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Le Québec rural entre tradition et modernité : la consommation alimentaire à Saint-Pamphile, 1881-1911

Morneau, Jérôme 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire dresse le portrait des habitudes de consommation alimentaire d'une population du Québec rural à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle à travers Fétude des livres de comptes d'un marchand général de Saint-Pamphile, dans l'arrière pays de la Côte-du-Sud. Les modèles de consommation qu'on y observe témoignent d'une part d'une alimentation encore largement préindustrielle, dominée par les féculents et les productions animales. D'autre part, la délocalisation progressive des lieux de production et d'échanges commerciaux ainsi que la hausse des pouvoirs d'achat se traduisent par l'augmentation et la diversification de la consommation des denrées alimentaires au magasin général, ce qui révèlent un certain recul de l'autosuffisance et une diversification des régimes alimentaires. Les achats de denrées des cultivateurs rendent compte de la situation ambivalente de la région et des milieux ruraux de l'époque, marqués à la fois par la survivance de la tradition et par la modernité.
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Les idées politiques d'Étienne Parent, 1822-1825.

Bernier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Caractériser le journalisme de 1820 n'est certes pas chose facile. Peu d'études sérieuses sur le sujet existent et celles qui y sont consacrées ne traitent que d'un journal en particulier, d'un ou de quelques journalistes ou, simplement, de l'évolution du journalisme dans son ensemble comme les travaux de G. Angers ou de W.H. Kesterton. Seuls André Beaulieu et Jean Hamelin tentent de dégager certaines caractéristiques de cette presse: mauvais papier, mauvaise impression, composition à la main, presse à bras; journaux de petits formats, publications hebdomadaires, prix élevés. Quant au contenu, c'est la politique provinciale, avec les nombreuses polémiques qu'elle suscite entre la rédaction d'un journal et ses correspondants ou entre les différents rédacteurs, qui occupe la plus large partie du journal, même si de nouvelles rubriques comme les annonces commerciales, les faits divers et les nouvelles étrangères remplissent de plus en plus les "papiers" surtout en période de calme sur la scène politique locale. Cette presse, déjà diversifiée, manifeste ses tendances par l'orientation du contenu qui montre bien les principales préoccupations des journalistes de l'époque: information, formation générale, formation politique à l'appui des partis. Information comme Le Spectateur canadien, L'Aurore et Le Courrier du Bas-Canada; formation générale comme L'Abeille canadienne et La Bibliothèque canadienne qui se veulent des instruments de diffusion de la culture en présentant des extraits littéraires et des notes historiques, en publiant aussi les jeunes poètes qui méritent d'être encouragés quand ce ne sont pas simplement les rédacteurs qui caressent la muse. Ce qui caractérise ce que l'on peut appeler "la grande presse", la presse d'opinion et de combat avec le Montreal Herald, le Quebec Mercury et Le Canadien, c'est qu'elle est d'abord dévouée aux intérêts des partis, généralement dirigée par des jeunes gens qui s'orientent vers les professions libérales ou se servent du journalisme comme tremplin pour aborder la carrière politique. Presse d'opinion et de combat, elle montre l'âpreté des luttes que se livraient le parti canadien et le parti anglais sur les problèmes les plus importants de l'heure: la question des subsides qui, à partir de 1819, constituera un malentendu continuel entre les différentes branches de la législature; le partage des revenus douaniers entre le Haut-Canada et le Bas-Canada; l'affrontement des individus, des partis et des races dans le grand débat de l'union, pour ne souligner que quelques-unes des questions les plus importantes qui ont préoccupées, au plus haut point, nos hommes politiques et leurs intermédiaires auprès du public, les journalistes. Une période de crise favorise l'apparition de nouveaux journaux et celle de 1822 fut l'occasion de lancements d'hebdomadaires politiques comme le Canadian Spectator, le Free Press, La Gazette canadienne et La Sentinelle qui vont suivre Le Canadien dans opposition au projet d'union, contre les prétentions du Quebec Mercury et du Montreal Herald. Ces journaux d'opposition, bien qu'ils fassent front commun sur la principale question qui préoccupe les Canadiens à cette époque, sont cependant de tendances différentes ou opposées concernant les pouvoirs et les prérogatives attribuées à chaque branche du pouvoir politique, supportant la concentration du pouvoir entre les mains de l'Exécutif comme Le Spectateur canadien et le Canadian Spectator ou favorisant le contrôle du gouvernement par l'Assemblée comme le prône Le Canadien. Un jeune journaliste s'impose à l'attention du public à l'époque en s'opposant farouchement au projet d'union des Canadas: Etienne Parent. Il entreprend sa carrière au moment où commence à s'agiter cette grande question et, au surplus, à la direction du journal qui, par ses antécédents et son nom même, Le Canadien, se devait, il est vrai, d'être le porte-parole d'un parti, mais surtout de tout un peuple. Cette crise, au cours de laquelle il fait ses premières armes comme commentateur et penseur politique, permet de saisir quelques éléments de sa pensée politique, mais celle-ci cependant se précise et de diversifie suivant l'évolution des événements politiques européens et les perturbations qui agitent la scène politique locale. C'est donc la pensée politique globale d'Etienne Parent, telle qu'exprimée dans Le Canadien de 1822 à 1825, que nous tenterons de cerner en montrant comment elle s'est constituée, a évoluée et s'est finalement cristallisée autour de quelques points essentiels . / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Évolution de la critique libertaire du travail entre le XIXe siècle et le XXe siècle / Évolution de la critique libertaire du travail entre le dix-neuvième siècle et le vingtième siècle

Letarte, Jo 16 April 2018 (has links)
La recherche est le résultat d'une analyse sur l'évolution du contenu de la critique libertaire du travail entre le XIXe et le XXe siècle. La recherche montrera que la critique libertaire du travail au XlXe siècle se centre sur ce que l'industrialisation a fait perdre à l'ouvrier sur le lieu de production: le monopole de son savoir technique et des conditions de travail qui le satisfassent. Divers mouvements porteront ces luttes, tels que les luddites, le Capitaine Swing, les manifestations précédents le massacre de Haymarket Square, le système des communes françaises et le regroupement en syndicats révolutionnaires. Tandis qu'au XXe siècle, la critique libertaire du travail va au-delà du milieu de production en apportant une sévère mise en accusation: de l'institutionnalisation des luttes ouvrières, de la société de consommation; de la marchandisation des rapports sociaux et du caractère hétéronome des techniques de production. Ceci s'incarne dans diverses révoltes comme les émeutes de Watts, Berkeley ou de Mai 68, dans le mode de vie adopté par les punks, dans des mouvements qui ont théorisés sur la transformation du travail afin qu'il puisse s'allier à l'art et au jeu ainsi que par la mondialisation de la lutte ouvrière.
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L'État et le changement agricole dans Charlevoix, 1850-1950

Perron, Normand 25 April 2018 (has links)
Le milieu du XIXe siècle est une époque de renouvellement des pratiques agricoles dans le monde. Le même phénomène touche l’agriculture du Bas-Canada et c’est dans cette optique de renouvellement des méthodes culturales et d’élevage que l’État intervient en faveur de la diffusion des connaissances. Ce projet de modernisation des pratiques agricoles s’inscrit dans une intervention de l’État qui va finalement se poursuivre pendant des décennies. La longue période étudiée, 1850-1950, met en lumière l’intervention de l’État et l’efficacité de son action auprès des agriculteurs de la région de Charlevoix. L’intervention de l’État a été abordée sous l’angle de la diffusion et de l’adoption des connaissances agricoles. Comme émetteur d’informations, l’État soutient un programme de communication dont l’objectif est la diffusion de connaissances agricoles et l’adoption de celles-ci par les agriculteurs. Pour atteindre ses fins, il met peu à peu en place un ensemble de moyens d’intervention destinés à rejoindre la plus grande majorité des agriculteurs dans leurs milieux. Mais, comme récepteurs des connaissances diffusées, les agriculteurs, en fonction de leur milieu social, culturel et économique, adoptent ou rejettent les propositions qui leur sont faites. Les outils de communications ont d’abord été étudiés pour leur pertinence à rejoindre ces agriculteurs. Puis, afin d’évaluer l’efficacité de l’intervention gouvernementale et la réceptivité des agriculteurs, les choix et les changements survenus dans les méthodes de culture et d’élevage ont été analysés. L’évolution de la stratégie de communication de l’État montre la complexité du processus d’adoption de connaissances nouvelles. Elle révèle que l’adoption d’une innovation est davantage qu’un simple geste technique. Les agriculteurs agissent en effet selon leur environnement. Diverses considérations ont donc joué un rôle de premier plan dans les gestes posés par les agriculteurs. Si ces derniers ont assez rapidement modifié leur choix de culture, les progrès relevés dans les méthodes de culture et d’élevage apparaissent, par contre, beaucoup plus lents, ce qui est instructif de la difficulté d’intégrer des pratiques nouvelles dans leur totalité. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La médicalisation de la mort par les médecins hygiénistes de 1887 à 1922 : le Conseil d'hygiène de la province de Québec et l'encadrement des rites et des lieux funéraires

Houle, Jean-Sébastien 12 April 2018 (has links)
L'histoire de la santé au Québec à la fin du XIXe siècle est marquée par la création du premier organisme de santé publique permanent : le Conseil d'hygiène de la Province de Québec (CHPQ). Cet organisme, dirigé par des hygiénistes canadiens-français, normalise les actes rituels entourant la mort afin d'éviter la propagation des maladies contagieuses et d'améliorer l'hygiène du milieu. Les interventions des hygiénistes dans ce domaine bouleversent les habitudes funéraires des familles et des populations locales. Il est possible d'affirmer que de 1887 à 1922 une véritable médicalisation de la mort se met en place au Québec. Celle-ci évolue rapidement à cette époque en fonction des changements étiologiques ainsi que sanitaires. Les hygiénistes du CHPQ doivent également composer avec des réactions diversifiées des responsables traditionnels du rituel funéraire et des autorités locales.
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Dynamiques de l'institutionnalisation de l'enfance délinquante et en besoin de protection : le cas des écoles de réforme et d'industrie de l'Hospice Saint-Charles de Québec, 1870-1950

Gilbert, Dale 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la mise en oeuvre de la politique d'institutionnalisation de l'enfance délinquante et en danger en écoles de réforme et en écoles d'industrie à Québec. L'objet d'étude est l'Hospice Saint-Charles de Québec. Cet établissement fut dirigé par les S?urs du Bon-Pasteur et abrita une école de réforme pour filles (1870-1921), une école d'industrie pour filles (1884-1950) et une d'industrie pour garçons (1941-1944). Deux indicateurs sont mis à profit, soit les clientèles et les régimes de vie et de formation. Leur examen permet de discerner, au plan des clientèles, une réalité parfois différente du cadre légal, réalité née de l'adaptation des acteurs en présence à un système comportant des lacunes. Quant aux régimes de vie et de formation, ils sont semblables aux régimes en vigueur dans les autres types d'institutions pour jeunes filles, comme les pensionnats, et efficaces en dépit de difficultés constantes.
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Naissance, métamorphoses et modernités d'un genre : l'autobiographie au Québec (1885-1984)

Plamondon, Jean-François. 12 April 2018 (has links)
L'autobiographie au Québec existe depuis 1885, pourtant peu de chercheurs se sont penchés sur les manifestations de ce genre littéraire dans le corpus québécois. Cette thèse analyse les différents parcours et suit l'évolution du discours autobiographique au Québec. À la source de cette réflexion, une question : «quelles sont les conditions sociales qui permettent à la voix autobiographique de s'exprimer dans une collectivité?» Après avoir posé les bases théoriques de l'autobiographie et analysé la trajectoire des principaux autobiographes, nous avons constaté que ces écrivains n'étaient pas insensibles au projet de la modernité. C'est pourquoi nous émettons l'hypothèse que l'autobiographie naît des conditions sociales qui départagent une société à détermination moderne, d'une société à détermination traditionnelle. Il nous fallait, en conséquence, poser les balises et les repères de la modernité, ce que nous avons fait à l'aide des travaux d'Habermas, d'Arendt, de Heidegger et de Hegel. Une fois le concept de modernité bien défini, nous avons analysé les valeurs que véhiculaient les Cinquante ans dans l'Église de Rome de Charles Chiniquy. Première autobiographie québécoise, les Cinquante ans appellent un nouveau rapport avec le sacré dans la cité, ce qui préoccupe d'ailleurs plusieurs écrivains de l'intimité. À cet égard, Georges Gusdorf avance que l'autobiographie naît de la désacralisation de l'espace intérieur. Or, l'autobiographie québécoise aurait ceci de particulier, elle ne chercherait pas tant à déposséder Dieu du siège de l'âme et de la conscience, mais à décoloniser cet espace dont s'étaient appropriés Ses serviteurs. De tous les textes que nous avons analysés, le journal intime de Saint-Denys Garneau est celui qui avait suscité le plus d'intérêt auprès des chercheurs. De notre côté, nous nous sommes arrêté plus particulièrement à la crise mystique qui habite le journal du poète. Il semble que Garneau, pourtant l'un des premiers modernes, voyait son art comme un rival de Dieu et déclarait coupables de lèse-majesté les raisonnements qui parcourent son journal. Par ailleurs, si depuis le XIXe siècle la raison est suspecte de détourner l'homme du Divin, pour Borduas il en va tout autrement. En effet, selon le maître de l'automatisme, la raison est la voix de l'ordre, et les Projections libérantes, autobiographie de Borduas, valorisent plutôt la voix des passions en tant qu'énergie créatrice et révélatrice de l'espace intime. Peut-être le plus beau texte autobiographique à avoir été publié au Québec demeure La détresse et l'enchantement de Gabrielle Roy. Avant d'analyser la première partie de cette autobiographie, nous avons posé comme hypothèse que la ritualisation des pratiques lectorales participait à la fois à la pleine reconnaissance de l'écrivain et à la discrimination du genre, en confirmant la théorie du pacte autobiographique de Lejeune. Dans ces circonstances, l'autofiction devient un faux problème face à l'autobiographie; c'est aussi ce que nous nous sommes attardé à démontrer en conclusion.
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La robe montréalaise bourgeoise, 1870-1883 : clichés, tendances et contextes de consommation

Vallières, Nicole 25 April 2018 (has links)
Le vêtement s'inscrit dans une dynamique précise, répondant en cela à des questions qui se rapportent aux conditions et aux modes de vie de ses usagers, c'est-à-dire l'univers domestique. Inscrivant notre recherche dans une perspective d'ethnologie historique, nous partons avec l'hypothèse que le vêtement (la robe) féminin bourgeois de la fin du XIXe siècle fait partie intégrante d'un système vestimentaire et que, de ce fait, est le reflet de la culture d'une certaine bourgeoisie. Dans cette optique, nous avons entrepris l'analyse de 236 robes illustrées dans le corpus de photographies du fonds Notman pour en déterminer les tendances stylistiques et morphologiques, les avons confrontées avec celles retrouvées dans les planches de mode des hebdomadaires montréalais L'Opinion publique et le Canadian Illustrated News, et finalement situées dans un contexte plus large de consommation abordé par la lorgnette des annonces publicitaires publiées dans les deux hebdos. Notre avons démontré dans notre étude que la robe bourgeoise s'inscrit effectivement dans un système vestimentaire, balisé par une époque, un lieu et un contexte donnés. Si au niveau morphologique les mouvements sont plus aisés à identifier, au niveau décoratif les variances sont plus nombreuses, résultant de la capacité de s'identifier avec une marge de manœuvre et reflétant en cela toute la dynamique du fait vestimentaire qui positionne l'individuel vis-à-vis le collectif, le fait d'habillement vis-à-vis le fait de costume. En marge de ces constats morphologiques et décoratifs, nous avons démontré que les mouvements et les tendances répertoriés correspondent à ce qui était véhiculé par les planches de mode retrouvées dans les deux hebdomadaires, véritable étalon par lequel la femme pouvait affirmer son adhérence à la collectivité (fait de costume) ou confirmer sa volonté de se distinguer (fait d'habillement). La bourgeoise montréalaise est donc à la mode! Mais être à la mode ou faire partie de la classe "fashionnable" ne se limite pas au stricte apparat vestimentaire; cela correspond en fait à tout un rythme de vie dans le cadre duquel de nombreuses activités prennent place. Le magasinage s'inscrit dorénavant dans la liste des activités régulières, et le journal, fidèle compagnon, devient éclaireur attitré par l'entremise duquel on s'informe des nouveautés importées. En plus d'informer sur les produits disponibles, les annonceurs créent progressivement le désir de posséder, d'acheter, de consommer. Choix d'acheter, choix de porter ; la composition de la garderobe procède du premier, le paraître du second. Phares du bon ton et du bon goût, les grands magasins positionnent dorénavant la femme dans une nouvelle dynamique de consommation par laquelle elle achète davantage le statut que le produit. Et dans ce contexte, le choix redéfinit dans un certain sens la problématique de la mode, la notion de démocratisation et de l'impact de la production et de la distribution de masse. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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L'analyse spatiale des restes fauniques d'un site d'habitation des Inuits du Cuivre, au XIXe siècle, sur l'île Banks (T.N.O.), Canada

Lévesque, Roxane 09 January 2020 (has links)
Ce mémoire examine les modèles de distribution de nourriture et d’échange réciproque des Inuits du Cuivre à travers l’analyse spatiale de restes fauniques, principalement des sections de bœufs musqués (Ovibos moschatus). La collection ostéologique du site de Kuptana (PjRa-18), excavée au début des années 1980 par Clifford Hickey, a été utilisé afin d’identifier des preuves des pratiques de partage. En raison de sa diversité taxonomique limitée et du degré de préservation des ossements, le site de Kuptana a été jugé comme un contexte parfait pour identifier les modèles de partage de nourriture grâce aux techniques de remontage des os et de l’analyse spatiale. L’analyse faunique a permis d’identifier les étapes de dépeçage, de mise en cache et de consommation sur le site tout en établissant des liens entre ces étapes grâce au remontage des ossements, au réassemblage des articulations, à l’identification de paires d’éléments et finalement à la cartographie de leur distribution sur le site. Ces éléments ont fourni un moyen de documenter les chemins que peuvent prendre les carcasses sur un site résidentiel et d’interpréter la mobilisation des ressources alimentaires dans une communauté de chasseurs-cueilleurs. Cette analyse présente une étude empirique détaillant la manière dont les sections de carcasses de bœufs musqués étaient partagées entre les membres d’un campement d’été inuit du XIXe siècle. Cette étude a permis de donner des preuves d’un échange de nourriture structuré entre les unités familiales composants le groupe résidentiel ainsi que d’évaluer l’égalitarisme des relations sociales dans une société de bandes. Finalement, elle permet l’évaluation d’une méthodologie capable de réaliser ce type de recherche en zooarchéologie. / This study examines Copper Inuit food distribution and reciprocal exchange practices through a spatial analysis of archaeological faunal remains, namely musk ox (Ovibos moschatus) osteological remains. A faunal collection from the Kuptana site (PjRa-18), excavated in 1981-82 by Clifford Hickey, Banks Island (N.W.T.), Canada, was used to provide evidence of food sharing practices. Because of it’s preservation and limited taxonomic diversity, the Kuptana site was deemed to be an ideal context for the application of bone refitting and spatial analysis techniques used to reveal food sharing patterns. The faunal analysis identifies butchering, storage and consumption areas on the site and established links between them by refitting comminuted bone, by rejoining articulated bones and through the identification of matched pairs of elements and by mapping their spatial distribution. These elements provide a means of documenting the complex paths carcasses may take at a residential site and of interpreting the mobilisation of food resources in a foraging community. The analysis provides an empirical case study detailing how parts of musk ox carcasses were shared amongst members of a 19th century Inuit summer camp. The study provides evidence of structured food exchange between family units comprising the residential group, and characterises egalitarian social relationships in a band society. Finally, it contributes an evaluation of methods available to zooarchaeologist for pursuing these goals.
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La privatisation des Forges du Saint-Maurice, 1846-1883 : adaptation, spécialisation et fermeture

Bédard, Michel 25 April 2018 (has links)
Cette thèse concerne le devenir des Forges du Saint-Maurice depuis leur privatisation jusqu'à leur disparition. Le traitement s'effectue en deux chapitres : l'un concerne les années 1846 à 1862 l'autre les années 1863 à 1883. La rétrospective historique des Forges du Saint-Maurice, servant d'introduction au premier chapitre, témoigne que c'est essentiellement l'intérêt public que considère l'Etat lorsqu'il décide de vendre l'établissement au secteur privé et de supprimer son monopole sur les fiefs Saint-Etienne et Saint-Maurice. En effet, depuis quelques années, les terres se font plus rares et les villages avoisinants souffrent de surpopulation. Par leurs représentations auprès des autorités, les habitants les informent qu'ils aimeraient bien s’établir sur ces terres publiques réservées à l'usage exclusif de l'exploitant de la fonderie. D'autre part, les Forges du Saint-Maurice requièrent des innovations techniques pour accroître leur rendement. Le locataire refuse de les effectuer car il craint de perdre ses investissements lors de la prochaine criée de son bail. Les efforts d'adaptation des propriétaires aux nouvelles conditions d'exploitation caractérisent les années 1846 à 1858. Le nouveau propriétaire et ses successeurs conçoivent difficilement l'exploitation de l'établissement sans un territoire sous leur contrôle pour garantir les approvisionnements en combustible et en minerai. C'est pourquoi, malgré l'obligation de concéder des terres aux personnes qui en demanderont, ils se portent acquéreurs des fiefs Saint-Etienne et Saint-Maurice. Cet achat s'avère d'ailleurs judicieux puisqu'il leur permet d'exercer des pressions sur le gouvernement pour obtenir une réduction du prix d'achat, le report du remboursement de leurs dettes et l'octroi d'une réserve de terres. Ces concessions débouchent sur des investissements pour améliorer le rendement des Forges. La production augmente et se diversifie mais la conjoncture et les divergences entre les partenaires mettent un terme à leurs efforts. Le deuxième chapitre rend compte de la spécialisation de la production et de la fermeture de l'établissement. L'abandon et l'inactivité des Forges du Saint-Maurice, durant environ cinq ans, déprécient leur valeur. Flairant une bonne affaire, John McDougall les achètent ainsi que celles de l'Islet sises à proximité. Ne disposant, à l'encontre de ses prédécesseurs, d'aucun territoire pour ses matières premières, il décide d'en constituer un par une politique d'achat de terres. Grâce au soutien financier de son frère de Montréal et a une conjoncture favorable, il se spécialise dans la production de fonte en gueuse qu'il vend presque entièrement à une fonderie montréalaise qui la transforme en roues de chemin de fer. En 1867, le père forme avec ses fils la John McDougall and Sons. Cette société exploite les deux établissements durant huit ans, augmente la superficie de son territoire et construit des kilns pour améliorer le processus de carbonisation du bois. Les emprunts substantiels auprès de la Banque de Québec et l'implication accrue de l'oncle montréalais amènent cette société à céder ses actifs et passifs à la G. et A. McDougall. En raison de la mévente du fer consécutive à la crise économique en cours, cette firme n'a d'autre choix que de fermer les Forges de l'Islet et d'interrompre la production aux Forges du Saint-Maurice. En 1880, le fils de l'endosseur montréalais devient l'unique propriétaire des lieux. La reprise des activités économiques et la demande accrue pour les roues de chemin de fer l'encouragent à construire un deuxième haut fourneau aux Forges et à transformer sa fonte en gueuse en produits finis dans une fonderie louée à Trois-Rivières. Les Forges du Saint-Maurice semblent en voie de survivre encore quelques années jusqu'à ce qu'un jugement de la Cour Suprême contre l'endosseur principal vienne précipiter leur disparition. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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