de septembre jusqu’à décembre 2015. J’ai attribué à ces regroupements – situés à la confluence de l’art et de l’enfance – le nom d’imagialogues (images + dialogues, conversadorias en portugais): ce concept a été pensé à la lumière du processus de constitution en tant que curateur éducatif, c’est-à-dire de transposition de l’activité de curateur artistique au contexte éducationnel. Cela consiste à mettre en débat de différents objets artistiques, ainsi que de documents visuels, d’oeuvres d’art et même ce qui est produit en salle de classe dans le but de faire ressortir des relations encore inexistantes entre eux. Le matériel produit a été analysé à partir de deux discussions: la première portait sur la façon dont les images photographiques pourraient, dans leurs lacunes, représenter l’absence d’images. Contrairement à ce qui pourrait se définir comme quelque chose de négatif ou encore sur le point d’être achevé, ces absences ont été prises comme une métaphore pour la réflexion sur les relations particulières entre les enfants, le soi et l’autre : un autre absent, mais pas moins actif. La deuxième discussion a dégagé les moyens possibles d’établir des relations avec le temps et les images dans la contemporanéité, exprimée dans les gestes des enfants et dans leurs façons de se rapporter aux matières et événements quotidiens, axés sur le lien entre le tangible et l’intangible, entre l’éphémère et le permanent. Pour conclure, nous avons parié sur la puissance de l’art pour la production d’images uniques qui permettent la création et l’intensification des relations des enfants avec eux-mêmes et avec les autres: autrement dit, des images de soi. / A presente investigação parte do questionamento a respeito das potências dos encontros entre arte e infância para pensar o si mesmo. Para tanto, temos com horizonte teórico os últimos estudos de Michel Foucault, nos quais o autor se debruça sobre a constituição do sujeito na Antiguidade Clássica. É, portanto, a partir do estudo das técnicas de si greco-romanas, precisamente aquelas ligadas à escrita de si, que se busca pensar as possíveis formas de relação consigo hoje, por meio das relações entre arte e infância. Mais precisamente, o objetivo desta pesquisa é discutir de que maneiras é possível, hoje, falar, pensar, escrever e criar imagens de si no contexto escolar – particularmente, no da educação infantil – em diálogo com obras de artistas contemporâneos inseridas em práticas pedagógicas e metodológicas de pesquisa. Para isso, foram selecionados alguns artistas que, de certa forma, realizam um trabalho sobre si mesmos a partir da criação de imagens: José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger e Rosana Paulino. A escolha desses artistas se deve ao fato de que todos eles têm em comum uma relação particular consigo calcada no gesto, como forma de inscrição de si nas matérias ordinárias do cotidiano. Metodologicamente, no processo de se compor como professora e investigadora, foram organizadas sete proposições pedagógico-metodológicas com base em obras produzidas por esses artistas. Tais proposições foram desdobradas e postas em funcionamento em 12 encontros com um grupo de 13 crianças, em idades entre 5 e 6 anos, em uma escola de municipal de ensino fundamental da rede pública de Porto Alegre, de setembro a dezembro de 2015. Atribuí a esses encontros – radicados no cruzamento entre arte e infância – o nome de conversadorias: são desdobramentos de um conceito de curadoria educativa e consistem em colocar em debate distintos objetos artísticos, materiais visuais, obras de arte e o próprio material que é produzido em sala de aula, no intuito de dar a ver relações ainda inexistentes entre eles. O material produzido foi analisado a partir de duas discussões: a primeira delas tratou das formas pelas quais as imagens fotográficas poderiam, em suas lacunas, dar a ver imagens de ausências. Menos do que se configurarem como algo negativo ou em vias de ser completado, as ausências foram tomadas como metáfora para pensar as relações particulares entre as crianças, o si mesmo e o outro: um outro ausente, mas nem por isso menos atuante. A segunda discussão privilegiou as possíveis formas de estabelecer relações com o tempo e com as imagens na contemporaneidade, expressas nos gestos das crianças e nos modos de se relacionarem com as matérias e com os eventos cotidianos, pautados no elo entre o tangível e o intangível, entre o efêmero e o permanente. Como conclusão, o trabalho de pesquisa apostou em favor da potência da arte para a produção de imagens singulares que permitam a criação e intensificação das relações das crianças consigo e com os outros: em outras palavras, imagens de si.
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