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Capital de créativité, apprentissage collectif et innovation : le cas de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Dubé, Geneviève January 2006 (has links) (PDF)
La montée d'une nouvelle économie du savoir, où l'innovation et les avancées liées aux activités d'apprentissage de la connaissance possèdent une valeur accrue, tend à transformer les conditions de développement des territoires locaux et régionaux. Ainsi, ces derniers doivent s'adapter aux changements rapides des marchés en devenant des lieux qui fertilisent l'innovation. La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean possède les différents éléments d'un système d'innovation performant, notamment la présence d'un capital de créativité composé des ressources humaines, entreprises et organismes du territoire qui oeuvrent à la production de nouvelles activités économiques. Mais, malgré son potentiel innovateur, la région semble éprouver de la difficulté à s'intégrer et à être compétitive sur les marchés de la nouvelle économie du savoir. Ainsi, les experts qui forment le capital de créativité de la région ne semblent pas assez dynamiques en matière d'innovation. Face à cette réalité il nous apparaît important d'étudier la manière dont ces derniers pourraient s'y prendre pour fertiliser davantage l'innovation sur le territoire. En s'appuyant sur la théorie des territoires à succès, qui représentent des milieux aptes à faire émerger fortement l'innovation, nous pouvons constater que la capacité des experts d'un milieu à travailler ensemble et à réunir leurs compétences pour ?uvrer à des projets communs de développement joue un rôle important en matière d'innovation. Ainsi, la capacité de développer des processus d'apprentissage collectif, basés sur un partage et un transfert important de la connaissance entre les ressources humaines expertes des territoires locaux et régionaux, tend à stimuler l'innovation en ces territoires. Notre cadre théorique, composé des concepts de territoires à succès et d'apprentissage collectif, démontre l'importance d'étudier la capacité des acteurs qui composent le capital régional de créativité à stimuler des processus innovateurs basés sur un plus grand partage de la connaissance entre eux. Ainsi, ce mémoire consistera à présenter une analyse des diverses formes de mécanismes d'interaction ou de «réseautage» que se développent les experts créatifs de la région entre eux pour réaliser collectivement des projets innovateurs. Pour ce faire, nous tenterons de répondre à la question de recherche suivante : quels mécanismes interactifs permettent aux ressources humaines qui composent le capital de créativité de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean de développer des processus d'apprentissage collectif efficaces qui renforcent la capacité innovatrice de la région, accentuant ainsi ses avantages concurrentiels pour l'aider à se repositionner plus facilement sur les marchés de la nouvelle économie du savoir ? Bref, ce mémoire démontrera l'existence de plusieurs formes de mécanismes d'interaction sur le territoire qui tendent à fertiliser l'innovation dont nous présenterons les caractéristiques spécifiques qui les distinguent les unes des autres.
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Définition d'une stratégie de gestion du développement de la main-d'oeuvre au Québec

Laflamme, Nelson January 1989 (has links) (PDF)
Le développement de la main-d'oeuvre a toujours fait l'objet de préoccupation majeure tant de la part des gouvernements que des partenaires impliqués dans ce dossier. Or, en scrutant les principaux acteurs et leurs champs d'intervention, la situation se complique davantage dans le sens que les chevauchements et les dédoublements de services et de programmes sont de plus en plus évidents. L'objectif de cette recherche portera essentiellement sur la question suivante : "Comment peut-on rationaliser davantage le développement de la main-d'oeuvre au Québec?" dans le cadre de la mission et des champs d'intervention de la C.F.P. Or, pour réaliser nos objectifs de recherche et aussi pour s'assurer que notre démarche soit bien encadrée, notre référentiel s'appuiera sur la méthodologie des systèmes souples. Celle-ci nous permettra de prendre du recul par rapport à l'univers effectif tout en le présentant, c'est ce que nous avons appelé la présentation de la situation problématique. Il convenait également de réexaminer la gestion du développement de la main-d'oeuvre au Québec dans le cadre du renouvellement de l'entente Canada-Québec en matière de formation professionnelle. Pour ce faire, nous présentons l'historique, tout le contexte environnemental de cette problématique et les principaux enjeux qu'elle comporte. Nous décrivons l'organisation actuelle de la C.F.P. en tant que principal système gérant les mesures de formation au Québec. Puis l'examen des processus nous permettra de constater toute la complexité de ses interventions et ses interrelations avec ses principaux collaborateurs. La méthodologie des systèmes souples nous amène ensuite à générer une proposition de changement à savoir un modèle conceptuel de souche systémique qui permet la gestion du développement de la main-d'oeuvre au Québec. Enfin, nous dégageons des stratégies majeures et des scénarios de négociation pour alimenter le comité de pré-négociation dans ses démarches en plus de fournir au gouvernement du Québec les éléments favorisant la prise en charge de ce secteur par les partenaires socio-économiques concernés.
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Synergie locale et développement industriel : le cas des corporations de développement économique du Québec

Caplette, Gilles Olivier January 1991 (has links) (PDF)
Cette étude aborde une problématique qui émane de l'intervention des corporations de développement économique (CDE) du Québec sur les milieux industriels locaux. A la suite d'un inventaire des études externes réalisées depuis une dizaine d'années, nous avons voulu saisir une dimension particulière du processus de communication et d'échange d'information entre les différents acteurs (organisations publiques, privées et collectives) et la CDE qui les anime. La synergie ainsi créée, comporte nécessairement une relation interactive constante et des échanges à des niveaux complémentaires. Cette synergie en fait supporte activement le développement économique du milieu, en terme de croissance de l'entrepreneuriat local. Pour faire suite, un instrument de mesure fut développé, à partir d'une revue exhaustive de la littérature qui servit à nous éclairer sur le sujet. D'autre part, nous avons élaboré un modèle sur l'importance de l'innovation dans la dynamique économique contemporaine, en fonction de l'espace et de la territorialité qui s'y réfère. Puis, en abordant la notion de "district industriel" et de "milieu", nous soulevons une dimension nouvelle de l'organisation territoriale, impliquant les principaux facteurs du développement: soit les ressources, les compétences et l'information. Une définition substantielle du concept de "synergie" appliqué au milieu d'intervention, nous sert à élaborer une typologie des éléments étudiés, qui découle du cadre théorique. Elle permet en fait de dégager les indicateurs appropriés pour l'évaluation d'éléments susceptibles de servir à l'analyse des CDE, en interaction avec le milieu d'animation. Nos variables se situent à partir des réseaux d'acteurs et des outils informationnels, qui correspondent aux actions exercées dans le processus de communication entre les différentes parties impliquées par le développement local. D'une part, la collecte de données chez 68 CDE relève d'hypothèses opérationnelles (7) qui, en fonction des indicateurs proposés, consolident ou valident notre hypothèse générale. Nous complétons par ailleurs sous forme d'hypothèses secondaires (3), certains aspects qui semblent influencer les résultats observés. Les hypothèses avancées déterminent ainsi certains paramètres de synergie organisationnelle qu'une CDE engendre, de par ses interventions sur le milieu. En dernière instance, l'analyse des résultats nous permet de confirmer que les CDE jouent véritablement un rôle de synergie organisationnelle chez les espaces locaux du Québec (ceux-ci correspondant en partie aux M.R.C.). Or, à partir de mesures de corrélation et du Chi-carré, nous relevons un nombre substantiel de mesures significatives qui appuient le choix de nos indicateurs. D'où, la confirmation que l'attribution de ressources supplémentaires pour le développement industriel a des incidences directes sur le processus d'échanges adopté par le commissaire. La synergie ainsi créée, s'amplifie dans le fait de consacrer plus d'énergie, principalement pour le secteur industriel et la recherche, ayant par le fait même des répercussions directes sur les moyens informationnels et le recrutement des membres. Par ailleurs, l'importance accordée aux outils promotionnels se répercute davantage sur l'implication des intervenants, soit au niveau des différents comités ou sur les infrastructures locales de développement. Il est démontré que l'effet synergétique créé par l'intervention des CDE auprès du milieu industriel ou par l'appropriation d'éléments interactifs, est en rapport avec le poids démographique des espaces locaux et l'application de la variable budgétaire et expérientielle du commissaire. Pour conclure, la recherche confirme de façon probante que la propension à ce qu'il y ait un effet synergétique des CDE sur le milieu industriel, dépend du degré d'échanges entre les acteurs, dans le processus d'animation économique déployé, et cela en rapport avec les outils utilisés. L'étude atteste donc de l'intérêt particulier devant être accordé à l'activité synergétique d'un milieu en développement, dans un but de stimulation et de planification, valorisant d'autant l'animation économique du milieu entrepreneurial innovant, par les CDE du Québec.
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Une pépinière d'entrepreneur pour le développement industriel du Rwanda

Nkubito, Jean-Baptiste January 1990 (has links) (PDF)
Cette étude aborde la problématique du développement industriel du Rwanda dans une perspective entrepreneuriale. Elle tente de répondre à la question générale suivante : Comment peut-on développer l'entrepreneurship (entendu ici comme la création et le développement de nouvelles entreprises par des nationaux) manufacturier au Rwanda ? De façon à pouvoir apporter des éléments de réponse à cette question, un modèle de mesure de l'entrepreneurship régional fut développé à partir d'une revue assez exhaustive de la littérature sur le sujet. Ce modèle qui comporte trois dimensions générales (la natalité des entreprises, la survie, le développement) devait nous permettre de diagnostiquer le cas du Rwanda et de pouvoir dégager les dimensions précises les plus caractéristiques de la problématique abordée. De la même façon, c'est à dire à partir de la revue de la littérature, nous avons développé un modèle sur les facteurs et les mécanismes de développement de l'entrepreneurship qui allait nous permettre de dégager, à partir des actions proposées par les acteurs du milieu et de l'analyse des programmes existants d'appui, les axes prioritaires d'une stratégie d'intervention à recommander. Les résultats obtenus au cours de la première étape nous ont permis de situer le problème de l'entrepreneurship manufacturier rwandais au niveau du taux de natalité très faible des entreprises. Poursuivant l'analyse, nous avons été amené à décomposer le problème du taux de natalité sous deux aspects différents: d'une part, le nombre des intentions entrepreneuriales lui-même est assez faible, ce qui pose un problème au niveau de l'esprit entrepreneurial ou de son expression; d'autre part, le taux créations/intentions est assez faible pour les nationaux comparativement aux étrangers, ce qui pose un problème d'accessibilité aux ressources pour la catégorie d'entrepreneurs qui intéressent notre étude, c'est à dire les nationaux. La seconde étape de notre étude dégage, de façon générale, trois grandes priorités auxquelles devra s'atteler une politique de développement de l'entrepreneurship manufacturier au Rwanda : premièrement, un programme de développement de l'esprit d'entreprise basé sur la sensibilisation, la formation et l'information ; deuxièmement, le parrainage des promoteurs et enfin, le support de gestion aux entreprises industrielles en démarrage. Ce sont ces résultats qui nous conduisent, dans une dernière étape, à définir avec les acteurs les mécanismes d'implantation des actions qu'ils estiment réalisables à court et moyen terme. Fruit de cette concertation, l'Association rwandaise des promoteurs de petites et moyennes industries (A.R.P.I) entend constituer pour ses membres une structure d'écoute et d'accompagnement pour approfondir et finaliser leurs projets d'entreprises. Dans ce contexte, elle offrira un service individualisé d'information et de parrainage puis un service commun de représentation des intérêts communs des promoteurs. En conclusion et sur base des éléments tirés de cette expérience, l'étude propose, sous forme d'un processus en sept étapes, une démarche de formulation d'un programme d'appui à l'entrepreneurship dans une région donnée.
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Déterminants de développement des entreprises du secteur de l'industrie de transformation au Niger : essai de modélisation

Idrissa, Issaka January 1989 (has links) (PDF)
Le rôle actif de la P.M.E dans le processus du développement économique et industriel n'a été reconnu que très récemment. Dans les pays industrialisés, on parle surtout d'un complément important à la grande entreprise et d'une source de création d'emploi tandis que les pays sous-industrialisés y voient un instrument efficace de développement industriel à leur mesure. Dans ces circonstances, il est aisé d'appréhender tout le regain d'intérêt que suscite le phénomène P.M.E. Plusieurs théoriciens économistes, gestionnaires, psychologues, etc. tentent de cerner la dynamique de ce phénomène à travers une littérature de plus en plus abondante. Sur le plan politique, on a assisté ces dernières années dans presque tous les pays du monde à une recrudescence des programmes dont le but est de stimuler davantage la création des P.M.E. Ces programmes sont souvent accompagnés de mesures complémentaires visant à accroître les chances de survie et même de développement de ces petites et moyennes unités de production. Toutefois, dans certains pays comme le Niger, en dépit de tous ces programmes et mesures, les P.M.E. qui existent déjà éprouvent d'énormes difficultés à voler de leurs propres ailes et ne servent guère d'images d'imitation pour les entrepreneurs nationaux. Ce qui engendre un secteur non structuré de production relativement important par rapport à un secteur structuré en déperdition. Plusieurs intervenants locaux attribuent cette situation pour le moins catastrophique à la méconnaissance des facteurs qui affectent la performance de ces entreprises. Ce qui entraîne par conséquent une mauvaise orientation des plans de développement des P.M.E. Nous avons tiré de cette problématique notre sujet de recherche dont l'objectif est de déterminer les facteurs qui peuvent avoir une incidence quelconque sur la performance des entreprises Nigériennes du secteur de l'industrie de transformation. Le choix de notre secteur d'étude a été surtout motivé par la propension des entreprises manufacturière à générer de la richesse par le mécanisme de la valeur ajoutée et d'autre part, par leur contribution à l'élargissement de la base productive nationale. Plusieurs chercheurs ont abordé dans leurs travaux les différents axes du développement des entreprises. Ainsi des auteurs comme SHAPERO (1975), BELLEY (1979), VAN DE VEN (1980), PENNINGS (1980), SWEENEY (1982), KNIGHT (1983), GASS (1984), etc. ont élaboré des théories sur le processus entrepreneurial conduisant à la création d'une entreprise. D'autres comme BEDARD (1977), CONAN et HOLDER (1979), BRUNO et TYBJEE (1982), KATRINA (1982), SHAER (1982), etc. ont exploré les questions relatives à la survie et au développement des P.M.E. Quoique non exhaustif, ce tour d'horizon sur la littérature concernant le sujet de notre recherche nous a permis d'élaborer un modèle théorique sur les déterminants probables de la performance des entreprises. Ce modèle postule que la performance d'une entreprise est déterminée par les facteurs suivants: -Financement; -Qualification professionnelle des employés; -Technologie de production; -Conditions environnementales. Toutefois, comme l'a stipulé P.A. NECK (1981), dans le cadre d'une politique de développement de la P.M.E, les éléments environnementaux doivent s'adapter aux besoins internes des entreprises. C'est pourquoi, dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes limités à déterminer les facteurs internes qui influencent la performance des P.M.E. Cependant, nous avons jugé opportun de tracer le profil de l'environnement tel que perçu par les dirigeants des entreprises de notre secteur d'investigation. (voir tableau, p. IV, dans le texte intégral du document) : (DIMENSION D?UN MODÈLE DE RECHERCHE SUR LE DÉVELOPPEMENT DES P.M.E.) Les résultats de cette enquête nous ont permis de conclure que globalement les chefs d'entreprises que nous avons interrogés perçoivent leur environnement comme étant défavorable au développement de leurs unités de production. D'autre part, la vérification de l'hypothèse théorique de l'existence d'une relation de type causal entre les trois facteurs internes de notre modèle et la performance de l'entreprise a été effectuée sous trois angles: -Rentabilité des capitaux investis; -Productivité du capital; -Productivité du travail. En fait, ces trois dimensions constituent les critères de performance retenus dans cette étude. A ce titre, elles représentent les variables dépendantes de nos modèles de performance alors que les variables rattachées aux facteurs financement, qualification professionnelle et technologie en représentent les variables indépendantes. Ainsi pour chaque critère de performance, un modèle de la forme suivante a été estimé par la régression multiple. Y=B0+B1X1+B2X2+....BnXn Toutefois, l'examen de la matrice générale de corrélations entre les variables explicatives nous a permis de déceler une situation de colinéarité du fait des interrelations significativement fortes observées entre certaines variables. L'identification des couples de variables (Xi Xj) qui ont enregistré une forte corrélation nous a permis d'envisager des scénarios dans lesquelles nous retranchons du modèle successivement l'une des variables (Xi Xj) jugée fortement corrélée et ce pour tous les couples dont rxixj> 0,75. Les résultats suivants ont été enregistrés: (voir tableau, p. VI, dans le texte intégral du document) : TABLEAU COEFFICIENT DE RÉGRESSION R2 PAR SCÉNARIO Pour chaque scénario, nous avons retenu le meilleur coefficient de détermination R2. Après cette première phase de réduction des effets de colinéarité sur les modèles estimés de performance, nous avons procédé à une régression par étape dont le but est de réduire davantage l'effet de colinéarité, mais aussi d'éliminer certaines variables dont l'impact marginal sur la variation de la variable à expliquer est statistiquement nul. Les résultats, issus de ce choix de meilleurs ensembles de variables explicatives, nous ont conduit vers l'estimation des trois modèles de performance suivants: (voir tableau, p. VII, dans le texte intégral du document) : MODÈLE DE PERFORMANCE DES P.M.E. ESTIMÉS PAR LA RÉGRESSION PAR ÉTAPE Ces modèles entraînent les commentaires suivants: 1. Modèle de rentabilité Quatre (4) variables sont retenues par ces modèles: -Degré d'endettement par rapport au capital; -Source de financement; -Expérience du directeur général; -Proportion des gradués universitaires dans l'entreprise. A elles seules ces quatre (4) variables expliquent 97,6% de la variation observée dans l'indice de rentabilité des entreprises de notre secteur d'étude (R2=0,976). Toutefois, la seule variable degré d'endettement explique jusqu'à 83,2% de la variation observée de l'indice de rentabilité dans notre échantillon. De plus, le coefficient $ qui mesure l'impact individuelle de cette variable étant négatif (£=-0,475), on peut alors conclure que plus l'entreprise à un degré d'endettement élevé par rapport à son capital, moins elle est rentable. Ce qui laisse apparaître encore une fois de plus le poids des intérêts financiers sur la performance financière des entreprises de notre secteur de recherche. La deuxième remarque importante concernant le modèle de rentabilité est liée au rôle prépondérant que joue l'expérience du directeur général. Le résultat concernant cette variable corrobore ce que nous connaissons déjà par la théorie. En effet, plus on a aux commandes de l'entreprise une personne expérimentée plus la rentabilité a tendance à se porter mieux. D'ailleurs le coefficient B positif (B3=0,463) enregistré par cette variable dans notre modèle soutient cette conclusion. Enfin, la dernière remarque concernant ce modèle est relative à l'impact négatif que semble jouer un grand nombre de gradués universitaires dans une P.M.E. de notre secteur d'étude. Cette conclusion est logiquement compréhensible car malgré la compétence que peut apporter cette catégorie d'employés (quand ils sont utilisés à la bonne place), il demeure que les coûts qu'elle engendre alourdissent davantage la structure des charges de l'entreprises. Ce qui se reflète évidemment de façon négative sur son indice de rentabilité (B=-0,088). 2. Modèle de productivité du capital Ici également quatre (4) variables ont été retenues -Formation en gestion du directeur général; -Degré d'endettement; -Type d'équipement utilisé dans la production; -Scolarité du directeur général. Ce modèle explique 86% de la variation observée sur la dimension productivité du capital dans notre échantillon (R2=0,86). Cependant, il est intéressant de remarquer que la seule variable formation en gestion explique 61,6% de cette variation. Ce rôle très important est mis en évidence par l'impact de cette variable sur la productivité du capital 03=2,164). Ce coefficient positif nous permet de conclure que plus le directeur général est formé en gestion, plus la performance sur le plan de la productivité du capital de l'entreprise qu'il dirige est meilleure. Logiquement ce résultat est acceptable car, l'indice de productivité du capital, calculé à partir de la valeur ajoutée ne supporte que l'effet des consommations intermédiaires. Les autres charges d'exploitation de l'exercice en cours n'étant encore pas prises en compte. Ce qui nous permet alors de présumer que la performance de l'entreprise à ce stade dépend entre autres, de la qualité de gestion de ses dirigeants, en particulier de son chef. Enfin, il semble que la scolarité du directeur général a un impact négatif sur la productivité du capital (£=-0,687). Ce résultat est très révélateur d'une situation qui perdure au Niger. En effet, dans les entreprises d'État et d'économie mixte en particulier, le système d'affectation des cadres en vigueur tient plus compte du niveau de scolarité de l'individu que de la formation qu'il a reçue. L'avant dernière remarque découle du fait qu'on retrouve également sur cette dimension la variable degré d'endettement. Tout comme dans le cas de l'indice de rentabilité, cette variable affecte négativement la productivité du capital (£=-0,266). On serait pourtant tenté de croire que cet indice, étant calculé avant frais financiers, il ne peut être affecté par le degré de l'endettement de l'entreprise. Toutefois, cet impact observé pourrait provenir de l'effet des frais financiers accumulés pendant les exercices antérieurs. Il est évident qu'une entreprise qui ne dégage pas une valeur ajoutée positive ou tout au plus suffisante pour couvrir ses charges d'exploitation, enregistrera un résultat négatif. Or, pendant ce temps les intérêts sur l'emprunt s'accumulent. Enfin, la dernière remarque concernant cette dimension est relative à la variable type d'équipement utilisé dans la production, cette variable influence positivement la productivité du capital de l'entreprise (B=0,648). Il semble donc que plus l'entreprise utilise un outillage relativement automatisé, plus elle semble être performante sur l'angle de la productivité du capital. 3. Modèle de productivité du travail Ce modèle ne retient qu'une seule variable significative qui est l'expérience des employés de production. Cette variable explique 97,7% de la variation dans la productivité du travail observée au niveau de notre échantillon d'étude. En d'autres termes, plus les employés de production sont expérimentés, plus la productivité du travail est élevée (B=162,802). Ce qui est en réalité presque une tautologie. Conclusion II apparaît que globalement, les trois modèles estimés que nous venons de commenter mettent en évidence le l'impact des différents facteurs postulés par notre modèle théorique. Ce qui nous permet de le confirmer comme modèle de développement des P.M.E. de notre secteur de recherche.
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Le sommet socio-économique de l'Abitibi-Temiscamingue : une expérience d'autodéveloppement en micro-région

Laquerre, Gérard January 1988 (has links) (PDF)
Après 20 ans d'un essor économique et social insufflé par l'État au Québec, le secteur privé allait, au début des années 80, être appelé à prendre la relève du développement au Québec. Monsieur Paul Prévost, alors professeur à l'UQAC, proposait aux régions du Québec (plus particulièrement au Saguenay-Lac-St-Jean) d'organiser leur développement selon un modèle systémique de stratégie reposant sur l'implication des preneurs de décision sur le territoire (l?autodéveloppement). Dans le même ordre d'idée, le gouvernement du Québec soumettait, dans "Le choix des régions" une théorie de la concertation régionale dans le but de "construire le pays de l'intérieur". Ce document a jeté les bases des sommets socio-économiques régionaux. A la suite d'une intense participation de l'auteur de cette recherche au Sommet socio-économique de 1'Abitibi-Témiscamingue, l'expérience lui est apparue comme une application pratique du modèle théorique de P. Prévost. L'étude cherche à vérifier cette hypothèse. La démarche déductive exigeait de construire un modèle d'interprétation systémique de la réalité vécue du Sommet de l'Abitibi-Témiscamingue afin de le comparer au modèle théorique précité qui fut imaginé selon la méthode des systèmes souples. Dans l'ensemble, le modèle interprétatif du sommet s'apparente au modèle théorique, avec quelques différences cependant. Une première différence observée provient du rôle que se donne le gouvernement du Québec dans les sommets régionaux. Il devient un soutien à la concertation régionale et un partenaire au développement en négociant avec la région des engagements réciproques sur des projets de développement. En second lieu, la recherche régionale, selon le modèle théorique, reçoit plus d'importance et revêt un caractère plus permanent que celle observée dans la réalité du Sommet de 1'Abitibi-Témiscamingue, ce qui laisse identifier un point faible de la pratique. Troisièmement, l'étude fait intervenir dans le modèle interprétatif, une composante "culture régionale" dans 1'environnemet du système sommet. L'intégration de cette dimension au modèle tiré de l'expérience a permis d'identifier l'importance d'une activité de réalisation de stratégies et de projets. La réalisation de projets modifie non seulement les réalités physiques et organisationnelles d'une région, mais elle transforme l'image régionale qui se réfléchit sur la conscience des intervenants. Le modèle théorique y gagnerait donc si on y introduisait dans le système une activité de réalisation de stratégies et de projets. L'auteur s'interroge sur le déterminisme socio-politique qui a pu faire surgir, en concomitance, un modèle théorique d'autodéveloppement et la pratique des sommets régionaux. L'évolution du Québec et celle du développement de ses régions semblent conduire à la nécessité de 1'autodéveloppement comme une alternative qui s'offre aux micro-régions dont les horizons deviennent bloqués par l'essoufflement d'une stratégie de développement fondée sur l'intervention de l'État. Le modèle s'avère utile à critiquer la pratique d'un sommet régional et la confrontation de la pratique à la théorie a permis de formuler des suggestions pouvant enrichir ce modèle et ainsi contribuer au corps théorique des sciences régionales. Finalement, l'auteur souhaite que cette recherche fasse ?uvre utile en servant de référence à ceux qui travailleront à l'accomplissement d'autres sommets régionaux.
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Le concept d'incubateur et le développement des entreprises informelles en milieu rural africain

Mama Ndima, Evariste January 1986 (has links) (PDF)
Les efforts du gouvernement camerounais visent à rentabiliser l'économie du pays en donnant une place importante au secteur privé. Ces orientations apparaissent tant dans les différents plans quinquennaux de développement que dans les actions entreprises par l'État. Ainsi, la promotion des PME est devenue une priorité pour le développement. L'importance des petites entreprises dans une économie tient aux faits suivants: - elles utilisent les ressources locales; - elles développent un entrepreneurship des dirigeants grâce à leur dynamisme; - elles créent un marché intérieur important pour les biens produits; - elles permettent l'utilisation de l'épargne locale (tontine). Nous avons choisi de réfléchir sur ce thème du développement des PME dans l'espoir de trouver, parmi les techniques de création d'entreprises, celles qui conviendraient le mieux au contexte économique du milieu rural africain. Nos travaux nous ont conduit aux constations suivantes: - qu'en milieu rural africain, il n'existe que de petites entreprises sous forme d'ateliers appartenant aux nationaux; - que celles-ci utilisent peu de techniques modernes de gestion. Elles s'ajustent au jour le jour dans l'environnement; - que leurs problèmes sont nombreux et complexes; - qu'elles sont laissées à elles-mêmes dans un environnement physique et structurel défavorable à leur développement; - que leurs promoteurs débordent d'esprit d'initiative ou d'entrepreneurship qui ne demande qu'à être soutenu et appuyé. Parmi les diverses façons de favoriser l'émergence de ces entreprises, jusqu'ici marginales, le concept d'incubateur viendrait nourrir certains espoirs de voir accélérer leur création. Les caractéristiques qui permettent de tels espoirs sont les suivantes: - une place avec des bâtiments pour recevoir les nouvelles entreprises; - l'organisation des services connexes à l'intérieur des locaux au profit de ces entreprises; - l'administration de services et conseils professionnels, techniques et managériaux, aux dirigeants et cadres. Ainsi, aux Etats-Unis, il semble que 90 % des entreprises qui ont démarré dans les incubateurs ont dépassé cinq ans d'existante (1). L'incubateur peut donc diminuer le taux de mortalité à la naissance. Toutefois, en examinant la problématique des petites entreprises rurales en Afrique, il nous est apparu difficile de transposer directement ce concept pour des raisons d'ordre économique, de philosophie de développement et d'organisation sociale. Nous sommes arrivés à la conclusion suivante: plutôt que de créer un incubateur d'entreprises, étant donné l'existence d'un secteur informel d'entreprises, que ces entreprises informelles ont des difficultés et n'ont aucun soutien pour les aider, il serait indiqué de commencer par aider ces entreprises par des services et conseils professionnels, techniques et managériaux par des cadres compétents. Par ailleurs, un accent devrait être mis pour amener les promoteurs à créer des associations professionnelles au sein desquelles ils échangeront leurs expériences et discuteront de leurs problèmes. Cette approche permettrait de: - choisir des technologies adaptées aux réalités locales; - faire participer et même supporter le développement des entreprises par le milieu; - respecter le cheminement et le modèle de développement des bénéficiaires; - servir de stade de pré-incubation de petites entreprises en recevant l'appui de l'incubateur et autres organismes installés à Yaoundé. Enfin, cette structure devrait apporter son cautionnement au financement des petites entreprises en gérant un capital de risque qu'elle constituerait grâce à diverses sources de financement. Les petites entreprises n'ayant pas d'accès au crédit auprès des institutions financières actuelles, l'appui en conseils ne sera pas suffisant, il devra être complété par un apport en termes de capitalisation. _____________________________________________ 1) Voir étude du Séminaire de spécialisation sur la création et le déménage de PME (UQAC, Hiver 1986).
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Diversification économique territoriale : enjeux, déterminants, stratégies, modalités, conditions et perspectives

Ndjambou, Paterne January 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la diversification de l'économie gabonaise comme un impératif pour répondre aux nombreux enjeux de développement économique auxquels le pays est confronté depuis plusieurs décennies. Doté des nombreuses ressources naturelles renouvelables (forêts, ressource en eau, etc.) et non renouvelables (pétrole, manganèse, fer, uranium, etc.), le Gabon est l'une des économies les plus rentières d'Afrique subsaharienne. Cette économie est fortement dépendante de la rente pétrolière qui représente depuis au moins trois décennies plus de 80 % des exportations du pays et près de 60 % des recettes budgétaires de l'État. Encouragé par la forte demande de pétrole dans les échanges commerciaux mondiaux, le Gabon s'est malheureusement confiné dans un modèle extraverti de développement caractérisé par une spécialisation dans l'exploitation des ressources naturelles, le pétrole en tête. Cette spécialisation est de nature à renforcer, d'une part, la vulnérabilité de l'économie gabonaise aux chocs externes (crise économique, financière, alimentaire, etc.) et, d'autre part, à accentuer la détérioration des termes de l'échange du Gabon vis-à-vis de ses partenaires commerciaux. Sur le plan national, l'exploitation des ressources naturelles a causé des disparités territoriales et spatiales entre les zones où ces ressources sont exploitées et celles où elles ne le sont pas. La manne pétrolière n'a pas non plus réussi à réduire les inégalités sociales, puisque l'incidence de pauvreté au Gabon atteignait les 33 % en 2005. Eu égard à ces enjeux, cette thèse analyse dans quelle mesure la diversification économique peut être une stratégie à développer au Gabon pour le sortir de sa dépendance de la rente pétrolière. Quatre objectifs ont été poursuivis à cette fin : 1- analyser l'évolution de la diversification du Gabon de 1980 à 2010, 2- identifier les déterminants endogènes et exogènes de l'évolution de ce phénomène, 3- définir une stratégie de diversification économique territoriale et 4- identifier les acteurs, les modalités et les conditions pour mettre en oeuvre cette stratégie de diversification. Ainsi, après avoir mobilisé les fondements théoriques sur la diversification et les études empiriques sur ces déterminants, un cadre conceptuel contenant huit variables explicatives (niveau de développement, investissement public, investissement direct étranger, inflation, cours du change, gestion des finances publiques, ouverture commerciale et entrepreneuriat) et une variable expliquée (Indice de Hirschman- Herfindalh normalisé) a été retenu. La méthode des moindres carrés ordinaires (MCO) a été mise à contribution pour trouver les déterminants de la diversification économique du Gabon de 1980 à 2010. Il ressort de l'inférence statistique et de l'analyse descriptive que la diversification économique du pays a été influencée par l'ouverture commerciale, le cours du change et l'inflation. Si l'évolution du contexte économique mondial a contribué à bien saisir l'impact de ces variables sur la diversification économique du Gabon, le contexte territorial gabonais l'a été davantage. En effet, l'intégration de la dimension territoriale dans l'étude du phénomène de la diversification économique a donc permis de constater que les éléments contextuels propres au Gabon (pays côtier peu peuplé et riche en ressources naturelles) ont joué un rôle dans l'explication de l'évolution de ce phénomène. Après avoir déterminé les potentialités de développement du Gabon dans divers secteurs d'activités, une stratégie de diversification capable d'insuffler un développement territorial à long terme du pays a été définie. Cette diversification économique territoriale s'articule autour de cinq piliers : « Le Gabon minier », « Le Gabon énergie », « Le Gabon bleu », « Le Gabon vert » et « Le Gabon gris ». Ces piliers ont chacun quatre composantes. Les filières retenues sont : la Mine de fer de Belinga, l'exploitation d'autres ressources minières et géologiques, l'industrie pétrochimique et l'industrie métallosidérurgique pour « Le Gabon minier », le gaz naturel, l'hydroélectricité, l'énergie solaire et la biomasse forestière pour « Le Gabon énergie », l'aquaculture, la pêche artisanale, la pêche industrielle et l'industrie marine pour «Le Gabon bleu», l'agriculture agroécologique, l'industrie du bois, l'industrie des biotechnologies et le géotourisme pour «Le Gabon vert», et les technologies de l'information et de la communication, les services financiers et bancaires, les services professionnels pour entreprises et la formation et recherche scientifique pour « Le Gabon gris ». La mise en oeuvre effective des filières choisies stimulerait l'industrialisation du Gabon par la substitution des exportations (ISE), la substitution des importations (ISI) et les industries industrialisantes (III). Pour mettre en oeuvre cette stratégie de diversification, nous avons mobilisé deux modalités de l'action publique, à savoir le partenariat public-privé et l'ingénierie territoriale dont les principes de fonctionnement encouragent non seulement la collaboration entre plusieurs parties prenantes (Etat central, collectivités locales, secteur privé, société civile et partenaires au développement), mais également une logique d'action « bottom-up » au détriment de la logique « top-down » qui a prévalu jusqu'ici au Gabon. En revanche, pour que cette stratégie de diversification impulse un développement territorial du Gabon à long terme, trois conditions au moins doivent être remplies. La réforme de la Loi de la décentralisation doit être effective pour renforcer les responsabilités des acteurs territoriaux. Un renforcement des capacités institutionnelles et humaines aussi bien techniques que fonctionnelles est nécessaire pour réussir à mettre en oeuvre cette stratégie de diversification économique territoriale. L'aménagement du territoire en infrastructure de télécommunication et de transports est une condition sine qua non pour que cette stratégie de diversification aboutisse à terme à un développement territorial du pays. Une volonté politique et un changement de mentalités sont des exigences fondamentales auxquelles il faut répondre pour que les conditions sine qua non du succès de la diversification soient réunies. Le financement de la diversification devra se faire par une utilisation judicieuse des fonds propres et des fonds contractés. - This thesis examines the diversification of the Gabonese economy as a requirement to deal with the challenges of economic and social development that the country has faced for the last three decades. With many renewable natural resources (forest, water resources, etc.) and non-renewable (oil, manganese, iron, uranium, etc.), Gabon is one of the most rentier economy in Sub-Saharan African (SSA). The Gabonese economy is heavily dependent on oil revenues that account for more than 80% of country exports and nearly 60% of state budget revenues for at least the last three decades. Boosted by the strong demand of oil in the world trade, Gabon is unfortunately confined to an extrovert model of development characterized by a specialization in natural resources. This specialization strengthens on the one hand, the vulnerability of the Gabonese economy to external shocks (economic crisis, financial crisis, food crisis...), and on the other hand, to accentuate the deterioration of Gabon's terms of trade to its trading partners. At the national level, the exploitation of natural resources has caused territorial and spatial disparities between areas where these resources are mined and those where they are not. Oil wealth has not managed to reduce social inequalities since the Gabonese index of poverty was estimated at 33% in 2005. Given these challenges, this thesis analyzes how territorial economic diversification can be the strategy to implement in Gabon in order to reduce its dependence on oil revenues? Four objectives are pursued in this thesis: 1) analyze the evolution of the Gabonese economic diversification from 1980 to 2010, 2) identify endogenous and exogenous factors of the evolution of this phenomenon 3) define a strategy of territorial economic diversification and 4) determine the stakeholders, the terms and the conditions to implement this diversification strategy. Thus, having mobilized theoretical foundations on diversification and empirical studies on factors of economic diversification, a conceptual framework has been designed. It contained eight independent variables (level of development, public investment, foreign direct investment, inflation, exchange rate, trade openness, and entrepreneurship) and one dependent variable (Hirschman-Herfindalh-Standardized Index). The method of Ordinary Least Squares (OLS) has been used to find out factors of the Gabonese economic diversification from 1980 to 2010. It appears from the statistical inference and the descriptive analysis that Gabonese economic diversification was affected by trade openness, the exchange rate and inflation. Even though, the evolution of the global economy context has contributed to understanding the impacts of these variables on Gabonese economic diversification, the national and territorial context has helped even more. Indeed, the integration of the territorial dimension in the study of the phenomenon of economic diversification has shown that Gabonese specific context (coastal country, sparsely populated and rich in natural resources) has played a huge role in the explanation of the evolution of this phenomenon. A review of the Gabonese development potential in various economic sectors has led to define a diversification strategy that can boost territorial development of the country in the long term. This strategy of territorial economic diversification consists of five pillars that are: « Green Gabon », « Gabon energy », « Mining Gabon », « Blue Gabon » and « Gray Gabon ». Each pillar has four components. To implement this diversification strategy, we mobilized two forms of public action: The public-private partnership and territorial engineering whose operating principles encourage, not only the collaboration between several stakeholders (central government, local authorities, private sector, civil society, political party and development partners), but also a logical action « bottom up » at the expense of the « top-down» logical or policy that has prevailed in Gabon so far. However, at least three conditions must be met to make sure this economic diversification strategy could give a boost to Gabonese territorial development in the long term. Decentralization reform has to be achieved to increase the power and the accountability of local authorities. Institutional, functional, technical and human capabilities are required to successfully implement this strategy of territorial economic diversification. Finally, the planning in telecommunication and transport infrastructures is a prerequisite for this diversification strategy to lead to a territorial development of Gabon in the future. A political will and a change in attitudes are fundamental requirements in order to achieve the successful conditions of this diversification strategy. The funding of the diversification strategy should be done by a judicious use of Gabon's own capital and borrowed funds.
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Évaluation des retombées économiques des projets énergétiques au Québec : analyse coûts-avantages de la mini-centrale hydroélectrique de Val-Jalbert

Ossoro, Marcel Thierry 12 1900 (has links) (PDF)
Evaluer les retombées économiques d’un projet, cela consiste à évaluer le bénéfice du projet du point de vue de la collectivité. C’est le processus d’analyse, de mesure et d’appréciation de l’impact du projet, sur l’économie locale, régionale ou nationale. Il permet de prendre une décision optimale sur la faisabilité de l’investissement compte tenu de ses incidences sur l’ensemble des agents économiques. L’incohérence des approches et outils dans l’évaluation peut biaiser le calcul de l’impact net du projet, et par conséquent, biaiser les termes de la hiérarchisation des priorités en matière d’investissement. Dans le cas des projets sensibles, nécessitant de lourds investissements et beaucoup médiatisés, comme cela est le cas des projets énergétiques ; le biais peut s’avérer désastreux et aboutir à une situation chaotique. La présente recherche porte sur l’évaluation des retombées économiques des projets énergétiques au Québec ; la pertinence et la cohérence des outils et méthodes d’évaluation. Elle est édifiée par une étude de cas. L’étude porte sur l’évaluation du projet de la mini-centrale hydroélectrique de Val Jalbert par la méthode de l’analyse coûts-avantages. Nous utilisons la méthode des prix de référence selon l’approche de l’ONUDI. L’étude révèle que le projet de la mini-centrale hydroélectrique de Val Jalbert répond positivement aux deux objectifs : l’efficience - maximisation de la consommation, et l’équité sociale - maximisation de la justice sociale. Il est donc considéré, du point de vue de l’ONUDI, comme étant économiquement (ou socialement) rentable. L’analyse coûts-avantages est un puissant évaluateur d’impact. Elle évalue le projet en l’intégrant dans un cadre cohérent d’analyses économiques, qui repose non seulement sur des valeurs nationales mais également, qui prend en compte les coûts et avantages directs, indirects, internes et externes ; ce qui fait de l’outil, l’évaluateur le plus complet. À travers l’étude, nous montrons comment l’analyse coûts-avantages, peut être appliqué pour l’évaluation d’impact net des projets énergétiques au Québec et optimiser la décision économique en amont dans la province en général, et dans le secteur de l’énergie en particulier.
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L'influence de la relation structure-technologie sur la satisfaction et la motivation

Cliche, Luc January 1993 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise a pour objectif de démontrer et d'expliquer l'effet d'interaction (adaptation) entre la structure organisationnelle et la technologie sur la satisfaction et la motivation des travailleurs. Pour atteindre cet objectif, nous avons sollicité les travailleurs de Lar Machinerie, une PME spécialisée dans la transformation des métaux et la fabrication d'équipements industriels. Nous avons recueilli, par l'intermédiaire de trois (3) questionnaires, des données sur la structure de l'organisation, sur les systèmes technologiques utilisés et sur la satisfaction et la motivation des travailleurs. Le traitement de ces données s'est effectué à l'aide du programme informatique "Statview 512". Nous avons utilisé trois techniques de statistiques comparatives, soit l'analyse factorielle, l'analyse de régression et l'analyse de variance. Nous avons emprunté le modèle de contingence générale développé par Brisson (1992), qui nous a servi à mesurer d'une part l'effet isolé de la structure et de la technologie sur la satisfaction et la motivation et d'autre part, l'effet d'adaptation structure-technologie sur la satisfaction et la motivation. II a été démontré que l'effet d'interaction sur la satisfaction était plus important et significatif que l'effet de structure ou de technologie considéré individuellement. Par contre, nos résultats ont démontré un effet d'interaction significatif sur la motivation, mais de moindre importance que l'effet isolé de la structure sur la motivation. De façon générale, nos résultats ont pu confirmer l'hypothèse générale en théorie de la contingence, selon laquelle l'interaction des variables indépendantes influence la variable dépendante.

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