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Pour un travail écosocial centré sur le vivant : contributions à l'élargissement du concept de transition sociale-écologique et au co-développement des rapports incarnés, résonants et réciproques à la Nature-territoire

Larocque, Emmanuelle 24 July 2023 (has links)
L'objectif général de cette thèse est de faire dialoguer le concept de transition sociale-écologique (TSE) et le champ disciplinaire du travail social afin d'éclairer des pistes ontologiques, épistémologiques, théoriques et pratiques pour le travail écosocial (Boetto, 2017). Plus spécifiquement, la visée est de mieux comprendre comment la TSE est imaginée et envisagée par des jeunes engagés dans le mouvement écologiste et d'investiguer les processus qui favorisent la connectivité à la Nature en intervention sociale. Ainsi, deux terrains d'études complémentaires ont été constitués en endossant certains principes de la recherche-intervention. Dans un premier temps, des entretiens semi-dirigés (n = 10) et un groupe focus (n = 5) ont été menés avec des militant·es écologistes âgé·es de 18 à 25 ans afin d'examiner comment ils/elles définissent le concept de TSE. Les données empiriques recueillies sur ce premier terrain ont été transposées vers le second afin de développer, en amont, un programme d'Intervention par la Nature et l'Aventure (INA) à visée écosociale (Pieds sur Terre). Ainsi, dans un deuxième temps, le protocole d'intervention a été co-construit avec l'appui des perspectives des militant·es ainsi qu'avec des partenaires (n = 3) et écoleaders (n = 6) communautaires, impliqués dans la mise en œuvre du programme, désigné pour les jeunes et mené dans la Forêt Larose, à Prescott-Russell (Ontario, Canada). Deux travailleuse·rs sociales·ux ont contribué à sa mise en œuvre, incluant la présente auteure, via l'adoption de la posture d'intervenante-chercheure. Une fois démarré, le protocole a été ajusté tout au long de la recherche selon : 1) les besoins et intérêts des participant·es du programme (n = 5) et 2) ce qui émergeait dans le milieu naturel. La collecte de donnée a été réalisée par les moyens de la participation-observante, par des entretiens ponctuels et ciblés, et par l'entremise d'outils réflexifs, dont la méthode narrative de l'Arbre de la vie. L'objectif spécifique de ce terrain était de documenter, à la première et la troisième personne, les processus et les dynamiques, sociales et incarnées, qui nourrissent ou posent obstacle au développement de rapports alternatifs à la Nature et au bien-être et de formuler des pistes pour la recherche, la pédagogie et la pratique écosociale. Reflétant l'étude de problématiques complexes (la TSE et le rapport à la Nature), un appareillage théorique hybride de type complémentariste a été conçu et comprend 1) le cadre théorique de la TSE (construit selon une méthode d'analyse inductive/déductive) ; 2) la sociologie charnelle (Wacquant, 2015) ; 3) la théorie de la résonance (Rosa, 2018) et 4) le cadre conceptuel du travail écosocial (Boetto, 2017). Le recours au courant écocritique en tant que méta-cadre a permis d'arrimer les diverses perspectives théoriques et de maintenir une vigilance épistémologique. L'hybridité s'est avérée féconde pour capter les facettes plurielles et interconnectées de l'expérience vécue et sensible, dont les dimensions corporelles, écospirituelles et discursives du rapport au vivant (Soi, l'Autre, la Nature) et pour appliquer une logique transversale à l'analyse des données. Une analyse thématique en continu a été employée pour analyser les résultats des deux terrains, présentés au sein de cette thèse sous forme de quatre articles. Les articles sont précédés d'une introduction, qui précise les raisons d'être de cette thèse et aborde les questions de positionnalité et d'engagement, laquelle est suivie par un chapitre « Problématique », qui vise à faire un état des lieux des notions de « crise socio-écologique » et de « transition sociale-écologique » et du travail écosocial. Les chapitres subséquents présentent le cadre théorique hybride et la méthodologique, respectivement. En ce qui a trait aux articles, le premier explore les expériences de jeunes militant·es écologistes (terrain 1) pour répondre à des objectifs épistémiques (mener une recherche avec et pour les jeunes) et théoriques (enrichir la définition de la TSE). Ainsi, leurs propos ont éclairé des pistes conceptuelles pour approfondir l'axe socio-culturel de la TSE. Trois dimensions principales ont été repérées soit : 1) la justice climatique intersectionnelle; 2) les solidarités intergénérationnelles et 3) les connexions avec la Nature et la communauté. L'analyse a mené au concept guidé par les jeunes de « justice écologique relationnelle », qui invite à relativiser et atténuer les tensions entre l'écocentrisme et l'anthropocentrisme. Le second article concrétise les liens entre le terrain 1 (les récits des jeunes militant·es) et le terrain 2 (le programme INA). Cet article descriptif et fondé sur l'autoréflexion critique se focalise sur les stratégies utilisées lors du processus de recherche pour tenter d'incarner une posture écocentrique. Offrant un aperçu global de l'étude, chacune des étapes du dispositif de la recherche-intervention sont présentées. Les cadres théoriques sociologiques (sociologie charnelle et théorie de la résonance), les objectifs du programme, ainsi que le protocole d'intervention sont discutés. Enfin, l'article présente les approches d'interventions principales (thérapie narrative, yoga thérapeutique et INA) et mobilisant des données empiriques pour des fins illustratives. Le troisième article se penche vers le yoga, une pratique holistique et écospirituelle, intégrée au programme Pieds sur Terre (terrain 2). Les données empiriques, analysées sous l'angle de la théorie de la résonance et de la sociologie charnelle, montrent que le yoga, pratiqué en contexte de plein-air et doté de ses assises philosophiques, représente un outil d'intervention fertile pour activer des conditions qui ouvrent la voie aux expériences de résonance. Ainsi, trois principaux micro-processus, vecteurs de résonance, et médiatisés par l'expérience sensible, sensorielle et corporelle, ont été repérés : 1) la dispositionalité, 2) la temporalité et 3) l'indisponibilité relative. Ces processus créent un espace-temps favorable à la reconfiguration du rapport au vivant et à la création de récits individuels et collectifs alternatifs. Le dernier article mobilise le cadre conceptuel du travail écosocial afin d'examiner l'apport encore inexploré de l'INA pour faciliter le développement d'une relation de réciprocité à la Nature. Trois leviers pour cultiver la réciprocité en INA sont identifiés et mis en lien avec le modèle conceptuel écosocial, dont 1) la mise en scène (être); 2) la réhistoricisation des récits (penser) et 3) l'action collective (faire). Les mécanismes d'intervention intrinsèques à ces leviers offrent des pistes prometteuses pour réorienter les objectifs fondamentaux de l'INA en vue de favoriser la connectivité, la solidarité et la réciprocité à la Nature-territoire. La discussion souligne les contributions majeures de cette thèse pour la recherche, la pédagogie et l'intervention écosociale. Elle met également en évidence des enjeux qui méritent d'être investigués davantage et présente, en conclusion, des lignes directrices pour un travail écosocial transformateur, centré sur le vivant, et résolument écocentrique. Il est ainsi question de proposer que le travail social oriente davantage ses actions vers les besoins et les droits de la Nature et des autres-qu'humains qui peuplent nos milieux de vies partagés.
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Discours implicite sur le sacré dans quelques groupes environnementaux de la région de Québec

Gagnon, Marie 12 November 2021 (has links)
Cette recherche porte sur le discours implicite sur le sacré au sein de quelques groupes environnementaux du Québec métropolitain. Nous avons émis les hypothèses suivantes: premièrement, il y aurait présence d'un sacré auquel les membres des groupes feraient référence, avec les catégories de sacré pur et impur. Ce sacré se présenterait sous la forme d'un syncrétisme comprenant la combinaison de croyances amérindienne, bouddhiste et scientifique. Deuxièmement, nous avons posé l'hypothèse de la présence d'un groupe qui constituerait une communauté de référence à cette forme symbolique de croyance syncrétique. Troisièmement, il y aurait présence d'un système de valeurs affirmant l'ordre sacré du monde, l'unité de l'être humain avec la nature, valeurs qui s'inspireraient de ce nouveau sacré en émergence. La recherche des indicateurs pouvant nous aider à cerner le cadre du discours implicite sur le sacré et la découverte de données vérifiables, a nécessité la réalisation de deux démarches: théorique et empirique. La démarche théorique comprend, dans un premier temps, la recherche des sources historiques constituant le paradigme écologique. Nous avons, à partir des indicateurs relevés, cerné quelques caractéristiques pouvant servir à la construction d'un type idéal. Dans un deuxième temps, nous avons situé les enjeux du sacré en rapport avec les idées portées par le courant écologiste. Dans la démarche empirique, nous avons procédé à l'analyse d'un corpus comprenant des documents provenant des groupes environnementaux afin de trouver les indicateurs se rapportant au sacré et les valeurs qui y correspondent. La recherche sur le terrain a été réalisée au moyen de l'outil d'enquête auprès de seize personnes provenant de cinq groupes de la région.
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S'approprier les technologies numériques : étude des dynamiques, des pratiques et des usages du Web de quatre associations environnementales québécoises

Touir, Ghada 23 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur l’appropriation des technologies numériques par les acteurs sociaux de la société civile québécoise dans le contexte du Nouveau Management public (NMP). S’appuyant sur quatre études de cas d’associations œuvrant dans le secteur de l’environnement (le Conseil régional de l’environnement de Montréal : CREMTL, ENvironnement JEUnesse : ENJEU, Équiterre et Nature Québec), la recherche interroge, décrit et analyse, dans une perspective critique au sens foucaldien, le processus d’appropriation (au sens de « mise en usage ») d’Internet, en l’occurrence de la technologie Web. Cette étude multi-méthodes combinant un questionnaire en ligne, une analyse structurale de la technologie Web et des entrevues directives individuelles avec les représentants associatifs et porteurs de la technologie Web confirme l’idée selon laquelle l’appropriation des technologies numériques dépend moins des potentialités techniques « intrinsèques » d’Internet et du Web que du sens et des « significations d’usage » qu’y construisent les usagers. En ce sens, l’appropriation de la technologie Web par les associations environnementales étudiées procède d’un processus de construction négociée des usages. Les résultats révèlent l’existence de différences significatives dans les modes d’appropriation des quatre associations. Elles apparaissent liées à la mission de l’association, aux rapports sociaux de travail (structures hiérarchiques, rapports de pouvoir et mode de gestion) et au capital social en tant qu’ensemble des relations en réseau « porteuses de ressources ». Ces différences sont considérées comme des catégories d’analyse d’appropriation des technologies numériques par les groupes associatifs en environnement. L’analyse montre le rôle peu important, d'une part, des attentes des usagers (membres) vis-à-vis des technologies Web (sites) des associations environnementales et d'autre part, de la « créativité » et des pratiques des « porteurs des sites » (webmestres, agents et chargés de communication, administrateurs et dirigeants) dans les modes d’appropriation différenciés de ces associations. / This thesis examines the appropriation of digital technologies by Québec civil society organizations (CSOs) in the context of the New Public Management (NPM). Based on study of four environmental groups (Conseil régional de l’environnement de Montréal : CREMTL, ENvironnement JEUnesse : ENJEU, Équiterre and Nature Québec), the research involved at first an on-line questionnaire, then a structural analysis of the web technology pages launched by this groups, and finally in-depth interviews with representatives of these associations, in order to describe, examine and analyze under a critical perspective, in the foucaldian sense, the process of appropriation of the Internet and Web technology. The main findings show that the appropriation of the digital technologies depends less on « intrinsic » technical potentialities of the Internet and Web than on the sense (meanings of uses) which allowed it the users. In this sense, the appropriation of Web technology by environmental associations stems from a process of negotiated construction uses. The differences noticed in the process of appropriation of the Internet and Web technology by these environmental associations, according to the mission of the association, the working social relationships (mainly to the hierarchical structures, the reports of power, the strategic management method) and of their share social capital as together relations in network « carriers of resources », are considered as categories of analysis of appropriation of the digital technologies by the associative groups of the civil society towards certain social problems, in particular those related to the environment, and to the underlying interests. Similarly, the findings of this study show, in the cases being examined, the small role on the one hand, of the expectations of the organizations’ members related to web technology; and, on the other hand, of the « creativity » and practices of the « holders » of Web sites (webmasters, agents and communication officers, directors and officers, etc.) in differentiated methods of appropriation of these associations.
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¿Luchas indígenas por la tierra en Yucatán? : estudio sobre neoliberalismo y apropiación de la identidad maya en la región ex-henequenera

Magana Canul, Rolando 09 November 2019 (has links)
Au Mexique, les conflits entourant la défense des terres et des ressources naturelles ont considérablement augmenté avec les gouvernements néolibéraux des trois dernières décennies. La plupart de ces conflits ont lieu dans des régions peuplées par des groupes autochtones dont les territoires sont riches en biodiversité. Tenant compte de cette situation, la thèse présentée ici aborde le lien entre les luttes contemporaines pour la défense des terres communes et l'appropriation de l'identité maya dans l'État du Yucatán. Cette recherche est basée sur la méthode ethnographique. Elle se centre sur l'analyse de deux cas de luttes qui se sont déroulées à Oxcum et à Chablekal entre 2005 et 2014. Ces ejidos sont situés en périphérie de Mérida, ville et capitale de l'État du Yucatán ; plus précisément, ils se situent au centre de la région ex-henequenera. D'une part, la thèse examine les facteurs structurels liés à l'émergence des luttes pour la terre dans les deux ejidos, notamment la fermeture de l'agro-industrie du henequen au début de la période néolibérale, la réforme agraire de 1992, l’application du PROCEDE et l’imposition récente de projets de type urbain. Ceux-ci entraînent la destruction de terres communes ou l’utilisation intensive des ressources naturelles au détriment des conditions socioéconomiques et du mode de vie des habitants. D’autre part, le travail explique les réactions des personnes touchées à Oxcum et à Chablekal en ce qui concerne la perte de terres communes. En d’autres termes, je décris la manière dont les ejidatarios et les résidents de chaque ejido ont organisé leurs luttes, telles que la formation des groupes, les demandes d’intervention des autorités de l’État, les alliances avec d’autres acteurs, les stratégies et les actions collectives entreprises. Un élément qui ressort de ces luttes est qu’elles remettent en question la vision économiciste dominante de la terre et des autres ressources naturelles. En outre, contrairement à l'idée voulant qu'une identité « métisse » prédomine dans cette région, les acteurs, qui constituent la base sociale de ces luttes, revendiquent leur droit au territoire en tant que membres d'un peuple autochtone, les Maya-Yucatèques, en élevant leurs demandes devant les instances juridiques agraires. Loin de la simple adoption de discours globaux ou de l'élaboration de récits nostalgiques sur le « passé autochtone », la thèse souligne que la réappropriation de cette identité repose sur l'importance accordée aux zones boisées (Kax). Celles-ci ont encore une importance sur les plans matériel et symbolique pour la grande majorité des Mayas modernes de la région ex-henequenera. / Conflicts over the land defense and natural resource protection have increased significantly in Mexico with the neoliberal governments of the last three decades. The majority of these conflicts take place in indigenous-inhabited regions that are rich in biodiversity. Taking the above into account, this thesis focuses on the connection between contemporary struggles for the defense of common lands and the appropriation of Mayan identity in the state of Yucatán. The research is based on ethnographic method whereby I analyze two cases of struggle that occurred in Oxcum and Chablekal between 2005 and 2014. These ejidos are located in the periphery of Mérida, Yucatán's main city and capital, in the center of the region known as ex-henequenera. On the one hand, the thesis examines the structural factors linked to the emergence of land struggles in both ejidos, including the closure of the henequen agro-industry at the beginning of the neoliberal period, the 1992 agrarian reform, the implementation of PROCEDE and the recent imposition of urban-type projects, resulting in the overexploitation of common land. On the other hand, the work accounts for the reactions of the affected people in Oxcum and Chablekal to the loss of common lands. I provide a detailed account of how ejidatarios and residents of each ejido organized their own struggles. Such description spans a wide range of topics from how the group's identity was built, what supporting strategies were expected from the state authorities, how the alliances were formed, to how the collective actions were carried out. One of the findings of this study is that the mentioned struggles are highly challenging the mainstream economic framework of land and the natural resources. Moreover, unlike the idea that a mestizo" identity prevails in this region, the actors who make up the social basis of these struggles claim their right to the territory as members of an indigenous people, the Maya- Yucatec, by raising their demands within the jurisdiction of the agrarian authorities. Far from the simple adoption of global discourses or the elaboration of nostalgic narratives on the “indigenous past”, the thesis emphasizes that the basis of this re-appropriation of identity lies in the importance that the forest (Kax) still represents at the material and symbolic level for the vast majority of the modern Maya of the ex-Henequen region. / Los conflictos en torno a la defensa de la tierra y los recursos naturales aumentaron de manera significativa con los gobiernos neoliberales de las últimas tres décadas en México. La mayoría de estos conflictos tiene lugar en regiones habitadas por grupos indígenas y ricas en biodiversidad. Teniendo en cuenta esta situación, esta tesis aborda el vínculo entre las luchas contemporáneas por la defensa de las tierras comunes y la apropiación de la identidad maya en el estado de Yucatán. La base de la investigación es el método etnográfico y se centra en el análisis de dos casos de lucha ocurridos en Oxcum y Chablekal entre los años 2005 y 2014. Dichos ejidos se sitúan en la periferia de Mérida, ciudad y capital del estado de Yucatán, es decir, en el centro de la región conocida como exhenequenera. Por un lado, la tesis examina los factores estructurales ligados a la aparición de las luchas por la tierra en ambos ejidos, entre los que sobresalen el cierre de la agroindustria del henequén en los inicios del periodo neoliberal, la modificación a la Ley agraria en 1992, la aplicación del PROCEDE y la imposición reciente de proyectos de tipo urbano que generan la devastación de las tierras comunes o el uso intensivo de los recursos naturales en detrimento de las condiciones socioeconómicas y las formas de vida de los pobladores locales. Por otro lado, el trabajo da cuenta de las respuestas de la gente afectada en Oxcum y Chablekal por la pérdida de las tierras de uso común. En otras palabras, se expone la manera en que los ejidatarios y pobladores de cada ejido organizaron sus respectivas luchas, tales como el inicio de la conformación de los grupos, las demandas de intervención de las autoridades estatales, las alianzas creadas con otros actores, las estrategias y las acciones colectivas emprendidas. Un elemento destacado en el análisis de estas luchas es que cuestionan fuertemente las visiones economicistas predominantes sobre la tierra y otros recursos naturales. Además, a diferencia de la idea de que en esta región prevalece una identidad “mestiza”, los actores, quienes integran la base social de estas luchas, reivindican su derecho al territorio como miembros de un pueblo indígena, el mayayucateco, al plantear sus demandas dentro de las instancias jurídicas agrarias. Lejos de la adopción simple de discursos globales o de la elaboración de narrativas nostálgicas sobre el “pasado indígena”, la tesis destaca que la base de esta reapropiación identitaria radica en la importancia que los montes (Kax) todavía representan a nivel material y simbólico para la gran mayoría de los mayas modernos de la región ex-henequenera.
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Vita industria : une socio-histoire des origines intellectuelles de l'écologie politique

Chaunu, Simon 14 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 7 août 2023) / Cette thèse propose d'explorer un courant d'idée informel et marginal du XXᵉ siècle qui, selon son hypothèse de départ, aurait assuré la transition entre les premières contestations contre la révolution industrielle et certains mouvements environnementalistes contemporains. Ce courant peut ainsi se caractériser comme une écologie politique révolutionnaire, se fondant sur une critique radicale de la civilisation industrielle et de son facteur principal, la technique moderne. Le but de cette étude est d'en évaluer la cohérence et la pertinence : a-t-on affaire à un ensemble dispersé d'idées et d'auteurs, ou bien à un diagnostic commun ? Est-ce que ces idées ont toujours un intérêt face à la crise écologique actuelle ? Un certain nombre d'intellectuels peuvent être rattachés à cette perspective technocritique ; néanmoins, cette étude se concentre sur les œuvres de quatre d'entre eux : l'urbaniste américain Lewis Mumford (1895-1990), le philosophe allemand Günther Anders (1902-1992), le sociologue français Jacques Ellul (1912-1994) et l'historien nomade Ivan Illich (1926-2002). Dans un premier temps, ce travail présente la méthode qui a guidé l'étude de ces textes : une socio-histoire des idées qui emprunte tout autant à la discipline historique qu'à la discipline sociologique. Les enjeux de l'étude des pensées environnementalistes et écologistes sont également exposés, afin de souligner les spécificités de cet objet de recherche. Ce qui amène à la formulation de la problématique de cette thèse : ce courant d'idées écologiste peut-il être défini comme un langage, au sens que l'histoire des idées politiques donne à ce concept ? La principale assertion de cette étude est qu'il doit plutôt être compris comme une matrice intellectuelle, un ensemble cohérent de leitmotivs visant la connaissance social-historique, et pouvant servir de base à des langages davantage tournés vers l'action politique. Ce qui contraste avec les polémiques romantiques contre le machinisme au XIXᵉ siècle, qui exprimaient une sensibilité anti-industrielle plus diffuse. Par la suite, les cinq principaux chapitres de cette étude fournissent un contre-récit du XXᵉ siècle, à travers la lecture profonde des textes des auteurs retenus. Ce récit débute avec l'examen des ouvrages pionniers de Lewis Mumford durant l'entre-deux-guerres. À la suite à la Grande Guerre, celui-ci chercha à édifier une perspective alternative à la fois au libéralisme, au conservatisme et au marxisme. En parallèle, il se lança dans une étude historique de fond de ce qu'il nommait « l'Âge de la Machine », et en tira une critique de la civilisation de la puissance. Après la Seconde Guerre mondiale et les bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, Günther Anders et Jacques Ellul élaborèrent, de manière convergente, un diagnostic critique de la société technicienne et conformiste de l'après-guerre. Ils décrivirent le type d'individu qu'elle produit, un homme médial ayant perdu le contrôle sur les techniques qu'il a lâché dans son monde - qui ne serait alors justement plus le sien. De plus, ils s'interrogèrent sur la possibilité d'une extinction de l'humanité, avant tout par un ultime conflit atomique. Mumford, Anders et Ellul réitérèrent leurs analyses dans les années 1960 et 1970, alors que l'Occident était marqué par une vague multiforme de contestations et de révoltes. Prenant leurs distances face à ces mouvements, ces trois intellectuels estimaient qu'en réalité un système mégatechnique venait de triompher. Celui-ci se déploierait de manière purement causale, dans le seul but d'accroître sa taille et sa puissance. Par conséquent, la Révolution et l'Histoire semblaient être devenues obsolètes. Ivan Illich fit sienne cette critique de la démesure et de la déraison technologiques, en l'étendant au secteur des services. Il étudia également les sources profondes de cette civilisation industrielle, qu'il situa dans le passé chrétien de l'Occident. Finalement, en s'appuyant sur les travaux de ses homologues, Illich traça les grandes lignes de ce que pourrait être une société conviviale. Cependant, le mouvement écologiste contemporain échoua à intégrer ces idées, et manqua sa propre révolution. Se pose alors la question de savoir quelle attitude il est possible d'adopter face au « Temps de la Fin ». La matrice intellectuelle de cette écologie politique révolutionnaire reste active de nos jours, à travers les langages du néo-luddisme, de l'écosocialisme et de la décroissance. Des recherches futures sont nécessaires pour bien saisir cette filiation, et pour rattacher d'autres auteurs à cette matrice d'idées. / This thesis proposes to explore an informal and marginal current of thought of the 20ᵗʰ century which, according to its initial hypothesis, would have ensured the transition between the first protests against the industrial revolution and certain contemporary environmentalist movements. This current can thus be characterized as a revolutionary political ecology, based on a radical critique of industrial civilization and its main factor, modern technics. The purpose of this study is to assess its coherence and pertinency: are we dealing with a dispersed set of ideas and authors, or a common diagnosis? Do these ideas still have relevance in the face of the current ecological crisis? A number of intellectuals can relate to this technocritical perspective; nevertheless, this study focuses on the works of four of them: the American urban planner Lewis Mumford (1895-1990), the German philosopher Günther Anders (1902-1992), the French sociologist Jacques Ellul (1912-1994) and the nomadic historian Ivan Illich (1926-2002). First, this work presents the method that guided the study of these texts: a socio-history of ideas that borrows as much from the historical discipline as from the sociological discipline. The stakes of the study of environmentalist and ecological ideas are also exposed, in order to underline the specificity of this research object. Which leads to the formulation of the problematic of this thesis: can this current of ecological ideas be defined as a language, in the sense that the history of political ideas gives to this concept? The main assertion of this study is that it should rather be understood as an intellectual matrix, a coherent set of leitmotifs aimed at social-historical knowledge, and which can serve as a basis for languages more oriented towards political action. This contrasts with the romantic polemics against mechanization in the 19ᵗʰ century, which expressed a more diffuse anti-industrial sensibility. Subsequently, the five main chapters of this study provide a counter-narrative of the 20ᵗʰ century, through a deep reading of the texts of the selected authors. This account begins with an examination of the pioneering works of Lewis Mumford during the interwar period. Following the Great War, he sought to build an alternative perspective to both liberalism, conservatism and Marxism. At the same time, he embarked on an in-depth historical study of what he called the "Machine Age", and drew from it a critique of the power civilization. After the Second World War and the nuclear bombings of Hiroshima and Nagasaki, Günther Anders and Jacques Ellul elaborated, in a convergent way, a critical diagnosis of the technical and conformist society of the post-war period. They described the type of individual it produces, a medial man who has lost control over the technics he has unleashed on his world - which would then no longer be his own. Moreover, they wondered about the possibility of an extinction of humanity, above all by an ultimate atomic conflict. Mumford, Anders and Ellul reiterated their analyzes in the 1960s and 1970s, when the West was marked by a multifaceted wave of protests and revolts. Taking their distance from these movements, these three intellectuals believed that in reality a megatechnical system had just triumphed. This system would deploy in a purely causal way, with the sole purpose of increasing its size and power. Consequently, Revolution and History seemed to have become obsolete. Ivan Illich made this criticism of technological excess and unreason his own, extending it to the service sector. He also studied the deep sources of this industrial civilization, which he located in the Christian past of the West. Eventually, building on the work of his counterparts, Illich outlined what a society of conviviality might be. However, the contemporary environmental movement didn't integrate these ideas, and failed its own revolution. The question then arises as to what attitude one should adopt in the face of the "Time of the End". The intellectual matrix of this revolutionary political ecology remains active today, through the languages of neo-Luddism, ecosocialism and degrowth. Future research is needed to fully understand this filiation, and to link other authors to this matrix of ideas.
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Les dynamiques associatives dans la gestion du littorale en Corse

Graziani, Claire Taugeron 18 April 2018 (has links)
On observe une forte réactivité en Corse au sujet de l’environnement, et cela se manifeste notamment par une forte mobilisation associative et citoyenne, particulièrement concernant le littoral et la gestion qui en est faite. Cela suscite plusieurs interrogations quant aux aspects de la gouvernance actuelle qui sont problématiques du point de vue des associations de défense de l’environnement. De ces divergences naissent des conflits territoriaux, et la présente recherche est centrée sur les modalités de manifestation des dynamiques associatives au moment où émergent les conflits. La réflexion porte sur les objectifs, les moyens d’action des associations, et les effets que peuvent avoir leur mobilisation sur la gestion du littoral et les politiques locales Nous nous sommes interrogés sur les différents intérêts, économiques, identitaires et écologiques qui impulsent ces conflits et les justifient. Le mémoire présente les résultats d’une enquête menée auprès des membres des associations de défense de l’environnement en Corse. Pour réaliser cette enquête des entretiens semi-dirigés ont été effectués, dont l’objectif était de saisir les enjeux environnementaux, sociaux et politiques de la gestion littorale en Corse. / The current question of Corsica’s coastal regions has been the subject of many debates. Various associations and citizen groups have made public their disapproval of the current politics surrounding the matter, stirring up many questions in regards to the current governance of the territory, problematic in the eyes of the associations and concerned citizens. This has lead to many territorial conflicts that have yet to be resolved. Therefore this research focuses on the diagnostics of the associations when the conflicts emerge. Also it is of interest to know the means of action used by these associations, their objectives, and the effects of their actions on the coastal governance.
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Mountains and rivers for a home : a study of the cultural and social repercussions of the return to nature in Leslie Marmon Silko's Ceremony and Thomas King's Green grass, running water

Cayouette, Murielle 20 April 2018 (has links)
La présente recherche a pour but de procéder à une étude comparative du processus régénératif au cœur de deux romans phares de la fiction autochtone contemporaine, soit Ceremony de Leslie Marmon Silko et Green Grass, Running Water de Thomas King. Trois volets principaux sont examinés : le rôle de la nature en tant que référent culturel dans le processus de régénération des personnages principaux de chaque roman, l’évolution de la quête identitaire dans un environnement post-contact, ainsi que les répercussions de la réactualisation de l’identité de chaque protagoniste sur la communauté à laquelle il appartient. Cette comparaison entre les procédés employés par Silko et King permettront, en un premier temps, d’identifier des éléments de continuité entre les deux auteurs. Ces similarités incluent la centralité de la nature dans la reconnexion des protagonistes avec leur culture et leur identité ainsi que l’emphase sur la nécessité d’une identité hybride dans un environnement post-contact. De plus, la comparaison entre ces deux auteurs issus de deux contextes socio-historiques distincts permet d’isoler certains éléments du contexte propre à chaque roman afin de déterminer le rôle de la réalité autochtone sur la fiction produite à chaque époque. De façon plus spécifique, il sera entre autres question de l’influence de la montée du mouvement environnementaliste euro-américain sur la valeur symbolique du retour à la nature, ainsi que de l’importance grandissante de la classe moyenne autochtone éduquée et de la façon dont ce nouveau phénomène est exprimé dans l’œuvre de King. / This thesis compares the regenerative processes at the heart of two milestone novels of contemporary Native American literature, Leslie Marmon Silko’s Ceremony and Thomas King’s Green Grass, Running Water. My comparative study will be divided into three main sections: the role of nature as a cultural referent in the main characters’ regenerative processes in each novel, the evolution of the identity quest in a post-contact environment, and finally, the repercussions of the protagonists’ re-actualization of identity on the rest of their community. Through the comparative study of the processes employed by Silko and King with respect to one’s relationship to nature, cultural identity and social relations, I will be able to identify several similarities shared by the two novels, which demonstrate that they belong to the same Native artistic continuum. These resemblances include the central role of nature in reconnecting the protagonists to their identity, as well as a predominant emphasis on the emergence of a hybridized identity in a post-contact environment. Moreover, the comparison of two novels emerging from two different eras of Native American Literature –that of the 1970s and of the 1990s- will allow me to isolate the influence of the cultural context to which each particular work belongs. In doing so, it becomes possible to determine the influence of some transformations in Native lifestyle on the fiction produced at a given time. More specifically, the modifications I chose to focus on include the rise of Euro-American environmentalism on the symbolic value of returning to nature for Natives as well as the increasing presence of middle-class, educated Natives and their representation, mostly present in King’s fiction.

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