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La pensée de Georges Ripert : d'après son oeuvre de jeunesseNguema, Narcisse 13 September 2013 (has links)
La famille de Georges RIPERT est traversée par le droit et la poésie. La religion chrétienne est à la base de ses principes moraux. Le cadet de Georges, Émile, deviendra un poète réputé. Il revendiquera l’enseignement du Provençal. Il sera adjoint au maire de La Ciotat, peu avant sa retraite. La fluidité de la langue française, mais aussi du provençal et le latin imprègnent l’expression et la production juridique de Georges Ripert. Pendant la Grande Guerre, il s’engage militairement, et, à travers des fonctions d’intendance, de greffier et de conseil économique. La guerre est la confrontation des Peuples : c’est son analyse. En doctrine, il dénonce l’absolutisme allemand et s'étonne de l'adhésion d'Ihering ; Savigny et Hegel comptent également parmi les responsables idéologiques de cette déviation du droit allemand. Cette lutte entre universitaires n'aura duré que le temps de la Grande Guerre ! Georges RIPERT se concentre d’abord à des oeuvres techniques de droit civil. Le Traité pratique de Droit civil français est écrit avec Marcel Planiol dont il acceptera la collaboration peu avant la mort de ce dernier, en 1918. Sa réédition verra le jour en 1925. Il lui succède, et procède aux enrichissements de cette oeuvre qui sera principalement confiée à Jean Boulanger plus tard avec une équipe de jeunes civilistes comme Rouast. Georges RIPERT avait déjà commis un Traité de droit maritime paru en 1913, et s'occupe de son corolaire, le droit aérien, dont la tâche lui est confiée d’en faire un droit autonome. Ce libéral se ré initie au droit commercial, et propose le subjectivisme commercial. Georges RIPERT a des positions positivistes, plutôt psychologiques. Il combat la vision du droit de naturel de François Gény, son interlocuteur permanent. Ce dernier propose les méthodes d’interprétation du droit privé, Georges est attaché au droit mû par la morale (chrétienne), en vue d’accorder une égalité aux personnes faibles : la femme dans le couple et les enfants nés hors mariage, par ses réflexions en droit patrimonial. / Georges RIPERT’s family is crossed by the law and the poetry and moral principles. The Christian’s religion is the base of his principles. The younger of Georges RIPERT, Emile, will become a reputed poet and claim for Provençal teaching. He will be a deputy Mayor of their city, La Ciotat, before his retirement. The fluidity of the French language, but the Provençal and the latin mark the Georges RIPERT’s expression and his legal production. During the Great Ward, he is militarily engaged and through stewardship and the registry functions and economic council. In doctrine, during this ward, he assailed German absolutism and he is surprised by the accession of Ihering in this failure of the Right. The war is the confrontation between the Peoples: it is his thought. This deviation from German right ideological head-include Savigny and Hegel. This dispute won’t last the time of the First World War! Georges RIPERT focused first able on his work of civil law. The Practical Treaty of civil law is written as a result of his appeal in Paris by Marcel Planiol, in 1918. He agreed to collaborate with him before his death, for new edition seen in 1925. RIPERT succeeded and proceed to the enrichment of this work which will be meanly entrusted to Jean Boulanger later with a team of young civil lawyers such as Rouast. He is already author of a treaty on maritime law published in 1913, and deals to find a legal corollary to maritime law, the air law. He wishes to take an autonomous right. Georges RIPERT has positivist positions, rather psychological. He fought the position of natural law of Gény, his permanent interlocutor. This one proposed the private law interpretation methods; RIPERT is attached to the moral for accorded equality to weak persons: the women in the couple and the legacy of childrens out wedlock heritage, by his reflexion in Heritage low.
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